Superfly a écrit :Pour Lemaire à 100%Pas parce que j'aime beaucoup ce gars mais juste que quand je lis l"édito de l'autre j'ai un peu la haine. Je comprends très bien ce qu'il veut dire mais malheureusement à partir du moment où mes impots paient la cinémathèque je ne vois pas pourquoi Franco n'aurait pas le droit à 1 salle pendant le mois de juillet une fois par siècle.
S’impose donc, comme dans tous les moments de l’existence et dans tous les domaines, la nécessité du choix.
C'est pas ce que disaient les nazis ?Si on laisse les gens faire un choix, ils préféront toujours montrer les films qu'ils aiment. Où est le choix des français dans ce cas ?
On a bien compris que le choix de l'autre c'est de montrer ce qui a ses yeux est "le cinéma" c'est à dire:
Lang, Lubitsch, Murnau, Pabst, Clair, Gance, Dreyer, Sjöström, Stiller, Eisenstein, Dovjenko, Griffith, Chaplin, Keaton, Vidor, Stroheim, DeMille, Sternberg
Moi je voudrais bien que l'autre nous dise ce qu'il compte faire des autres films qui ne font pas parti de son choix ? On crame les peloches maintenant ?
Il m'a l'air un peu rigide ce Ciment. Comme le dit Michael Irondide dans Starship Troopers, la liberté de choix est la seule qui nous reste. Il faut exercer ses choix, souverainement. La cinémathèque passe des films de Franco, on peut aller en voir, demain elle passe un double programme Les diaboliques + Eyes Wide Shut, on ira aussi.
Evoquer le génial Finkielkraut et les thèses du relativisme culturel pour casser le bis, ça laisse sans voix. Finkielkraut parle de la télévision, de l'éducation, pas des choix de programmation de la cinémathèque, ni des pecas qui passent sur des chaines obscures.
Ciment va s'effondrer, lui et sa réthorique d'enfant de douze ans réac ( "mais euh pour tout montrer il faut 150 ans et les trucs muets c'est mieux que les films de kung-fu pour ouvriers rabzas et les slashers pour ados boutonneux" ).
Et il faut rappeller à Ciment que depuis Hawks justement, les critiques savent qu'un cinéma commercial peut-être de grande qualité. Et avec Franco on sait que l'art peut se nicher sous des prétextes (bassement) commerciaux (le sexe et la violence).
J'ai assisté à la cinémathèque à une projection d'Irreversible suivi d'une analyse de Jean Douchet dans le cadre de son ciné-club. Le type avait choisi le film mais n'y avait rien capté ! Il croyait que Dupontel tuait Cassel à la fin ou je sais plus quoi ! Il ne faut pas tuer les critiques, c'est interdit de tuer, mais pas d'en discuter, ni de s'en moquer ...