japi a écrit : mar. févr. 08, 2022 5:32 pm
Message de Julien Sévéon sur Facebook :
"ESC Editions, qui a réédité mon livre George Romero, révolutions, zombies et chevalerie, refuse de me payer.
J'aurais dû recevoir un premier versement de droits d'auteur en septembre 2021.
Rien.
J'aurais dû recevoir un second versement en décembre 2021.
Rien.
Malgré plusieurs messages envoyés et des réponses me disant qu'ils s'en occupaient, je n'ai toujours pas touché un centime.
Pire, depuis 10 jours, je n'ai même plus de réponse à mes mails.
Dire que je suis écœuré du comportement d'ESC serait un euphémisme.
Voilà exactement la raison pour laquelle j'ai monté CinExploitation, pour ne plus avoir à travailler avec des truands de l'édition. Une espèce hélas trop répandue...
Si ESC connaissait des problèmes financiers, je comprendrai et m'adapterai. Mais ce n'est pas du tout le cas. Bien au contraire même, leur bilan financier étant des plus positifs et réjouissants. C'est lamentable de petitesse et de malhonnêteté.
J'invite bien évidemment ceux qui comptaient acheter George Romero, révolutions, zombies et chevalerie à ne pas le faire.
Que les éditeurs vidéos qui travaillent avec ESC et ceux qui achètent leurs produits soient aussi au fait de leur méthode de fonctionnement.
Enfin, si vous avez l'habitude de me lire ou si vous êtes juste simplement choqué par cette façon de procéder, n'hésitez pas à écrire à ESC pour leur faire savoir ce que vous pensez de leurs méthodes : info@esc-distribution.com
ou via leur page FB ESC Editions
N'hésitez pas à faire tourner ce message ! "
J'avais des doutes sérieux sur cette société, mais là c'est accablant.
"Pour faire suite à mon précédent message, j'ai reçu confirmation de la part d'ESC que le paiement de mes droits d'auteur serait envoyé aujourd'hui.
Affaire réglée donc.
Merci pour le soutien et les nombreux messages que j'ai reçus."
Moi, j'ai toujours pas reçu le volume 2 de Texas Chainsaw... Je compte sur vous pour la campagne de soutien.
(Il faut que je renvois le bulletin qui accompagnait le volume 1 mais je ne le trouve plus...)
De mon côté, j'ai reçu un mail de la part d'ESC pour m'annoncer que le dossier "Julien" était classé ce midi. (Mon message était diplomate, j'espère ne pas m'être grillé auprès de l'éditeur...)
En effet, affaire réglée pour Julien Seveon. ESC parle qu'une conséquence de la crise sanitaire. Chacun pourra juger de la crédibilité d'un tel argument.
Sinon pour info et pour les amateurs de VF, il faut savoir que les disques récemment sortis de BREAKDOWN et CAPTAIN SKY ne propose pas la VF, mais la VFQ bien dégueulasse.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Avant de l'effacer, Homepopcorn a transmis le message d'un prestataire, qui s'est plaint de ESC :
Nous nous permettons de relayer un message de Frederic Dieudonne, qui fait suite à l'affaire Julien Seveon avec ESC Editions/Distribution.
"Ce qui arrive à Julien Seveon est honteux. Je compatis sincèrement, d'autant que je suis, hélas, assez bien placé pour le faire. Mon expérience avec ESC, sous la houlette d'un rustre pingre dont les initiales du nom figurent narcissiquement dans sa marque déposée (Éric Saquet Conseils), me laisse un goût très amer. Je n'ai croisé ce monsieur qu'une fois "en présentiel" : son sourire débonnaire en apparence est surtout celui d'un homme très content de lui, ambiance "Been there, done that". Un homme qui prendra congé de vous dès lors qu'il aura fini de parler de lui et des merveilleux contrats ou catalogues qu'il vient de décrocher. Si ce n'était que ça... Mon associé Jean-Christophe Jeauffre et moi-même avons obtenu pour le compte d'ESC - et pour trois picaillons, sans pourcentage bien sûr, mais pour la beauté du geste - des entretiens exclusifs avec des talents basés à Hollywood. En prime, un reportage au musée John Wayne situé dans sa ville natale. Des rencontres inédites, organisées, filmées, montées, traduites et sous-titrées par nos soins. Des projets clés en main. Des témoignages qualitatifs qui figurent désormais dans les suppléments et livrets des Blu-rays d'Alamo, de L'Île du docteur Moreau et d'Au-dessus de la loi. Je ne vais pas m'étendre, car ce serait trop long, mais voici pour info le copier-coller du tout dernier mail que j'ai envoyé en octobre 2021 à la fine équipe d'ESC, messieurs Éric Saquet et Emmanuel Grésèque en tête :
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La façon dont ESC traite ses prestataires est inadmissible - à moins que ce traitement nous soit réservé ? Nous avons courtoisement et par intérêt pour le projet, accepté une rétribution dérisoire pour la préparation minutieuse et le tournage de ces entretiens exclusifs à Los Angeles avec Patrick Wayne, Barbara Carrera, Dolph Lundgren, et aussi Michael York, actuellement dans le Minnesota - du reste, ils se demandent tous pourquoi nous ne leur avons toujours pas fait parvenir les coffrets... Car voilà plus d'un mois que nous demandons légitimement à recevoir les justificatifs dont le nombre d'exemplaires vous a été communiqué il y a bien longtemps déjà, tout comme l'adresse : nous sommes basés en Californie, de même que les talents qui ont contribué gracieusement à ces suppléments et représentent une valeur ajoutée considérable à ces sorties Blu-ray : je ne m'explique pas en quoi il est tellement compliqué pour vous de nous les expédier ici. Le prix du timbre, peut-être ? Rétribuer chichement des prestations d'une telle qualité est une chose (jusqu'à refuser de prendre en charge un déjeuner avec Barbara Carrera, qui a pourtant donné plusieurs heures de son temps gratuitement) et nous avions accepté ces piètres conditions financières. Mais être par-dessus le marché traités avec un dédain pareil, et depuis le début... Inadmissible, oui, c'est vraiment le mot ! Excellente fin de journée."
Il en est de même pour Lionheart Éditions et Colin Emmanuel Arteaga qui, s'il le souhaite, témoignera également quant à ses démêlés (euphémisme) avec le même éditeur/distributeur.
Nous avons aussi reçu quelques témoignages d'internautes qui ont été bannis de la page ESC parce qu'ils évoquaient l'affaire Seveon...
Alors, n'hésitez pas à faire tourner ce message également.
Enfin, en guise de solidarité, nous ne chroniquerons plus aucun DVD/Blu-ray édités par ESC.
Modifié en dernier par japi le sam. févr. 12, 2022 2:03 pm, modifié 1 fois.
Outre des éditions foireuses, l'autre problème, c'est que cet éditeur censure les critiques.
Pour moi, cet éditeur n'a aucune excuse.
Le Chat qui fume, Artus films ou Uncut movies... sont de plus petites structures, et travaillent largement mieux.
ESC, c'est finalement une loterie... on ne sait pas si on va trouver une vraie VF, si c'est le montage intégrale...
Ils traînent pas mal de casseroles.
A force, je n'ai plus confiance.
Homepopcorn, comme Julien Sévéon, ont effacé les messages quand la situation s'est envenimée.
ESC aurait reçu des menaces.
C'est en cours de règlement pour Julien Sévéon, c'est le principal.
Il y a eu une assez forte mobilisation, et l'éditeur était obligé de réagir, de toute façon.
Cette news a pas mal fait parler sur les réseaux sociaux avec beaucoup d'inquiétude, en rapport avec la situation du marché australien que Disney a abandonné.
Pour rappel, Disney, depuis quelque années, ne sort plus que les films issus de grosses franchises, ce qui a mis fin à l'espoir de voir sortir un jour des films comme La foire des ténèbres, sans compter tout le catalogue de la Fox qui regorge de films. Et cette annonce récente vient changer la donne
Extrait des déclarations de Disney :
Dès lors que le matériel est disponible Esc distribution aura la possibilité d'exploiter un titre dont nous aurions décidé d'arrêter la commercialisation
Extrait des déclarations d'ESC
A partir du moment ou il y aura une demande, même de niche, on y répondra, comme on l'a fait avec Paramount et Sony
Gros bug sur le bluray de Twister (Jan De Bont). Le fameux teaser du film proposé en bonus a été raccourci, mais pas la bande-son. Il se crée un décalage inévitable. Décalage qui gâche ce teaser qui était un petit bijou d’efficacité à sa sortie (souvenez-vous du pneu de tracteur en pleine gueule à la toute fin - plan absent du film). Et la qualité est affreuse, à croire qu’ils ont aspiré le fichier mp4 sur Youtube pour leur édition. Ni fait ni à faire. Merci ESC.