Spiderman 2 - Sam Raimi (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Avec SPIDER-MAN 2, Sam Raimi semble quasiment réaliser un remake de son propre film sans réitérer les mêmes erreurs, et en reprenant un à un les scènes du premier film. D'un autre point de vue, on pourrait également interpréter sa démarche sous l'angle d'une relecture de la vie de Peter Parker une fois ses pouvoirs maîtrisés... Dans tous les cas, ce 2ème épisode correspond bien plus à l'idée que l'on pouvait se faire d'une adaptation de SPIDER-MAN.
Si Peter Parker, dans le 1er, était on ne peut plus crédible, tout en étant adapté aux critères modernes du "type coincé que personne ne remarque", Spider-man était en revanche bien moins loti... Il fallait, en vérité, un peu d'imagination pour retrouver sur l'écran le monte-en-l'air multicolore toujours désarticulé dans les positions les plus improbables, ou débitant les vannes les plus nazes en plein déluge de balles. Bien sûr, on pourra rétorquer que Spider-man apprenait alors ses pouvoirs, mais certains plans étaient tout simplement affreux, et avait pour conséquence de provoquer chez le spectateur la pire réaction pour une adaptation de comic-book : avoir l'impression de voir un type dans un costume ridicule.
Dans ce 2ème épisode, les choses changent du tout au tout. Un Spider-man bien moins figé, une doublure numérique bien moins approximative, un humour typique du super-héros (l'ascenseur ! on imagine mal Batman dans ce genre de situation...) et surtout : un méchant en or.
Initialement prévu pour le 1er opus dans le script de James Cameron, le Dr Octopus apparaît ici comme une évidence. Le personnage, plutôt ringard dans la BD, est ici modernisé sans pour autant être trahi : un exercice rarement réussi dans les adaptations (cf Bullseye dans DAREDEVIL).
Mais surtout, Raimi se lache, dans la grande tradition des réalisateurs ayant adapté coup sur coup 2 films tirés d'un comic-book (Richard Donner, Bryan Singer, Tim Burton...) En gros : le personnage présenté, son univers exposé, on peut faire dans le bigger than life. Et c'est précisément dans ces moments qu'on a véritablement l'impression de retrouver la BD, notamment dans cette attaque de banque ou la baston sur le métro, où Spider-man et le Dr Octopus sont 100% crédibles et fidèles à leurs homologues de papier.
Nous sommes sans doute là face au secret d'une adaptation de comic-book réussi : s'amuser. Proposer des situations toujours plus improbables, exagérées, jouissives... Mais heureusement, le film ne se résume pas à ça : la romance contrariée avec Mary Jane, la difficulté à concilier sa vie privée avec sa vie de super-héros, le sens de la responsabilité... Tout cela sonne bien plus juste que dans le 1er film, pour une suite qui, finalement, aurait presque méritée d'être le 1er opus.
Si Peter Parker, dans le 1er, était on ne peut plus crédible, tout en étant adapté aux critères modernes du "type coincé que personne ne remarque", Spider-man était en revanche bien moins loti... Il fallait, en vérité, un peu d'imagination pour retrouver sur l'écran le monte-en-l'air multicolore toujours désarticulé dans les positions les plus improbables, ou débitant les vannes les plus nazes en plein déluge de balles. Bien sûr, on pourra rétorquer que Spider-man apprenait alors ses pouvoirs, mais certains plans étaient tout simplement affreux, et avait pour conséquence de provoquer chez le spectateur la pire réaction pour une adaptation de comic-book : avoir l'impression de voir un type dans un costume ridicule.
Dans ce 2ème épisode, les choses changent du tout au tout. Un Spider-man bien moins figé, une doublure numérique bien moins approximative, un humour typique du super-héros (l'ascenseur ! on imagine mal Batman dans ce genre de situation...) et surtout : un méchant en or.
Initialement prévu pour le 1er opus dans le script de James Cameron, le Dr Octopus apparaît ici comme une évidence. Le personnage, plutôt ringard dans la BD, est ici modernisé sans pour autant être trahi : un exercice rarement réussi dans les adaptations (cf Bullseye dans DAREDEVIL).
Mais surtout, Raimi se lache, dans la grande tradition des réalisateurs ayant adapté coup sur coup 2 films tirés d'un comic-book (Richard Donner, Bryan Singer, Tim Burton...) En gros : le personnage présenté, son univers exposé, on peut faire dans le bigger than life. Et c'est précisément dans ces moments qu'on a véritablement l'impression de retrouver la BD, notamment dans cette attaque de banque ou la baston sur le métro, où Spider-man et le Dr Octopus sont 100% crédibles et fidèles à leurs homologues de papier.
Nous sommes sans doute là face au secret d'une adaptation de comic-book réussi : s'amuser. Proposer des situations toujours plus improbables, exagérées, jouissives... Mais heureusement, le film ne se résume pas à ça : la romance contrariée avec Mary Jane, la difficulté à concilier sa vie privée avec sa vie de super-héros, le sens de la responsabilité... Tout cela sonne bien plus juste que dans le 1er film, pour une suite qui, finalement, aurait presque méritée d'être le 1er opus.
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Revu en DVD et si j'avais été plutôt emballé lors sa vision au ciné, je dois dire que Spiderman 2 souffre mal une seconde vision : Les "lourdeurs" (comme la scène où sa tante explique à Peter que le monde à besoin de héros) ou la fin un peu grotesque (Octopus qui reprend ses esprits et se suicide pour sauver la ville) qui me semblaient acceptable la première fois m'ont paru très très pénible lors de cette seconde vision... C'est bien la première fois qu'un film me fait cet effet là !
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C'est vraiment génial SPIDER MAN 2 Un peu mélo et gnan gnan par moments mais rien que pour le fait qu'enfin c'est du vrai Spidey qui se balance dans tous les sens......
Bon,la fin c'est vrai
mais sinon c'est quand même du très très bon
Bon,la fin c'est vrai

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"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
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un petit up pour dire que la chaîne cablée Fx va diffuser janvier une version longue du film.
+ d'infos : http://forgottensilver.blogspot.com/
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Sa place est dans un Blu-Ray !
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c'est commun à la TV us de proposer des versions longues à rallonge (King Kong 1976 ou Waterworld avec près de 40 minutes inédites) mais en lisant le site web qui référencie les scènes inédites du 2, on peut pas dire qu'il manque grand chose.kookaburra a écrit :Mmh 50 minutes, j'en doute aussi, ça paraît énorme. On nous l'aurait déjà refilé en dvd, en tous cas avant une diffusion tv.
en voyant la version cinéma, il est évident que les scènes avec la voisine de Parker, Ursula, ont été réduites mais pour le reste, je vois pas trop ce qui pourrait manquer. On en sera plus d'ici quelques jours
Sa place est dans un Blu-Ray !
DVDrama confirme la sortie en zone 2 de la version longue pour le mois d'avril et annonce 8 minutes supllémentaires. Et surtout, l'édition serait proposée à 9.9 euros.
http://www.dvdrama.com/news.php?18471
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Re: Spiderman 2 - Sam Raimi (2004)
Grace à Noz et ses prix KC, je suis l'heureux propriétaire du coffret Spider-man. Je laisse le 1 très très loin de ma main (et très très proche de la poubelle) et j'ai vu le second épisode. Tout du moins "Spider-Man 2.1".
Les 2h16 sont assez équilibrées, si bien que je ne me suis pas ennuyé. Un bon point. Les atermoiements romantiques du héros m'ont saoulé méchamment. Spidey qui livre la pizza, c'est proprement n'importe quoi. En fait, c'est l'humour général du film qui ne m'a pas plu. Je ne dois pas être la cible de ce type de traitement grotesque
. Mais bon, entre le directeur du journal envahissant (en terme auditif et visuel), le propriétaire de l'appartement... Ça fait des caisses et des caisses d'humour epais qui tire le film vers le bas. Le choix de Molina pour le méchant de service est bien curieux. En meme temps, le fait qu'il soit atypique le rend attachant par moments.
Cote SFX, c'est un mieux par rapport au 1e et ses images a peine sorties d'une Mega Drive. Mais ca n'est quand même pas la panacée. L’espèce de bâtiment en ruine sur l'eau dans lequel se réfugie Octopus est d'une laideur numérique repoussante
les deux combats entre octopus et spiderman sont joliment chorégraphiés mais il ne faut pas trop s'approcher des détails (je me suis approché de mon écran par curiosité et je me suis vite dépêché de me rasseoir
).
Le final est lui aussi passablement grotesque. Une source d'énergie qui menace de tout engloutir et pif paf badabom, on la noie et tout va bien. Gné? Octopus qui prend conscience que "les tentacules, c'est le mal" apres le bocson qu'il créé et , hop hop hop, je suis moi aussi un héros et je me sacrifie (cf. La leçon de morale héroïque de tatie May). Gné? Je marche pas, je pige pas. Ca vient certainement de la bd, mais c'est encore pire si c'est le cas. C'est très con.
Les plus beaux passages sont ceux, à mon gout, de la prise de conscience de Parker sur la perte de ses pouvoirs, de sa crise d'identité. La scene avec la voisine, incongrue, sans dialogue ou presque, est magnifiquement décalée mais n'a rien à foutre dans la narration. C'est un peu mis à mal par le côté très démonstratif de la mise en images. Mais bon, Raimi n'a jamais été un Cinéaste tres subtil, donc...
L'approche humoristique/lourdingue de Raimi ne me conviennent pas spécialement, et ca m'a fait sortir du film. C'est peut être ce qui donne son caractère à l'ensemble, mais je n'y adhère pas. Ceci dit, le film se regarde agréablement comme spectacle adolescent.
Le BD français accuse certains soucis de définition dans les scènes d'action, les arrières plans fourmillent (voir les plans de ciel dans la bataille du métro) et certains plans de spidey en plein vol font vraiment artificiels. Tandis que les plans de dialogue s’avèrent lumineux, clairs. Bonne tenue globale, ceci dit. La piste anglaise Dolby Tru HD est tres efficace sur l'ensemble des canaux, dynamique et mettant particulièrement en avant la partition musicale. Aucun bonus sur cette édition mais honnêtement , je m'en fous, je ne les aurait pas regardés!
Les 2h16 sont assez équilibrées, si bien que je ne me suis pas ennuyé. Un bon point. Les atermoiements romantiques du héros m'ont saoulé méchamment. Spidey qui livre la pizza, c'est proprement n'importe quoi. En fait, c'est l'humour général du film qui ne m'a pas plu. Je ne dois pas être la cible de ce type de traitement grotesque

Cote SFX, c'est un mieux par rapport au 1e et ses images a peine sorties d'une Mega Drive. Mais ca n'est quand même pas la panacée. L’espèce de bâtiment en ruine sur l'eau dans lequel se réfugie Octopus est d'une laideur numérique repoussante


Le final est lui aussi passablement grotesque. Une source d'énergie qui menace de tout engloutir et pif paf badabom, on la noie et tout va bien. Gné? Octopus qui prend conscience que "les tentacules, c'est le mal" apres le bocson qu'il créé et , hop hop hop, je suis moi aussi un héros et je me sacrifie (cf. La leçon de morale héroïque de tatie May). Gné? Je marche pas, je pige pas. Ca vient certainement de la bd, mais c'est encore pire si c'est le cas. C'est très con.
Les plus beaux passages sont ceux, à mon gout, de la prise de conscience de Parker sur la perte de ses pouvoirs, de sa crise d'identité. La scene avec la voisine, incongrue, sans dialogue ou presque, est magnifiquement décalée mais n'a rien à foutre dans la narration. C'est un peu mis à mal par le côté très démonstratif de la mise en images. Mais bon, Raimi n'a jamais été un Cinéaste tres subtil, donc...
L'approche humoristique/lourdingue de Raimi ne me conviennent pas spécialement, et ca m'a fait sortir du film. C'est peut être ce qui donne son caractère à l'ensemble, mais je n'y adhère pas. Ceci dit, le film se regarde agréablement comme spectacle adolescent.
Le BD français accuse certains soucis de définition dans les scènes d'action, les arrières plans fourmillent (voir les plans de ciel dans la bataille du métro) et certains plans de spidey en plein vol font vraiment artificiels. Tandis que les plans de dialogue s’avèrent lumineux, clairs. Bonne tenue globale, ceci dit. La piste anglaise Dolby Tru HD est tres efficace sur l'ensemble des canaux, dynamique et mettant particulièrement en avant la partition musicale. Aucun bonus sur cette édition mais honnêtement , je m'en fous, je ne les aurait pas regardés!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?