Machet a écrit :
La colline a des yeux : Déçu. Raté. Je ne sais pas du tout ce que me racconte Aja... Le film défend un point de vu douteux. En gros : vive la réunification de la famille (chien compris) et merci aux armes, sans lesquelles nous ne pourrions vivre. Bon je dis pas, on a le droit d'être de droite, ce n'est pas interdit. Mais bon... ce ne serait pas gênant si les contre-plongées et la musique triomphaliste ne surlignaient pas lourdement ce point de vu... qui devient dès lors péniblement pro-républicain à mort . Enfin bref... Je passe les nombreuses longueurs, une mise en scène à l'arrachée, des plans bêtement gores, pour finir sur ce beau plan du cimetière de voitures au creu d'un des cratères. Impressionant. La seule chose dont je me souviendrais.
Spoilers
Oui, enfin bon, quand on a envie de trouver un film de droite, y a toujours moyen !
Par exemple, un truc qui m'a fait rire, c'est le mutant que Doug achève à l'aide du drapeau américan. Là aussi, on pourrait crier à l'odieu symbole nationasites (et donc forcément de droite !

).
Enfin, ça serait quand même même un peu vite oublié qu'Aja décrit dans son film une famille de gros beauf US qui n'est une famille model qu'en apparrence (Le père est un gros ploucs, la mère est une ex hippie chaude du cul, la fille fument des joints, bref pas franchement les gentils WASP qui peuplent tant de films américains

) !), avec flingue dans la boite à gants et prière pour un oui pour un non (pière dont on sait pertinament qu'elle ne sera pas d'une grande utilité pour la suite, ce qui donne un coté particulièrement ironique, voire cynique à la scène) et tout les pics qu'ils envoye contre les USA (Le mutant chantant l'hymne américan, son discours disant qu'en gros, ils sont le produit même des USA et de leur soif de pouvoir, etc, etc ...)
Alors oui, le gentil chien survit, mais bon, ici, on n'est pas dans ID4 ou Beethoven. Le chien n'est pas la pour faire jolie. Il arrache le bras d'un des mutants et en réduit en charpie un autre, dans une scène qui, si elleest totalement hors champ (c'est bien la seule d'ailleurs) n'en reste pas moins diablement éfficace.
"The Hills have eyes" n'est pas un film de droite, c'est un film nihiliste qui montre, à la manière de "Straw dogs" (mais selon moi beaucoup plus par hommage à Pekinpah que par volonté de délivrer un quelconque message idéologique) qu'un individu est parfois obligé de faire des choses contraire à ses principes pour défendre les siens, qu'a un moment, tout ceux qui compte, c'est de survivre.
De toute façon, ce n'est pas Doug qui achève le dernier mutant (chose qu'on aurais pu interpréter comme la triomphe des gentils citadins contre les méchants dégénérés), le coup de grâce lui est porter par la jeune mutante, qui, justement, se sacrifier pour le sauver.
On a vu plus a droite comme dénoument.
Mais bon, tout celà frole déjà la surinterprétation inutile, surinterprétation n'ayant par ailleurs ici pour seul but que de s'opposer à la lecture très contestable du film de Aja faisant passé celui ci pour un film réactionnaire.
Parce que bon, finalement, on a quoi ici : Des mecs se font attaqué par des dingues et ils répliquent histoire de ne pas finir découpés en tranche dans un garde mangé dégeu. Voilà.
Et tout ça fait un très bon film !
Heu par contre ça :
Machet a écrit :Je passe les nombreuses longueurs, les situations fouillies, une mise en scène à l'arrachée, des plans bêtement gores, pour finir sur ce beau plan du cimetière de voitures au creu d'un des cratères. Impressionant. La seule chose dont je me souviendrais.
Là on croit rêver !
C'est quoi un plan intélligement gore ?