Très grand cineaste (Hulk, chef d'oeuvre total, sera revu à la hausse au fil des années), très grand film.

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je ne suis pas vraiment d'accord.Superwonderscope a écrit :J'ai trouvé le film éloigné de tout cliché américain que l'on rencontre habituellement. A savoir blamer la société US en cas de malheur rencontré. ici, c'est le refus (ou le dénis?) d'Ennis qui sert de détonateur à l'histoire, pas la société qui les forcent à vivre cachés. Ceci dit, vivre un tel amour dans la Wyoming en 1963 jusqu'au début des années 80 devait tenir du grand art. C'est là où le film est en fait plutôt universel dans son approche, comme le faisiat Eastwood dans Madison Coutny.
Il ne faut pas oublier l'époque et le lieu où l'action se situe. Ce qui imprime ce côté tragédie. C'est certes un certain cinéma américian qui a longtemps traîné cette image de tragédie à toute histoire faisant référence à l'amour homosexuel. Car Wyoming, amour gay et 1963 ne font pas bon ménage. Remplace Wyomong par New York ou L.A et ça a pu éventuellement marché.Stilleben a écrit :
Ce qui me gêne un peu là-dedans, c'est que c'est une nouvelle fois le mélodrame de l'homosexualité qu'on nous joue. Une passion inaboutie, une fin malheureuse, voilà mesdames et messieurs toute la tragédie homosexuelle.
Ils s'aiment mais l'un des deux ne s'assume pas - tu m'étonnes - alors ils vont se couler - littéralement comme au sens figuré - dans le moule (oserai-je un autre jeu de mots...) de la société, ils vont se trahir et trahir leurs proches d'une certaine façon, les couples hétérosexuels qu'ils ont formé ne pouvant qu'être voués à l'échec, et passer à côté de leur vie.
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La suite de l'article ici :«Brokeback Mountain»
censuré : mea culpa de la RAI
Lors de la diffusion du western, lundi soir, deux scènes ont été coupées, dont celle du baiser entre les deux héros. Les associations homosexuelles italiennes crient au puritanisme. La Rai met en avant un problème de copie.