
Mad Mutilator de Norbert Moutier (1983)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Mad Mutilator de Norbert Moutier (1983)
J'ai enfin mis la main dans un coup de chance étonnant, sur la VHS titrée Mad Mutilator de chez "American" ! J'attend de la recevoir prochainement, vu que sa réputation de graal au prix prohibitif absolu dépasse même nos frontières .. Par contre, on pourra dire ce que l'on veut sur le film, le visuel de la VHS claque
on savait vendre les films à l'époque !

-
- Messages : 5041
- Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Mad Mutilator de Norbert Moutier (1983)
Investis dans les films cultes, garde la VHS precieusement et legue la a tes (futurs) gosses. Ca vaudra de la thunes.vu que sa réputation de graal au prix prohibitif absolu dépasse même nos frontières ..

(DVD Devil Story a 101.89 EUR en "occasion" sur Mazon.fr en date d'aujourd'hui!

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Mad Mutilator de Norbert Moutier (1983)
bluesoul a écrit :Investis dans les films cultes, garde la VHS precieusement et legue la a tes (futurs) gosses. Ca vaudra de la thunes.vu que sa réputation de graal au prix prohibitif absolu dépasse même nos frontières ..![]()
(DVD Devil Story a 101.89 EUR en "occasion" sur Mazon.fr en date d'aujourd'hui!)
Ne parlons pas de gosses, des sujets qui fâchent

Quand je vois qu'elle a été vendue à 350 dollars en janvier 2010 sur ebay ... bon, depuis le DVD Artus, elle a baissé, largement ..
-
- Messages : 1846
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 2:16 pm
- Localisation : Into the twisted life of a necrophiliac
Re: Mad Mutilator de Norbert Moutier (1983)
Les plus :
- L'avantage avec les films amateurs, c'est qu'ils se permettent tout, et Ogroff n'hésite pas à franchir certaines limites, comme le gamin qui se fait tuer dès le début.
- Le film est généreux en meurtres en tous genres, non dénués d’un certain sadisme, avec une insistance sur les gros plans dégueu.
- Certaines séquences sont franchement hilarantes, comme celle avec le bûcheron qui passe par là, la destruction de la 2CV, ou encore Ogroff qui s'astique le manche... de sa hache !
- Malgré l’absurdité du truc, le ton reste presque sérieux (sauf la fin). Il y a quand même un humour noir bienvenu : le sang qui coule sur un autocollant Donald Duck, le chien qui renifle des restes humains, etc.
- Ogroff lui-même, croisement franchouillard entre Jason et Leatherface, sadique à ses heures, comme lorsqu’il exhibe une jambe coupée à sa victime en ricanant. Art the Clown avant l'heure !
Les moins :
- Bon, avouons-le, c’est quand même difficile à regarder, j’ai dû m’y reprendre en plusieurs fois !
- Un montage sans queue ni tête : on a l’impression de voir une succession de scénettes assemblées n’importe comment (comme Ogroff qui sort du coffre d’une voiture, ou le plan du zombie sortant de terre recyclé deux fois...). Bien sûr on passe du jour à la nuit d’une scène à l’autre sans logique.
- Le rythme est désastreux, certains plans s’étirent interminablement, alors que "l’histoire" se résume à une simple succession de meurtres, suivie de l’arrivée de zombies façon Fulci du pauvre.
- Les meilleures blagues sont les plus courtes, et là, clairement, le film est beaucoup trop long pour le peu qu’il a à raconter ou à montrer.
- Les maquillages et effets sont très inégaux. Certains fonctionnent à peu près (la vraie tripaille, forcément), mais d’autres sont complètement ratés, surtout les fausses têtes.
- Les “acteurs” sont au-delà de l’amateurisme : c’est tellement nul que ça en devient drôle. Mention spéciale à la copine d’Ogroff, digne d'une parodie des Nuls.
- La bande-son électro-bruitiste est insupportable. Heureusement, comme le film est quasiment muet, je l’ai regardé en mettant la musique de Vendredi 13 puis de Zombi 2... autant dire que c’est mieux passé.
Enfin vu ce fameux Ogroff, dont les photos dans Mad Movies me faisaient rêver. Disons que si je l’avais vu à l’époque, j’aurais sans doute un peu déchanté... C’est un melting-pot d’hommages divers au genre : le slasher façon Vendredi 13, les zooms et gros plans sur les asticots à la Fulci, The Burning (le sécateur, les doigts coupés), Massacre à la tronçonneuse (la maison, les ossements), Ogroff qui bouffe des tripes de zombies façon Antropophagus, et même une poursuite en moto à la Mad Max. C’est amateur, donc complètement pété, mais parfois, un certain charme se dégage de ces images tournées à l’arrache, comme les zombies errants dans les bois. À réserver aux amateurs curieux... ou aux masos.
- L'avantage avec les films amateurs, c'est qu'ils se permettent tout, et Ogroff n'hésite pas à franchir certaines limites, comme le gamin qui se fait tuer dès le début.
- Le film est généreux en meurtres en tous genres, non dénués d’un certain sadisme, avec une insistance sur les gros plans dégueu.
- Certaines séquences sont franchement hilarantes, comme celle avec le bûcheron qui passe par là, la destruction de la 2CV, ou encore Ogroff qui s'astique le manche... de sa hache !
- Malgré l’absurdité du truc, le ton reste presque sérieux (sauf la fin). Il y a quand même un humour noir bienvenu : le sang qui coule sur un autocollant Donald Duck, le chien qui renifle des restes humains, etc.
- Ogroff lui-même, croisement franchouillard entre Jason et Leatherface, sadique à ses heures, comme lorsqu’il exhibe une jambe coupée à sa victime en ricanant. Art the Clown avant l'heure !
Les moins :
- Bon, avouons-le, c’est quand même difficile à regarder, j’ai dû m’y reprendre en plusieurs fois !

- Un montage sans queue ni tête : on a l’impression de voir une succession de scénettes assemblées n’importe comment (comme Ogroff qui sort du coffre d’une voiture, ou le plan du zombie sortant de terre recyclé deux fois...). Bien sûr on passe du jour à la nuit d’une scène à l’autre sans logique.
- Le rythme est désastreux, certains plans s’étirent interminablement, alors que "l’histoire" se résume à une simple succession de meurtres, suivie de l’arrivée de zombies façon Fulci du pauvre.
- Les meilleures blagues sont les plus courtes, et là, clairement, le film est beaucoup trop long pour le peu qu’il a à raconter ou à montrer.
- Les maquillages et effets sont très inégaux. Certains fonctionnent à peu près (la vraie tripaille, forcément), mais d’autres sont complètement ratés, surtout les fausses têtes.
- Les “acteurs” sont au-delà de l’amateurisme : c’est tellement nul que ça en devient drôle. Mention spéciale à la copine d’Ogroff, digne d'une parodie des Nuls.
- La bande-son électro-bruitiste est insupportable. Heureusement, comme le film est quasiment muet, je l’ai regardé en mettant la musique de Vendredi 13 puis de Zombi 2... autant dire que c’est mieux passé.
Enfin vu ce fameux Ogroff, dont les photos dans Mad Movies me faisaient rêver. Disons que si je l’avais vu à l’époque, j’aurais sans doute un peu déchanté... C’est un melting-pot d’hommages divers au genre : le slasher façon Vendredi 13, les zooms et gros plans sur les asticots à la Fulci, The Burning (le sécateur, les doigts coupés), Massacre à la tronçonneuse (la maison, les ossements), Ogroff qui bouffe des tripes de zombies façon Antropophagus, et même une poursuite en moto à la Mad Max. C’est amateur, donc complètement pété, mais parfois, un certain charme se dégage de ces images tournées à l’arrache, comme les zombies errants dans les bois. À réserver aux amateurs curieux... ou aux masos.
Man-eater