dans les notes, à la fin du livre, ils parlent d'un essai jamais publié sur Saul Bass au cinéma qu'ils ont consulté à l'university de columbia et qui contient des infos sur le film et la fin. 516 pages quand même
Making the Ordinary Extra-Ordinary: The Film-Related Work of Saul Bass
"Cinefamily at the Silent Movie Theater in Los Angeles somehow uncovered a practically pristine reel of Bass' final sequence that was cut from the film and screened it last night. It was incredible, to say the least.
The sequence was about 4-5 minutes long and was a visual and aural delight - one cool abstract and surreal image after the next. You see the two characters running way in the distance across pyramids, in mazes, etc. People lying on giant abstract lab tables or sitting in open square buildings as ants tower above (people are the ones being experimented on), a half submerged head of a bald man with a hole in his forehead where ants crawl out, and so much more. I truly believe if the studio had left the film intact, it would now be regarded as one of the best genre films of that era. The sequence really makes that much of a difference. It will be hard to watch the theatrical version again as it will now always seem so woefully incomplete, basically missing the entire “phase IV” sequence!
It has been thought lost for decades, but now we know the footage survives and it was in excellent shape. The original ending elevates the film from just a cool 70’s genre pic into something much more special – a visionary sci-fi classic. I’m elated to have seen the footage (they actually showed it twice to the sold-out crowd last night as the audience went wild after the first time), but am also very sad knowing it may never be seen again. This film really needs to be restored and tis amazing abstract and surreal ending reinstated. "
Les quelques images inédites qu'on voyait dans la bande-annonce m'avait déjà rendu complètement dingue mais là, ça fait d'autant plus regretter d'avoir été privé de cette fin.
J'espère qu'on va enfin avoir la chance de la découvrir dans toute sa splendeur et sa puissance évocatrice. Impossible que la projection récente à L.A. reste unique...
Merci à lui ! Faut vraiment que je me procure cet ouvrage.
Ce storyboard est vraiment fascinant car on y retrouve vraiment l'ingéniosité de Bass à véhiculer des idées fortes par le biais d'associations d'images basées sur la géométrie et jouant sur les grandeurs d’échelles.
Amusant aussi de voir la citation directe de son travail sur l'affiche de "Such good friends" dans la partie "Rebirth" avec l'accouchement de l'hybride homme / fourmi. 5ème image
Je me demande aussi à quel point la frustration de ne pas avoir pu conserver la fin prévue à influer sur le court-métrage Quest, car on y retrouve des plans relativement similaires dans le story-board.
Ah, là, là, tout ça me redonne envie de ressortir mon vieux mémoire de fin d'étude que j'avais consacré à Saul Bass. J'avais caressé un temps l'idée de travailler sur un documentaire poussé en ce sens par mon prof d'histoire du cinéma à l'époque...
J'ai vu le film hier, moi aussi l'affiche m'avait marqué plus jeune. C'est seulement après être tombé sur ce sujet que l'idée m'a pris de dégotter le film. Sympa et pas ordinaire, certes la fin est un peu nébuleuse...
Spoiler : :
J'en ai conclu que Kendra a été génétiquement modifiée suite à son petit séjour dans le sable, afin d'enfanter des mutants. Zarbi quand même, j'imagine mal les fourmis lui trafiquer la plomberie, en plus toute habillée...mais allez tout est possible, c'est les 70's.
Au delà des plans impressionnants des tours contruites par les fourmis et de ceux des fourmis elles-mêmes (et la jolie frimousse de l'actrice au passage), ce qui a le plus retenu mon attention c'est bizarrement l'idée incongrue, pour un scientifique, de nommer les insecticides en fonction de leur couleur... Moui, nous allons leur envoyer un peu de JAÛNE...
C'est space mais j'adore.
Spoiler : :
Dommage qu'ils n'aient pas pousser jusqu'au bleu, on aurait eu des fourmis bleues en réponse, cool, mais peut-être difficilement réalisable...
Vu hier soir sur le DVD allemand.
Je l'avais vu tout gamin, ça devait être une des premières vhs que mes parents avaient louées. J'en avais plus grand souvenir et je pense que je n'y avais pas compris grand chose à l'époque.... Et à la revoyure, eh bien que dire.... chef d'oeuvre!
Contrairement aux nombreux films d'invasion animale l'ayant précédé, le film traite le sujet de manière adulte, cérébrale et scientifique. Et la sublime mise en image, avec ses nombreux plans macro incroyables, donne au tout un côté envoutant et métaphysique, lorgnant par moments du côté de Jodorowsky! Ajoutons à cela la magnifique BO de Brian Gascoigne toute en synthés analogiques et en harmonies morriconiennes (mais qu'ils nous sortent le CD!!!!). Et puis cette fin, déjà fulgurante en l'état. Je n'ose même pas imaginer la fin originale!
Bibi connait le film depuis les annees 70s grace aux chaines allemandes qui le passaient tres souvent (avec The Andromeda Strain, The Fog et autres Hammer).
Si le film etait deja passablement experimental, Bass se lache completement sur le final, qui laisse quand meme passablement perplexe Mais, p.tain, quelles images et quel sens des images!