Fleischer c'est du lourd. Je n'osais pas m'y atteler, mais comme Dario s'est lancé ...
Memo for Joe (1944) : Pas vu.
Child of divorce (1946) : Pas vu.
Mr. Bell (1947) : Pas vu.
Banjo (1947) : Pas vu.
Bodyguard (1949) : Pas vu.
The Clay pigeon (1949) : Pas vu.
Follow me quietly (1949) : Pas vu.
Make mine laughs (1949) : Pas vu.
Trapped (1949) : Pas vu.
Armored car robbery (1950) : Pas vu.
The Narrow margin (1952) : Pas vu.
The Happy time (1952) : Pas vu.
Arena (1953) : 4/10. Unité de temps et de lieu pour ce western moderne / mélo familial sur un champion de rodéo en plein bilan existentiel. Plombé par un scénario médiocre empilant personnages et situations clichés. Conçu en 3D (d’où foultitude de plan de taureaux et autres bestiaux fonçant droit sur la caméra).
20000 leagues under the sea (1954) : Vu seulement 2 ou 3 extraits dans ma jeunesse
Violent Saturday (1955) : 6/10. Ca manque un peu de pêche (le hold-up met beaucoup de temps à arriver) mais je l’aime bien ce film noir en couleurs, ne serait-ce que pour sa jolie distribution. Et puis c’est aussi un souvenir d’adolescence, comptant parmi les premiers films que j’ai magnétoscopé.
The Girl in the red velvet swing (1955) : 6/10. Une histoire au sous-texte assez sulfureux pour l’époque si je me souviens bien, mais j’avoue que le film ne m’a pas particulièrement marqué.
Bandido (1956) : 7/10. Robert Mitchum en aventurier cynique au milieu de la révolution mexicaine. Je préfère
La Colère de Dieu de Nelson sur le même concept, mais c’est pas mal du tout. Beau extérieurs, couleurs somptueuses, pas mal d’humour. Du bon divertissement hollywoodien.
Between heaven and hell (1956) : Pas vu.
The Vikings (1958) : Pas vu (re-

).
Compulsion (1959) : 6/10. Drame criminel tiré d’une célèbre affaire judiciaire du début du 20eme siècle. Peut-être pas ce que Fleischer a fait de plus subtil, mais passionnant quand même. Annonce un peu
The Boston strangler et
10 Rillington Place.
Those thousand hills (1959) : 7/10. Vu il y a longtemps. Souvenir d’un beau western avec la belle Lee Remick. Avec une bagarre finale qui m'avait marqué à l'époque, laquelle doit d’ailleurs donner son titre français au film (
Duel dans la boue).
Crack in the mirror (1960) : Pas vu.
The Big gamble (1961) : Pas vu.
Barabbas (1961) : Pas vu.
Fantastic voyage (1966) : 7/10. Impressionné au moment de sa découverte à la télé (vers 13/14 ans). J’ai peur d’être déçu à la revoyure.
Doctor Dolittle (1966) : Pas vu.
The Boston strangler (1968) : 7/10. Souvenir - là encore pas récent - d’un film solide … mais pas non plus la grosse claque, alors que le film est quand même censé être l’une des pièces maîtresses de l’œuvre de Fleischer. A revoir sans doute.
Che ! (1969) : Pas vu.
Tora ! Tora ! Tora ! (1970) : 6/10. Fleischer a juste signé la partie US. Souvenir d’un film de guerre pas aussi spectaculaire qu’attendu mais nettement plus subtil, plus tempéré que la moyenne des grosses machines guerrières hollywoodiennes de l’époque … sans doute parce qu’il n’en est pas vraiment une. Le score de Jerry Goldsmith est très original dans le genre, avec un thème principal remarquable.
10 Rillington Place (1971) : 10/10. Mon film préféré de Fleischer, découvert tardivement. Attenborough est impressionnant, l’approche clinique de Fleischer aussi, notamment dans sa façon de nous faire ressentir l’excitation du tueur avant son crime. Glaçant, tranchant, traumatisant.
The Last run (1971) : 9/10. Mon autre film préféré de Fleischer (commencé par Huston). Ballade désenchantée pour un tueur, magnifiquement interprété par George C. Scott et superbement photographiée par Sven Nykvist. J’attends toujours une édition DVD.
Blind Terror (1971) : 8/10. Belle leçon de mise en scène. Quelques grands moments de flippe. La tension retombe un poil sur la fin mais ça reste du thriller très haut de gamme.
The new centurions (1972) : 7/10. Vu il y a pas mal de temps sur Canal. Solide drame policier avec une distribution 4 étoiles. Faut que je revoie ça aussi.
Soylent green (1973) : 7/10. Classique de la SF seventies. Néanmoins pas un film de chevet pour moi, même si j’en conviens, il n’y a rien à jeter dedans.
The Don is dead (1973) : 6/10. Drame mafieux à l’opposé de l’opéra de Coppola, plus proche de ses confrères européens. Assez glauque dans l’ensemble, même si là encore je n’en ai pas un souvenir très précis.
The Spike gang (1973) : 7/10. Revu récemment. Attachante chronique de l’Ouest racontée sans misérabilisme, avec même pas mal de verve. Un beau rôle pour Lee Marvin aussi.
Mr. Majestyk (1974) : 7/10. Un excellent Bronson. Pas le film le plus ambitieux de Fleischer mais du solide cinéma d’action comme on en fait plus beaucoup.
Mandigo (1975) : 8/10. Le dernier grand Fleischer, plus glauque que
L’étrangleur de Boston,
10 Rillington Place et
The Don is dead réunis. Une vision forte, crue, dérangeante de l’esclavagisme dans le sud des Etats-Unis.
The incredible Sarah (1976) : Pas vu.
Crossed swords (1977) : 7/10. Luxueuse production Salkind. Très agréable à regarder, même si en deçà des adaptations de Dumas par Lester (signées du même scénariste).
Ashanti (1979) : 7/10. Un film commencé par Richard C. Sarafian. Scénario plein d’ellipses suspectes qui sent le plâtre frais, tonalité générale très incertaine, parfois sombre et réaliste, parfois proche de la comédie (l’épisode incongru de Caine avec son chameau), faisant naviguer le film entre le pur récit d’aventures old school et l’œuvre sérieuse à message (avec toutefois pas mal d’ironie noire dans les dialogues) mais à côté de ça de somptueux paysages en scope (Kenya, Israël et Sicile) dont Fleischer tire formidablement partie (nombre de plan sont de toute beauté), un rythme sans faille et un Peter Ustinov en (over the) top forme. Vaut mieux que sa réputation.
The Jazz singer (1980) : Pas vu.
Tough enough (1983) : 6/10. Mélo texan sur le milieu des boxeurs amateurs. Pas très original, ni très profond. Décevant de la part de Fleischer, même si ça reste son œuvre la plus attachante de la décennie 80. Vaut en fait surtout le coup pour l’interprétation (Dennis Quaid, Pam Grier, Warren Oates, Wilford Brimley).
Amityville 3-D (1983) 5/10. Meilleur que le premier opus mais en dessous du second. Scénario pas franchement enthousiasmant, reste le métier de Fleischer qui fait qu’on ne passe pas un mauvais moment.
Conan the destroyer (1983) : 6/10. Vu il y a bien longtemps. Pas grand-chose à voir avec le film de Milius mais j’en garde un bon souvenir.
Red Sonja (1985) : 5/10. Béta, ultra-kitsch, plutôt craignos côté interprétation, mais pas désagréable malgré tout. On ne s’ennuie pas, il y a quelques chouettes effets visuels et Morricone signe un bien beau score épique.
Million dollars mystery (1987) : Pas vu.
Call from space (1989) : Pas vu.