Punaise... faut le voir pour le croire!!!
Manolito ta critique fait de toi l'homme le plus spirituellement bon de ces lieux!!!
Meltingman a parfaitement introduit la chose, mais je crois qu'il est difficile de retranscrire avec réelle fidélité l'imbécilité profonde de ce film HI-LA-RANT, et au fond terriblement déprimant. Une sorte de grand huit de sentiments.
Si vous aimez le rire du désespoir c'est pour vous.
Autant l'artisanat mobilise un minimum de respect d'habitude, autant là franchement... l'amateurisme outrancier des "comédiens", l'imbécilité des situations, le ridicule crasse du discours hérité de sainte thérèse de lizieux est tout bonnement HALLUCINOIDE... à aucun moment on ne sent quelconque distance sur la matière. Le mec est à fond. En même temps c'est ca qui est drole... ou à pleurer c'est selon. En tous cas la qualité de DECADENCE c'est qu'on passe sans cesse du rire au questionnement incessant sur le spectacle acceptable de la nullité dans ce qu'elle a de plus brutale, celle qui sans moyen veut quand même exister à tous prix... et ca, ca mets vraiment mal à l'aise, ca oui mais faut l'aider.
Pour l'amateur de bis étrange... bah putain.
Le poème récité par JCG sur l'agonie du travlo relève tout simplement de l'anthologie (je revais d'être un oiseau pour emporter sur mes ailes le bonheur de la vie... sentir l'air du ciel sur mon corps... qui a commis des erreurs ? papa ! ENORME)
J'adore la fin avec la chanson improvisée sur le canapé avec la chanteuse... on ne saura jamais ce que ca fout là et le psy qui lui file la sainte bible en lui disant que tout ce qui est dedans est VRAI. M'enfin c'est du craquage en règles là. Y a plus de mots.
Quelque part entre T'AIME pour le message humaniste, le film de vacances du centre aéré du p'tit dernier et la Suisse. C'est à dire loin.
Enfin faut le voir AUCUN DOUTE.
A noter que le réalisateur-producteur-scénariste pousse la chansonnette sur le générique de fin dans un trip techno tunning du meilleur effet. "C'est la décadence dans nos âmes, dans nos têtes".

Limite syndrome de la tourette quand même...
PS : je crois que je suis fan de l'acteur blond ligoté qui fini scalpé et qui dans la campagne ensoleillée crie "mais c'est l'enfer ici"
