Ichi the Killer - Takashi Miike - 2001
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Re: dvd Ichi the Killer - Takashi Miike - 2001
Annoncé en bluray par media blasters le 31 mars 2009 !!
Re: Ichi the Killer - Takashi Miike - 2001
En Blu-Ray / 4K chez Carlotta le 18 février 2025.
http://www.bluray-mania.com/dvd-blu-ray ... iller.html
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Re: Ichi the Killer - Takashi Miike - 2001
C'est bien ce que je craignais : cette édition n'apporte rien de neuf, et l'UHD est inutile avec ce genre de source problématique.
https://testsbluray.com/2025/03/06/test ... the-killer
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Re: Ichi the Killer - Takashi Miike - 2001
Je prendrai le Blu-Ray car il surpasse quand même le DVD, mais effectivement l'UHD pour un tel film c'est de l'overkill.
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Re: Ichi the Killer - Takashi Miike - 2001
Un film marquant de ma cinéphilie, la découverte qu'un autre monde existait, exotique, fascinant... et particulièrement frappadingue. 25 ans plus tard, Ichi the Killer conserve toute sa puissance visuelle et thématique, ainsi que son aura sulfureuse tant il se complait à assumer sa violence, de la plus grotesque à la plus crue (surtout envers les femmes). Mais c'est là son véritable sujet, la violence sous toutes ses formes, qu'elle s'exprime dans le harcèlement scolaire, la domination sociale ou sexuelle, le fantasme de vengeance réparatrice, la manipulation, processus auto-alimenté dans un cycle éternel. Tous les personnages sont violents ou violentés, ou les deux, dans un nihilisme profond qui ne laisse émerger de rares moments d'espoirs de fraternité (le repas avec Ichi ou le lien avec le gamin) que pour mieux les saper. Même le désir de satisfaction masochiste de Kakihara se verra finalement frustré dans une superbe conclusion de louse généralisée et déprimante.
Miike ne se laisse pas brider par des moyens techniques limités et développe son style de réalisation azimuthée, très expérimentale dans l'intro avant de se calmer... un peu. Bon, faut tolérer le rendu V-Cinema, mais on s'y fait, et cela n'empêche pas d'accoucher de séquences splendides (la poursuite au ralenti sur les toits avec la musique distordue, je l'ai matée en boucle à l'époque). L'univers des yakuzas lui sied toujours bien, avec ses marqueurs du genre qui lui permettent d'apporter une petite touche d'humour à l'horreur ambiante. Mais le film ne serait rien sans la solidité de ses acteurs, avec au premier plan Tadanobu Asano qui rayonne de charisme et parvient à rendre crédible un personnage totalement déglingué dont la proximité vestimentaire et buccale avec le Joker a été à juste titre remarquée.
Ichi the Killer n'a donc rien perdu de sa nature d'OFNI coup de poing que l'on destinera, encore aujourd'hui, qu'à un public averti.
Miike ne se laisse pas brider par des moyens techniques limités et développe son style de réalisation azimuthée, très expérimentale dans l'intro avant de se calmer... un peu. Bon, faut tolérer le rendu V-Cinema, mais on s'y fait, et cela n'empêche pas d'accoucher de séquences splendides (la poursuite au ralenti sur les toits avec la musique distordue, je l'ai matée en boucle à l'époque). L'univers des yakuzas lui sied toujours bien, avec ses marqueurs du genre qui lui permettent d'apporter une petite touche d'humour à l'horreur ambiante. Mais le film ne serait rien sans la solidité de ses acteurs, avec au premier plan Tadanobu Asano qui rayonne de charisme et parvient à rendre crédible un personnage totalement déglingué dont la proximité vestimentaire et buccale avec le Joker a été à juste titre remarquée.
Ichi the Killer n'a donc rien perdu de sa nature d'OFNI coup de poing que l'on destinera, encore aujourd'hui, qu'à un public averti.