le Blu ray US était vraiment chouette... dommage qu'en France, on doive se contenter d'un DVD qui arrive en 2017:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10315
Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
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Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
Bah je ne suis pas qûr que ce soit juste du dvd, la sortie BR est même quasi certaine, j'ai lu ça sur la page Facebook de l'éditeur :
"Pierre-Olivier Ville : Pourquoi pas en VHS tant qu'à faire ? Blague à part, s'il ne s'agit que de DVD, ce sera sans moi....
ESC Distribution : Mais non cher, vous aurez le choix !! DVD et/ou BLU RAY"
ça concerne Nuit de cauchemar, la nuit des verts géants et Soudain les monstres

"Pierre-Olivier Ville : Pourquoi pas en VHS tant qu'à faire ? Blague à part, s'il ne s'agit que de DVD, ce sera sans moi....
ESC Distribution : Mais non cher, vous aurez le choix !! DVD et/ou BLU RAY"
ça concerne Nuit de cauchemar, la nuit des verts géants et Soudain les monstres

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Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
tant mieux. Mais dommage qu'il ne nous l'ait pas annoncé...
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
En même temps, pourquoi ne pas avoir demandé ? 

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Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
Très bon spectacle certes complétement désuet aujourd'hui avec ces effets spéciaux dignes d'une série TV d'époque. Une série B qui vire légèrement au Z de par ces dialogues, ou le coté ultra caricaturale de la plupart de ces protagonistes.
La copie HD éditer par Movinside aide quand même pas mal a apprécier cette fantaisie. L'image n'est pas sans défaut de nombreux points blanc et quelques saleté sont bien présent. Mais en l'état le résultat est parfaitement à la hauteur. Pour un film de se calibre la HD offre beaucoup que se soit dans les scènes intérieurs ou extérieur, de nuit comme de jour, s'est très stable, avec un grain juste assez présent pour être proche d'un rendu pellicule.

Belle affiche d'époque a saluer pour l'effort qu'a fait l'éditeur a se niveau.
La copie HD éditer par Movinside aide quand même pas mal a apprécier cette fantaisie. L'image n'est pas sans défaut de nombreux points blanc et quelques saleté sont bien présent. Mais en l'état le résultat est parfaitement à la hauteur. Pour un film de se calibre la HD offre beaucoup que se soit dans les scènes intérieurs ou extérieur, de nuit comme de jour, s'est très stable, avec un grain juste assez présent pour être proche d'un rendu pellicule.

Belle affiche d'époque a saluer pour l'effort qu'a fait l'éditeur a se niveau.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
J'avoue que je ne suis pas un fan inconditionnel des films de Bert I Gordon, je trouve la plupart de ses films mal fichus et ennuyeux. "Soudain, les monstres..." est pourtant un des meilleurs que j'ai vus, avec son histoire intéressante qui permet de multiplier les situations assez originales et les attaques variées, dans une ambiance de siège rural assez réussi. L'interprétation est médiocre, la réalisation limite télévisuelle, les effets spéciaux parfois grossiers... Mais cela reste une honnête série B de Sf dans son domaine des attaques animales...
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Re: Soudain, Les Monstres... - 1976 - Bert I. Gordon
Revisitation sur le très beau Blu ray Kino Lorber ressorti récemment, avec un BD 50, commentaire audio de B.I.G, et interview très intéressante de l'actrice Belinda Balaski qui donne un éclairage complet sur son casting et le tournage du film.
J'aime beaucoup ce film, en effet parmi les meilleures réussites de Gordon. (pour lequel j'ai un faible, j'avoue). Si certains plans laissent à désirer - un budget as usual riquiqui ne permet pas de miracles - il y en a certains qui laissent bouche bée d'admiration ( notamment. Même en faisant un arrêt sur image, la composition et le trucage sont spectaculaires.
Balaski explique dans son segment qu'il fallait se battre avec des "peluches" de rats et quelle ne comprenait comment cela allait fonctionner à l'écran. Et que cela fait partie du métier d'acteur de faire croire à tout cela, auquel cas, il ne faut pas faire ce métier. C'est un discours de bonne tenue pour tous ceux qui crachent sur leur passé de série B voire Z, (ou ceux qui crachent sur ces acteurs). Je trouve honnêtement que tout le monde s'en sort plutôt bien, et qu'aujourd'hui, le discours sur les eaux polluées - et le plan final résonne d'actualité encore plus criante en 2024.
Gordon choisit une ile canadienne nimbée de brume automnale, assez énigmatique, perdue - ce qui confère une atmosphère particulière. le tournage en décors réels apporte un gros plus. Et pour 3 semaines de tournage, on a tout à l'écran et bien plus que ce que le budget laissait prévoir. Le pire étant l'arrivée imprévue de l neige pendant plus sieurs jours, et Gordon quia utilisé visiblement une sorte de lance flammes (expliqué par Belinda Balaski dans le bonus) pour faire fondre la neige autour du lieu de la caméra pour permettre les raccords.
Les personnages sont bien croqués : Ida Lupino (3 jours de tournage!) en femme marquée par son mari qui ne jure que par Dieu et ce qu'il apporte, Jon CYpher en obsédé de l'argent, et Marjoe Gortner en héros qui tabasse. Intéressant, d'ailleurs, car Gortner est un personnage ultra populaire dans les 70's aux USA, on a du mal aujourd'hui à comprendre son impact dans la culture populaire US. Sa présence ici était un atout pour AIP.
Au final une oeuvre B ( Grand Prix 1977 du Rex, il faut aussi noter!) de très bonne tenue, assez en avance sur son temps sur l'écologie. bricolée avec amour et ingéniosité malgré les limites du budget. Mélange d'effets mécaniques, transparences, incrustations... 88mn emballées au taquet par un génie du système D. J'aime.
A noter que le film fut le plus gros succès d'AIP à sa sortie, qui se haussa dans le top 30 des entrées. A tel point que le film effectua une ressortie en 1977, et faire autant que les ressorties de Blanche neige ou Alice au pays des merveilles de Disney.
En France, le film généra 348 099 entrées, se permettant de faire plus d'entrées que l'Inspecteur ne renonce jamais, entre autres.
Me reste à écouter le maitre, mort hélas l'année dernière à 100 ans, dans son commentaire audio!
J'aime beaucoup ce film, en effet parmi les meilleures réussites de Gordon. (pour lequel j'ai un faible, j'avoue). Si certains plans laissent à désirer - un budget as usual riquiqui ne permet pas de miracles - il y en a certains qui laissent bouche bée d'admiration ( notamment
Spoiler : :
Balaski explique dans son segment qu'il fallait se battre avec des "peluches" de rats et quelle ne comprenait comment cela allait fonctionner à l'écran. Et que cela fait partie du métier d'acteur de faire croire à tout cela, auquel cas, il ne faut pas faire ce métier. C'est un discours de bonne tenue pour tous ceux qui crachent sur leur passé de série B voire Z, (ou ceux qui crachent sur ces acteurs). Je trouve honnêtement que tout le monde s'en sort plutôt bien, et qu'aujourd'hui, le discours sur les eaux polluées - et le plan final résonne d'actualité encore plus criante en 2024.
Gordon choisit une ile canadienne nimbée de brume automnale, assez énigmatique, perdue - ce qui confère une atmosphère particulière. le tournage en décors réels apporte un gros plus. Et pour 3 semaines de tournage, on a tout à l'écran et bien plus que ce que le budget laissait prévoir. Le pire étant l'arrivée imprévue de l neige pendant plus sieurs jours, et Gordon quia utilisé visiblement une sorte de lance flammes (expliqué par Belinda Balaski dans le bonus) pour faire fondre la neige autour du lieu de la caméra pour permettre les raccords.
Les personnages sont bien croqués : Ida Lupino (3 jours de tournage!) en femme marquée par son mari qui ne jure que par Dieu et ce qu'il apporte, Jon CYpher en obsédé de l'argent, et Marjoe Gortner en héros qui tabasse. Intéressant, d'ailleurs, car Gortner est un personnage ultra populaire dans les 70's aux USA, on a du mal aujourd'hui à comprendre son impact dans la culture populaire US. Sa présence ici était un atout pour AIP.
Au final une oeuvre B ( Grand Prix 1977 du Rex, il faut aussi noter!) de très bonne tenue, assez en avance sur son temps sur l'écologie. bricolée avec amour et ingéniosité malgré les limites du budget. Mélange d'effets mécaniques, transparences, incrustations... 88mn emballées au taquet par un génie du système D. J'aime.
A noter que le film fut le plus gros succès d'AIP à sa sortie, qui se haussa dans le top 30 des entrées. A tel point que le film effectua une ressortie en 1977, et faire autant que les ressorties de Blanche neige ou Alice au pays des merveilles de Disney.
En France, le film généra 348 099 entrées, se permettant de faire plus d'entrées que l'Inspecteur ne renonce jamais, entre autres.
Me reste à écouter le maitre, mort hélas l'année dernière à 100 ans, dans son commentaire audio!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?