
Je craignais une histoire complexe et incompréhensible à base d'intrigues politiques sur un fond de SF démodée, et je découvre un livre qui se dévore d'une traite, où tout est clair, sans que le lecteur ne soit jamais largué, un monde présenté subtilement et progressivement en évitant le côté encyclopédique, des personnages qui existent instantanément, des idées de malade (les combinaisons recycleuses de transpiration, les vers des sables longs de plusieurs kms), et un double niveau de lecture (Herbert raconte la guerre d'Irak avec 50 ans d'avance : l'Empire, l'Epice, les Fremens/les USA, le pétrole, les Irakiens).