aujourd'hui.ma a écrit :Le réalisateur syrien Mustapha Al-Akkad, blessé mercredi dans un attentat perpétré contre l'hôtel Hyatt à Amman, est décédé vendredi, ont indiqué ses proches.
Grièvement blessé au cou et ayant perdu beaucoup de sang dans l'explosion, Mustapha Al-Akkad est décédé à l'hôpital, selon les mêmes sources. Al-Akkad (68 ans), l'un des réalisateurs arabes les plus connus à l'étranger, se trouvait en Jordanie pour assister à un mariage à Aqaba (sud). Il avait vu sa fille Rima (33 ans), tuée sur le coup dans l'hôtel Hyatt où un kamikaze a détonné sa bombe.
Il était connu pour plusieurs réalisation dont ses films Arrissala et Omar Al-Mokhtar. Son décès porte à 57 le nombre de personnes tuées dans le triple attentat d'Amman.
La nouvelle vient de tomber. Le réalisateur du film "Le message" avec Anthony Quinn, vient de décéder des suites de ses blessures.
RIP...
jason13thh a écrit :La vue subjective avait déjà été utilisée dans Black Xmas en fait.
Faudrait plutot demander à Carpenter si c'est pas une reference evidente au Peeping Tom de Michael Powell, plutot que de faire reference à un slasher assez anecdotique, non ?
Je suis assez surpris de voir qu'autant de personnes dénigrent "Hallowen" !
En matière de lsasher celui reste tout de même une référence, bien plus soigné et impréssionnant que la majorité des slashers qui ont suivit après.
L'ambiance est unique, on découvre à chaque nouvelle vision des plans que l'on avait pas remarqué la fois précédentes (le visage de Michael Myers se refletant dans une vitres ou bien la silhouette apparaissant dans l'ombre d'une pièce), les meutres sont excellents, le rythme est très soutenu (Hallowen, chiant ? certains slashers comme le pourtant très bon "The Burning" mettent près d'une heure à démarrer ! ), les personnages assez sympa (un peu moins con que dans les autres prod du même genre) et enfin la musique est excellente.
Tout à fait d'accord avec Dragonball, Halloween est le seul slasher que je reregarde et reregarde et reregarde... je reste beat d'admiration devant un tel monument de mise en scene. Mais bon mes deux Carpenter preferés sont Assault on Precinct 13 et Halloween. Ils risquent pas de vieillir, ces deux là.
rigolo je pensais moi aussi qu'Halloween etait plus fédérateur que ça...
Sans conteste un de mes Carpenter préféré, l'un des plus simple mais c'est ptet ce qui en fait toute la qualité et l'efficacité à mes yeux. La musique, la mise en scène, donald pleasance est excellent et Myers... quel charisme !! l'icone du tueur invincible est quand même né avec lui. C'est un régal. Et cette fin !!! finalement le 2 l'affaiblit un peu rétroactivement mais si on se remet dans les conditions de l'époque elle est totalement traumatisante ! j'en suis fan.
Alors oui il a pas mal vieilli, est très lent, n'est pas gore pour un sou et ne surprend plus grand monde aujourd'hui...
Reste pour moi un plaisir esthétique de tous les instants et dont je me delecte très régulièrement.
j'aime bien le 2 et le 4, pas vu le 3 et le 6, aime un peu le 7 ( mais je n'ai jamais supporté la fin qui bien que novatrice est sacrilège à mes yeux : on NE TUE PAS myers !!!!!!!! ) et chie sur le résurection ( même si y a de très beaux plans de myers dedans).
Je n'ai pas trés accroché sur Halloween. Il faut dire qu'aprés avoir vu des tas de slashers teen-movies qui ont copié ce modéle, je me suis dit que bof, ce n'est pas si extravagant. Un tueur qui se reléve toujours de ses mortelles blessures et une "final girl" propre sur elle, ce sont des éléments qui sont officiellement devenus des stéréotypes a dénigrer.
En clair, Halloween, premier titre du nom, a, a mes yeux, mal vieilli.
Il est amusant de revoir "Halloween" - oui en ce moment, je dépoussière un peu mes étagères ! C'est assez étonnant de voir qu'on sent le carpenter un peu opportuniste sur ce coup ! Alors que son "Assaut" est fait très sérieusement, on le sent loucher sur les mode des films de psycho-killer et des films de College. Il y a de nombreuses scènes de comédie marrantes, entre les 3 filles notamment. Des scènes qui font un peu office de remplissage, mais qui ne sont jamais ennuyeuses. Le dernier tiers est le plus efficace et, tout au long du film, Carpenter multiplie les astuces de cadrage, éclairage, mises en scène, apportant des trouvailles vraiment innovantes en matière de films d'horreur. Et en même temps, on sent qu'il ne prend pas ça très au sérieux. Bref, un Carpenter qui reste une réussite et se revoit assez bien. Il y a vraiment une façon de poser toute une mythologie totalement américaine, sans doute fortuite, qui le rend toujours fascinant... On peut aussi s'amuser à imaginer Cushing à la place de Pleasance comme cela avait été prévu initialement : cela aurait donner un tout autre film !
J'ai aussi été agréablement supris par le DVD français : vo 5.1 très agréable, copie lumineuse, asse propre, bien définie. Pour un vieux disque qui a fait toutes lmes promos de France, il tient toujours bien le coup !
Manolito a écrit :On peut aussi s'amuser à imaginer Cushing à la place de Pleasance comme cela avait été prévu initialement : cela aurait donner un tout autre film !
L'impact du film aurait probablement été décuplé, beaucoup plus sombre.
Donald Pleasance est excellent dans "Hallowen" mais les traits émaciés et le regard dur de Cushing aurait surement fait merveille dans le role du Docteur Loomis.
Le coté un peu ronbouillard de Donald Pleseance donne a son personnage un coté un peu comique, le docteur Loomis passant quelques fois un peu pour un illuminé !
Cependant, je l'aime bien comme ça aussi, ce docteur Loomis !
Modifié en dernier par Dragonball le sam. juil. 15, 2006 11:21 am, modifié 1 fois.
Le Loomis de Pleasance est formidable, obsédé, un peu divaguant, fou... Tous ses monologues sont extraordinaires. Son côté Siphoné a été très exploité dans les films suivants. Avec Cushning, ça aurait été plus rigoureux, plus dur, plus inflexible... Plus Van Helsing ! Ca aurait peut-être fait bizarre de le voir dans une histoire qui est à ce point ancré dans l'amérique par contre...
Je n'ai jamais trop accroché à ce film... Avec un prologue terrorisant en vue subjective, le film ronronne ensuite pendant trop longtemps en jouant à cache-cache avec le tueur. Certe, sa présence invisible plane sur tous les plans, mais au bout d'un moment je trouve ça lassant à la longue, car finalement il ne se passe pas grand chose dans ce HALLOWEEN, et le final n'est pas suffisament éprouvant pour jusitifer toute cette attente.
On ne s'en rend pas bien compte en France où nous n'avons jamais eu qu'une seule édition de ce film, mais, ailleurs, il s'agit sans doute d'un des films les plus réédités. Pour les francophones, pas le choix, l'édition Opening reste la seule satisfaisante, malgré son nteractivité rikiki et l'absence de la piste mono d'origine.
Pour les anglophones, je favoriserais le disque 25ème anniversaire avec notamment la piste anglaise mono d'origine, un documentaire d'une heure et demi et le commentaire par Carpenter et Debra Hill. Toutefois, cette édition s'est vu reprochée : 1 - l'absence en bonus du montage télé du film (fait contre les intentions initiales de Carpenter, mais contenant des scènes inédites) ; 2 - certaines scènes auraient vu leur colorimétrie légèrement retouchée pour cette édition - quoique, cela a beaucoup été dit à une époque, mais maintenant, il semble que ce transfert soit en fait correct. Un débat sans fin comme les aime le petit monde du DVD !
Un film que je ne me lasse pas de revoir. Une mise en scène incroyable et diaboliquement précise. Donald Pleasence et excellent dans le rôle de Loomis (c'est justement son air un peu obsédé qui fait qu'on retient ce personnage, je ne suis pas sûr que Cushing (grand acteur au demeurant) aurait été un meilleur choix).
La mise en scène lorgne sur Psychose (en particulier dans le sens où ce sont deux exercises de style, deux films de pure mise en scène) mais en jouant habillement avec cette référence :
- Laurie s'approchant de la maison est filmé de la même façon que la scène doù la soeur de Janeth Leigh s'approche du motel Bates
- La scène du placard à la fin d'halloween peut se comparer à la scène de la douche de psychose...).
La référence est assumée puisque, si je ne dis pas de bétises, le Dr Loomis doit son nom à un personnage du film de Hitchcock.
Après avoir vu Halloween un bon paquet de fois, je l'ai enfin vu sur grand écran, il y a quelques années à la cinémathèque (malheureusement dans une mauvaise copie) et mon plaisir était décuplé (comme quasiment tous les carpenter, le film doit se voir sur grand écran (dieu que j'aimerais voir the thing au ciné).
Il reste un de mes films préférés que j'ai découvert vers 6-8 ans (quelqu'un sait en quelle année il est sorti en vhs pour la 1ere fois ?) et qui m'a marqué défiitivement. Je suis instantanément devenu fan de Carpenter.
Dans les suites, j'aime bien le 2 qui, sans atteindre la force et la qualité de mise en scène du 1er, reste un très bon slasher (ce que j'aime surtout c'est l'idée qu'il se déroule la même nuit que le 1er et la dernière demi heure à l'hôpital). Le 3 est très bon aussi, avec une bonne ambiance et une supperbe B.O. (une de mes préférée de Big John) et un chouette final, très 50's, qui fait froid dans le dos.
Manolito a écrit :- l'absence en bonus du montage télé du film (fait contre les intentions initiales de Carpenter, mais contenant des scènes inédites)
des scènes tournées par carpenter quand même, pendant le tournage de H2.
Pour la colorimétrie, je préfère celle de l'édition Limited d'AB. De toutes façons, je l'ai en 3 éditions différentes ce film et ce n'est pas mon Carpenter préféré en +.
Teisn en parlant de la version longue d'Halloween, jadis paru chez Anchor Bay, il me semble qu'elle n'est ni incluse dans le triple DVd Z1 sortie récement, ni dans sa version Z2.
Un peu dommage quand même, ça aurait été sympa que cette version soit disponible avec des STF.
Edit : Ah ben Manolito en parle 2 posts au dessus en fait !
Je n'ai pas le souvenir dans la version longue d'avoir vu Michael Myers à visage découvert, en tout cas pas de facon claire et nette. Le concept etant justement, pour Carpenter, que le personnage soit une forme indéfini sous laquelle se cache le mal à l'état pur. Le petit garcon ayant depuis bien longtemps terminé son existence et la coquille baraqué de Michael n'a plus rien d'humain.
