
Avant 1950, un vingtaine de films leur est consacré. Pas plus.
Les années 50, c'est une petite vingtaine en comptant les mexicains.
Dans les années 60, on passe à 25...
Les années 70 marquent un tournant avec quelques perles comme le Romero, le Jorge grau, le Bob Clark, Le Fulci (L'enfer...), sans oublier Messiah of evil dont on ne parle presque jamais

S'en viennent dans les années 80, tous les zombies italiens. Là, ça commence à déferler.
Dans les années 90, on commence à ne plus les compter avec près de 70 films.
Les années 2000, c'est simple, on ne les compte plus, ils ont pris le dessus sur la race humaine et en plus ils sont contaminés !

Après pour répondre à Superfly plus haut concernant le peu d'intérêt des scénarios et la recherche du stress, je pense que c'est aussi l'un des problèmes. Les jeux vidéos sont devenus un marché énorme tant et si bien qu'on fini par rechercher au cinéma les sensations éprouvées sur une console.
Je pense que c'est impossible. Aucun film n'amènera la montée d'adrénaline que procure un jeu video, tout bêtement parce que le niveau d'interactivité n'a rien à voir.
Les sensations d'un films et celles d'un jeu auquel on participe activement, ne sont en aucun cas les mêmes. ELles ne sont même pas comparables.
Pour moi, le cinéma reste le cinéma, et non un jeu vidéo filmé dont on est forcément à la base, exclu.
C'est aussi pourquoi, un scénario me paraît important. Après, on peut parler de REC, mais si le film possède un scénario assez mince, il peut au moins se targuer d'avoir un concept.
Ensuite, on cite Mutants. Soit. Mais Mutants, sans être un film de zombies à part entière, pique lui aussi à droite à gauche.
Et puis le cinéma n'est pas non plus une science exacte. Il y a heureusement de bons films avec des scénarios minces, et des mauvais avec de bons scénarios.
Après, si on en revient à une histoire de "toujours plus, pourvu qu'on ai l'ivresse", je pense que ça ne marche que très rarement. Et là, on en revient la plupart du temps aux jeux vidéos, lesquels (j'ai rien contre eux) sont venus contaminer ce genre, comme beaucoup d'autres qui ne sont plus que des "shoot them' up!" couchés sur pellicule.
Et moi devant un "doom like" filmé, ben, je m'y emmerde.
Alors, je comprends que ce soit le truc de certains. Je respecte et tout et tout, mais ce n'est pas le mien et je ne crois pas être le seul dans ce cas. Il est même possible, en plus de la "parodisation" du genre, que cette surenchère soit responsable de la lassitude éprouvée par certains.
Moi je veux du cinéma. Merde quoi, du cinéma ! (avec des acteurs, un réalisateurs, des idées, et tiens même aussi : un scénario si possible !).
