The Divide (2011) Xavier Gens

[Lord Taki]

Q&A @ Nice il y a quelques semaines:

http://vimeo.com/43197638

[Verhoeven]

L'histoire n'est pas révolutionnaire mais les sensations sont bien là, la catastrophe et les hommes en armure (qui ont un look terrible) mettent suffisement de mystère pour créer l'ambiance. Mystère que Xavier Gens à l'intelligence de ne pas éllucider pour le final qui permet au spectateur de rester à l'état de témoin. Tout y est, la montée de la haine, la parano, et surtout la clautrophobie que l'on ressent tout de suite. La mise en scène est au niveau, certains plans m'ont même impressionné. Un huis-clos efficace.
Moi qui avait un apriori assez négatif pour Xavier Gens (j'ai trouvé Hitman vraiment pourri !!) j'ai passé un bon moment, mais j'ai tout de même préféré la première partie. La seconde partant un peu dans tous les sens même si elle parvient à mettre une ambiance poisseuse de façon progressive. Un vrai plaisir de retrouver le trop rare Michael Biehn dans un rôle pas facile, en gros il passe son temps à hurler (soit de douleur, soit après les autres c'est selon). Milo Ventimiglia qui change radicalement de registre après Heroes. Et une Rosanna Arquette dans un rôle inouï, tout le temps rabaissée et victime des pires horreurs, et qui s'en sort à merveille. Un belle photo sombre et désaturée et un musique splendide de Jean-Pierre Taieb (compositeur que je ne connaissait pas) qui m'a rappellé un peu le travail de John Murphy pour Sunshine (on peut trouver pire comme comparaison).

[Lord Taki]

John Murphy et Clint Mansell ont été justement des références pour élaborer la BO. Cf le Q&A juste au-dessus.

[Cosmodog]

Une bonne baffe à laquelle j'étais pas préparé !
Adoré !

Nihiliste, glauque, barré, une vraie descente aux enfers !
J'aime particulièrement le fait que le film soit parsemé de zones d'ombres, sur l'environnement et sur les protagonistes. On a le sentiment qu'on pourrait tout aussi bien être assis au coin de la pièce avec les autres réfugiés et observer l'être humain atteindre ses limites sans en comprendre plus que ce qui nous est montré.

+ de grands effets apocalyptiques avec des moyens minimalistes.

Scotchant !!

Ahh, et puis retrouver Michael Biehn !

[Winston Z.]

Pas mauvais mais un peu trop glauque et déprimant pour mon petit palais délicat. J'en retient essentiellement la dernière scène et la musique qui l'accompagne, où comment teinter d'une certaine beauté le désespoir absolu...

[manuma]

Petite claque, de mon côté !

Le film évolue dans le très haut de gamme du secteur DTV. Des débordements gore parfaitement maitrisés, un petit budget remarquablement géré, une interprétation marquante (Biehn et Arquette dans leurs rôles les plus marquants depuis un petit moment) et une écriture très soignée, qui contourne assez bien la plupart des clichés de ce type de récit (alors que le début fait un peu peur dans ce sens) et me semble recouper certaines préoccupations de Frontière(s) dans sa vision d’une humanité bestiale. Vraiment, une excellente surprise pour moi qui n'avait pas été trop convaincu par Hitman et Frontière(s).

[antropophagus]

Le début est pas mal jusqu'au premier mort ensuite ça traîne méchamment en longueur jusqu'à un final guère convainquant malgré quelques sursauts de violence qui parviennent à maintenir un minimum de tension. Visuellement c'est assez soigné pour un huis-clos et la musique mélancolique renforce puissamment quelques scènes, mais niveau mise en scène je suis loin d'être convaincu. Au mieux c'est générique et souvent brouillon. Malgré la nostalgie Michael Biehn est objectivement loin d'être bon (il joue avec la même expression tout le long), Rosanna Arquette m'a fait plus pitié qu'autre chose et Ventimiglia est complètement sous exploité dans un rôle caricatural à souhait . Mais le vrai problème du film c'est qu'il ne raconte pas grand chose et que les personnages sont sans intérêt, difficile dans ses conditions d'en retenir quelque chose de positif. On va dire que si on le prend pour un DTV ça passe mais rien de plus. Ah si, c'est moins nul que FRONTIERE(S).

[san]

He bein !! ! ! je sais pas ce qu'il te faut ..

[Plisken]

OK super il y a Michael Bienh et son cigare. Et puis quoi d'autre.... je cherche, je cherche, j'ai cherché pendant 1h50 ... et le générique de délivrance. Xavier Gens : 3 films, 3 bouses ... allez hop on jette !

[Lord Taki]

Hitman a une histoire de création particulière.
Frontières je peux comprendre que cela ne plaise pas à tout le monde mais je trouve les critiques négatives très dures pour The Divide.

[Dragonball]

OK super il y a Michael Bienh et son cigare. Et puis quoi d'autre....

Rosanna Arquette traité comme une chienne, ce qui semble avoir excité pas mal de geeks qui feraient bien de consulter un psy !

[san]

OK super il y a Michael Bienh et son cigare. Et puis quoi d'autre....

Rosanna Arquette traité comme une chienne, ce qui semble avoir excité pas mal de geeks qui feraient bien de consulter un psy !

Retourne donc aux transformers ... on peut aimer ce film, comme les pinku eiga sans être un geek devant consulter un psy.

[Dragonball]

Ah visiblement t'as aimé !

J'espère que t'as pas usé trop de mouchoirs !

[Machet]

Rosanna Arquette traité comme une chienne, ce qui semble avoir excité pas mal de geeks qui feraient bien de consulter un psy !

haha, c'est violent !

[Superwonderscope]

Du Frontiere(s) light, en définitive.
J'ai bien apprécié la première partie du film et la mise en place des liens/tensions entre chaque personnage; Après, ça vire dans le n'importe quoi très très très long. 117 minutes pour ça, quand même. J'ai toujours du mal à voir, comme le pointe Dragonball de manière un peu brutale, des rôles comme celui de Rosanna ARquette. C'est l'impression perpétuelle d'exploitation depuis des décades, et que la vision de la femme comme objet n'a pas vraiment évolué. Il y a bien le contrepoint de l'autre jeune femme (j'ai oublié son nom) mais elle est tellement translucide que je m'en suis totalement désintéressé. Donc : la femme est au choix une pute, une victime, une ex-droguée ou une manipulatrice. Le final reste assez symptomatique (Eva, en plus, une référence biblique involontaire?)
Visuellement c'est assez intéressant et maitrisé au niveau du cadre, de la tension dans le premier tiers du film. Après... je décroche graduellement. Entre des idées qui s'arrêtent net, voire inutile au récit (en gros, on enlève la gamine, le film tient toujours la route), des messages éléphantesques (ah, le 9/11), le black de service qui crève rapidement... tout la progression vers la déshumanisation s"'avère ridicule. Et cette bordée d'injures permanentes à base de "faggot" me fatigue avec le perso du gars qui finit par se maquiller et s'habiller en nuisette, on est en pleine ligne directe avec ce qu'il a mis dans la bouche des protagonistes de Frontiere(s) - j'ai ressenti une certaine gêne quant à ce qu'on lit d l'ensemble.
Idem pour le contexte politique : on s'en contrecarre totalement et au bout d compte, le film n'avance plus dès lors qu'ils sont scellés. ça vire à la caricature grotesque et là, j'ai décroché.

BD français de qualité très sympathique. Visuel léché, très belle définition, jolis contrastes... et une piste DTS HD MA 5.1 qui fera plaisir aux audiophiles, et la mise en avant de la zique de Taieb qui m'a quand même fait penser tout le long à autre chose, j'arrive pas à me dire quoi...
l'interview de Gens m'a littéralement endormi
pas vu les autres bonus