Génération PROTEUS - Donald Cammell (1977)

[eric draven]

très interessant l'influence ROSEMARY'sBABY sur tout le film, même l'affiche jusque dans son slogan est un echo au film de Polanski.

Est-ce qu'il est possible que le film soit sorti en belgique a l'époque sous le titre LA SEMENCE DU DEMON? parceque je l'ai longtemps connu sous ce titre? ...ou lors d'un passage télé y'a une eternité peut etre? (c'etait pas passés dans "l'avenir du futur" ça???)

Il était passé en effet ds L'avenir du futur... Grd moment de mon enfance.
Par contre, il me semble qu'il soit passé alors sous le titre Generation proteus. Il était passé une autre fois a la TV un soir.. tjs ds mon enfance.. par contre, je ne sais plus sous quel titre...

[milton arbogast]

j'ai vu hier un episode fabuleux des SIMPSONS, version Halloween, avec une parodie/mix entre 2001 L'ODYSEE DE L'ESPACE et GENERATION PROTEUS, un ordinateure menager façon HALL 9000 s'occupe de toute la gestion du 1094 Evergreen Terrace,Springfield,USA.
Il parle avec la voix de Pierce brosnan et il tombe bien entendu amoureux de marge et zigouille Homer pour avoir les mains libre.
Merveilleux!
Question: c'est quand même un peu pour les gamins les SIMPSONS ou bien y'a que les trentenaires qui les matte?
Parceque pour capter 2001 et PROTEUS, faut pas être de la génération HARRY POTTER!

[Stilleben]

Désormais disponible en z2, exclusivité Bénélux : il est sorti en même temps que Dracula A.D. 1972. Donc dispo sur dvdfolies :
http://www.dvdfolies.be/dvdfolies/aff_p ... roduit=dvd

[KX69]

“Génération Proteus” est excellent film qui me semble–t-il est injustement tombé dans l’oubli.

Mélange de thriller et de science fiction, il tient en haleine jusqu’à sa conclusion, porté par une atmosphère anxiogène tout à fait réussie et l’interprétation tout en nuance de Julie Christie.

On ne peut s’empêcher de songer à « 2001 l’odyssée de l’espace » : Proteus IV, ordinateur désireux d’aller jusqu’au bout pour assouvir sa soif de connaissance et de se libérer de son enveloppe de métal, intelligence bio-electronique si logique et raisonnée qu’elle s’oppose immédiatement aux desideratas de ses concepteurs ne fait pas de différence entre le bien et mal et devient quasi-psychopathe. Il est évidemment proche de Hal, mais la réalisation, froide à escient, la musique et enfin une séquence de « trip spatial » renvoient également au film de Kubrick sans abandonner pour autant sa personnalité propre.

L’extension que fabrique Proteus IV pour agir dans le monde humain, sorte de bras mécanique géant, aurait pu aisément verser dans ridicule mais ici ajoute à la dimension cauchemardesque du film.

Malgré une conclusion à mon goût un poil décevante, “Génération Proteus” si il n’est pas un chef d’œuvre absolu fait partie comme le dit Eric Draven, des meilleures oeuvres de SF des 70s.

[bluesoul]

Proteus, une nouvelle espece d'intelligence artificielle destinee a travailler sur des projets de recherches, semble avoir ses propres visees, ignorees de ses createurs. Il s'interesse notamment a l'epouse (negligee) de son "createur", actuellement en rupture avec ce dernier. Sa proie etant maintenant seule, et ayant tout control sur les mechanismes informatiques et de securite de la maison, Proteus passe a l'action.

D’emblee, l’on est impressionne et decontenance par le film. Un film de « terreur scientifique » realise il y a trente ans qui grace a son audace et sa mise en image parvient a se situer en-dehors des reperts temporelle et pourrait presque avoir ete realise cette annee...S’il n’y avait pas ces floppy disques qui trainent de si de la...

Le film s’est meme au fur et a mesure des annees remit dans l’actualite par le concept de plus en plus present de « domotique », ou maison robotisee. Involontairement, l’omnipresence des camera et des systemes de surveillance donne au film une dimension encore plus inquietante de nos jours.

Sur un concept proche (mais different) de Colossus, le film se centre sur un champ plus intimiste, une seule proie a la machine, feminine de surcroit, transformant ainsi la machine en predateur sexuel!

Un film d’une rare intensite dramatique dans sa visualisation de l’affrontement entre machine et homme (femme).

Autant l’equipage (apparemment masculin) du Discovery dans 2001 etait enferme dans un vaisseau spatial, autant ici les lieux (familier) sont ceux d’une maison et la victime, une femme y est enfermee avec un violeur.

Une extraordinaire realisation et un fabuleux jeu d’acteur acheve de donner une touche « sinistre » a cette oeuvre avant-gardiste a cote de laquelle les visees du Skynet de Terminator passent pour archi-rebattues et plutot ringardes...

Si le sexe et la reproduction sont au coeur d’affrontement entre hommes et femmes, avec Demon Seed, un troisieme intervenant fait son apparition et menace la race humaine sur un terrain ou elle regnait en seule maitre. Ceci est peut-etre le l’aspect le plus sinistre, car «visceral» du film. L’affrontement aura lieu non seulement sur l’aspect «detruction», mais aussi «procreation».

Tout comme dans 2001, mention speciale a la « voix » de la machine et a l’etrange «humanite» qu’elle lui apporte. Et bien sur, chapeau bas devant l’extraordinaire performance de Julie Christie.

A voir, si l’on veut VRAIMENT avoir peur d’une machine...

Demon Seed : 5 / 5

[dario carpenter]

Pas de blu ray prévu pour la France avec plein de suppléments?

[Superwonderscope]

sortie en DVD only pour la France:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10673

[Cosmodog]

Le DVD était d’ailleurs dispo dans l’opé Fnac, à 5€ donc...

Je suis moins convaincu que les avis précédents en ce qui me concerne... oui pour l’ambiance, de l’ambition dans les intentions, mais le résultat n’est pas à la hauteur des enjeux soulevés, ne serait ce que parce que l’alliance contre nature de la chair et du métal nécessiterait la patte d’un Cronenberg pour accoucher ( ) d’une illustration convaincante. Ici le scénario tourne autour du pot, jouant d’artifices peu crédibles et d’explications fumeuses pour expliquer laborieusement comment accoupler l’impossible. OK l’utilisation de formes métallique géométriques géantes est un choix esthétique original et imagé pour Proteus 4, mais la simple plastique de Julie Christie ne suffit pas à apporter la dimension organique manquante a l’ensemble. Il n’est question de fusion que dans l’idee Initiale, mais jamais elle n’a lieu, intellectuellement ratée tant sa mise en œuvre est incompréhensible (un super cerveau artificiel peut bien comprendre l’univers, ça ne dit pas comment il peut bien se reproduire), a l’image de la scène de fin qui nie cette union de la chair et du synthétique par le choix étrange des SFX de justement ne pas rentrer dans cette voie.

[Manolito]

Je rejoins plutôt les sceptiques sur ce "Génération Proteus". Le film est d'une actualité brûlante, avec son intelligence artificielle rebelle et sa maison automatisée. La plupart du métrage fonctionne presque comme un home invasion, où c'est la maison elle-même qui envahit la maison - je me comprends !

Avec ce que cela implique de situations convenues, comme l'intrusion de Walter (joué par Gerrit Graham de "Phantom of the Paradise") dont on se doute qu'elle va mal se finir. La formule paraît claire, la première partie compose la révolte d'une machine en droite ligne du "Cerveau d'acier" et surtout de "2001, l'odyssée de l'espace" ; puis plus on avance vers le dénouement, plus on retrouve "Rosemary's Baby". Bref, des sujets déjà vus ailleurs. Il y a des trouvailles intéressantes (comme la forme du robot construit par Proteus) et d'autres passables qui rallongent le métrage, comme ses resucées de la Porte des étoiles empruntant encore beaucoup à "2001, l'odyssée de l'espace", et qui paraissent ici un brin gratuites. Julie Christie paraît un brin fade ici, comme elle est pratiquement seule devant la caméra durant tout le métrage. La scène de l'accouplement qui devrait être traumatisante est ratée, avec son pénis robotique de mauvais goût.

Après, c'est tout de même un film intéressant, avec des scènes réussies (comme la cuisine surchauffée ou l'attaque du robot avec le laser), des idées qui ont de l'avance. Mais on sent qu'il y avait le sujet d'un grand film, un vrai sujet de SF provocateur, qui n'est pas exploité à la hauteur.

Vu sur Amazon/Shadowz.