suoer dossier de DVD Rama:
http://www.dvdrama.com/rw_news-9756-.php
Three Extreme
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Vu le premier segment, "Box" de Miike donc. Emballé je suis, mais surtout d'un point de vue esthétique (c'est beau à en pleurer) et structurel. Maintenant, j'avoue avoir déjouer le "truc" dès le début, ça m'arrive pas souvent, alors là ça a m'a un peu dérangé, mais bon pas au point de faire mon malin non plus : la qualité est là, et une fois la "surprise" (ou non-surprise) passée, il restera effectivement un magnifique conte macabre comme le dit Phant0m.
Voilà, j'ai vu les 2 autres segments.
"Dumplings" : belle photo, belle musique. L'histoire en elle-même ? Intéressante, quoiqu'un peu baclée (mais je mets surtout ça sur le compte de la version courte).
"Cut" : le plus "surprenant" des trois, mais pourtant j'ai pas trop accroché. Je suis loin d'être détracteur de Park Chan-Wook à la base, mais là c'est clair qu'il leur donne du grain à moudre. C'est 100% esbrouffe, et pas grand chose de concret à se mettre sous la dent.
A la vision de ces deux courts, je réévalue "Box" qui est donc pour moi le plus réussi des 3 courts, et en même temps le moins "choc pour faire choc" (et c'est du Miike pourtant...)
Dans la globalité, je suis loin d'être subjugué par "Three... Extremes" donc. Le pari est relevé dans le sens ou on a bien 3 courts complètements différents à tout point de vue, mais je me demande vraiment si le mot d'ordre n'était pas de faire les histoires les plus choquantes possibles (ce qui expliquerait l'appelation "monster" ou "extreme") et tant pis si les histoires n'ont pas une réelle force dramatique (là encore, c'est le court de Miike qui s'en sort le mieux, ou du moins qui me touche le plus).
"Dumplings" : belle photo, belle musique. L'histoire en elle-même ? Intéressante, quoiqu'un peu baclée (mais je mets surtout ça sur le compte de la version courte).
"Cut" : le plus "surprenant" des trois, mais pourtant j'ai pas trop accroché. Je suis loin d'être détracteur de Park Chan-Wook à la base, mais là c'est clair qu'il leur donne du grain à moudre. C'est 100% esbrouffe, et pas grand chose de concret à se mettre sous la dent.
A la vision de ces deux courts, je réévalue "Box" qui est donc pour moi le plus réussi des 3 courts, et en même temps le moins "choc pour faire choc" (et c'est du Miike pourtant...)
Dans la globalité, je suis loin d'être subjugué par "Three... Extremes" donc. Le pari est relevé dans le sens ou on a bien 3 courts complètements différents à tout point de vue, mais je me demande vraiment si le mot d'ordre n'était pas de faire les histoires les plus choquantes possibles (ce qui expliquerait l'appelation "monster" ou "extreme") et tant pis si les histoires n'ont pas une réelle force dramatique (là encore, c'est le court de Miike qui s'en sort le mieux, ou du moins qui me touche le plus).
BOX (Takashi Miike)
Tres elegant cout de Miike, plein de poesie et de belle images, avec ce meme lyrisme present dans Auditon. L'histoire est tres interessante mais finit par etre un peu repetitif.
il est tres surprenant de voir a quel point Miike peut creer des scenes erotiques sans avoir recourt a la nudite, juste par les gestes simples de son actrice.
Box est un bon film, different de ce qu'on a eu droit de Miike dernierement, et qui merite d'etre revu pour etre mieux evalue.
***1/2
DUMPLINGS (Fruit Chan)
Grosse erreur de Fruit Chan de faire un long puis de recouper pour faire court, meme si j'ai pas vu la version longue, ce court metrage en souffre enormement. Histoire bacle, rebondissements rapide et mal prepare...
reste un sublime jeu d'actrices entre Myriam Yeung et Bai Ling, une superbe photo de Chris Doyle, excellente musique et une sensation generale que le film est certainement beaucoup mieux en version longue d'ou l'envie de voir cette derniere.
**1/2
CUT (Park Chan-wook)
je m'attendais beaucoup du segment de Park, alors j'ai automatiquement ete decu.
il est vrai que finalement c'est le segment le plus reussit, mais le fait de voir Chan-wook se sentir tres a l'aise avec la camera n'est pas vraiment bon signe, on retrouve alors beaucoup de mouvements camera gratuits a la Fincher ou la camera entre et sort d'objets...et ca devient agacant apres un moment.
La deuxieme reproche majeur que j'ai a ce court, c'est son twist finale ridicule qui fonctionne pas a cause de la mauvaise interpretiaton Byung-hun Lee (qui est d'habitude impecable).
Autrement dit, malgres ses defaults, Chan-wook opere toujours en genie, nous racontant une histoire folle, et jouant encore une fois sur les codes du film de la vengeance (le terroriste veux se venger du realisateur parce qu'il est un type bien), ce qui est surprenant ici, c'est l'excellent jeu sur l'humour noir qui contient quelques sequences absurdes hilarantes (la danse).
La structure du recit faisant un excellent parallele entre le debut (film) et la fin (realite) est tres reussite aussi.
Un bon Park, mais pas la hauteur de ses trois autres films, mais c'est demander beaucoup de lui quand meme.
****
Au finale, pas une reference dans le genre d'anthologie, Three Extremes reste une reussite totale, qui gagneras a etre revu plusieurs fois.
un bon film et un tres bon DVD tres cheap avec comme belle surprise, des sous titres anglais sur les bonus (making of).
***1/2 / *****
Tres elegant cout de Miike, plein de poesie et de belle images, avec ce meme lyrisme present dans Auditon. L'histoire est tres interessante mais finit par etre un peu repetitif.
il est tres surprenant de voir a quel point Miike peut creer des scenes erotiques sans avoir recourt a la nudite, juste par les gestes simples de son actrice.
Box est un bon film, different de ce qu'on a eu droit de Miike dernierement, et qui merite d'etre revu pour etre mieux evalue.
***1/2
DUMPLINGS (Fruit Chan)
Grosse erreur de Fruit Chan de faire un long puis de recouper pour faire court, meme si j'ai pas vu la version longue, ce court metrage en souffre enormement. Histoire bacle, rebondissements rapide et mal prepare...
reste un sublime jeu d'actrices entre Myriam Yeung et Bai Ling, une superbe photo de Chris Doyle, excellente musique et une sensation generale que le film est certainement beaucoup mieux en version longue d'ou l'envie de voir cette derniere.
**1/2
CUT (Park Chan-wook)
je m'attendais beaucoup du segment de Park, alors j'ai automatiquement ete decu.
il est vrai que finalement c'est le segment le plus reussit, mais le fait de voir Chan-wook se sentir tres a l'aise avec la camera n'est pas vraiment bon signe, on retrouve alors beaucoup de mouvements camera gratuits a la Fincher ou la camera entre et sort d'objets...et ca devient agacant apres un moment.
La deuxieme reproche majeur que j'ai a ce court, c'est son twist finale ridicule qui fonctionne pas a cause de la mauvaise interpretiaton Byung-hun Lee (qui est d'habitude impecable).
Autrement dit, malgres ses defaults, Chan-wook opere toujours en genie, nous racontant une histoire folle, et jouant encore une fois sur les codes du film de la vengeance (le terroriste veux se venger du realisateur parce qu'il est un type bien), ce qui est surprenant ici, c'est l'excellent jeu sur l'humour noir qui contient quelques sequences absurdes hilarantes (la danse).
La structure du recit faisant un excellent parallele entre le debut (film) et la fin (realite) est tres reussite aussi.
Un bon Park, mais pas la hauteur de ses trois autres films, mais c'est demander beaucoup de lui quand meme.
****
Au finale, pas une reference dans le genre d'anthologie, Three Extremes reste une reussite totale, qui gagneras a etre revu plusieurs fois.
un bon film et un tres bon DVD tres cheap avec comme belle surprise, des sous titres anglais sur les bonus (making of).
***1/2 / *****
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Allan Theo
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Quand j'ai vu le film à Sitges, il était présenté dans cet ordre.MovieRev a écrit :Quel sera l'ordre de présentation des 3 films en France ? Je serai curieux de voir les sketchs dans un ordre différent, en particulier celui qui semble annoncé par l'affiche (Dumplings, Cut et Box)
Ta pas le droit de prendre leNico la grenouille a écrit :Et surtout combien de copies de prévue ? 5 dont 4 pour paris ?
sans demander l'autorisation avant à Phantom."Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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Sur le DVD HK, c'était Box-Dumpling-Cut (du meilleur au moins bonAllan Theo a écrit :Quand j'ai vu le film à Sitges, il était présenté dans cet ordre.MovieRev a écrit :Quel sera l'ordre de présentation des 3 films en France ? Je serai curieux de voir les sketchs dans un ordre différent, en particulier celui qui semble annoncé par l'affiche (Dumplings, Cut et Box)
) 
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Allan Theo
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Dumplings : Plutôt étonnant pour du Fruit Chan. Du réalisateur, on avait en tête ses portraits de jeunesses urbaines. Ici, on est finalement très loin de l'agitation cosmopolite de ses précédents métrages. Pas vraiment horrifique, le film joue bien avec les codes de l'angoisse et de l'humour noir. L'histoire souffre assez clairement de quelques approximations, sans doute due à sa durée réduite, mais trouve des consonances sociales assez passionnantes. Bref c'est intelligent, bien mis en scène, plutôt flippant.
Cut : Du Park Chan-Wook pur jus. Pas mal de talent au service de pas grand chose. Il nous refait (le contraire nous aurait étonné) le coup de la vengeance sadique, violente et stylisée. Argument social lourdingue à la clé. Les amateurs du cocktail musique pompeuse, sang et sueur seront aux anges. Reste que son univers est toujours aussi photogénique, et son talent derrière la caméra assez indéniable (notamment quand il s'agit d'orchestrer des mouvements de caméras complexes et fluides), même si ca tourne parfois à l'esbroufe.
Box : Vrai surprise. Le Takashi Miike est finalement celui que j'ai préféré. Affichant une réelle ambition esthétique (ce qui ne surprend qu'a moitié de la part d'un cinéaste qui aura tourné tout et n'importe quoi), il nous convie à un segment placé sous le signe de l'onirisme. On aura rarement connu le nippon aussi à l'aise derrière sa caméra. Les paysages silencieux et enneigés se révèlent être le décor parfait pour ce conte entre la vie et la mort. Box, véritable théâtre de la cruauté, parfois grand guignol, achève cette anthologie asiatique avec brio.
xxx
A noter qu'il y a eu une véritable hemorrhagie au niveau de l'audience dès le début du troisièem sketch (le miike). Il doit commencer à se faire une réputation, parceque c'était assez impressionnant de voir le nombre de gens qui se barraient
.
Cut : Du Park Chan-Wook pur jus. Pas mal de talent au service de pas grand chose. Il nous refait (le contraire nous aurait étonné) le coup de la vengeance sadique, violente et stylisée. Argument social lourdingue à la clé. Les amateurs du cocktail musique pompeuse, sang et sueur seront aux anges. Reste que son univers est toujours aussi photogénique, et son talent derrière la caméra assez indéniable (notamment quand il s'agit d'orchestrer des mouvements de caméras complexes et fluides), même si ca tourne parfois à l'esbroufe.
Box : Vrai surprise. Le Takashi Miike est finalement celui que j'ai préféré. Affichant une réelle ambition esthétique (ce qui ne surprend qu'a moitié de la part d'un cinéaste qui aura tourné tout et n'importe quoi), il nous convie à un segment placé sous le signe de l'onirisme. On aura rarement connu le nippon aussi à l'aise derrière sa caméra. Les paysages silencieux et enneigés se révèlent être le décor parfait pour ce conte entre la vie et la mort. Box, véritable théâtre de la cruauté, parfois grand guignol, achève cette anthologie asiatique avec brio.
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A noter qu'il y a eu une véritable hemorrhagie au niveau de l'audience dès le début du troisièem sketch (le miike). Il doit commencer à se faire une réputation, parceque c'était assez impressionnant de voir le nombre de gens qui se barraient
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