Cosmodog a écrit :comte vonkrolock a écrit :
Peut-être juste remercier Harrison Ford qui d'une certaine façon a permis a se film d'exister, un excellent dealer
Gnè ???

Dsl s'était sur l'interview qu'il donne dans le DVD/BR et dont parle le papier dans le Mag les années laser de ce mois. Il revient sur un film qu'il avait en commun avec la star et qui n'a pas pu se faire pour divergence d'opinion sur le personnage jouer par Ford. Du coup il raconte ce qui s'est passé à un moment ou il était fiévreux et où justement la star lui donne des cachetons qu'il l'ont bien fait planer, cette première rencontre à moitié stone/cachetonnée et qu'il pensait raté avec Ryan Gosling.
En gros on comprend que certain film arrive comme ça, un peu par des heureux hasards. Bref l'excellence de ce film démarre dans cette rencontre un peu loufoque, indirectement parasité par Harrison Ford.
On sent bien que le cinéma de Nicolas Winding Refn n'ait pas que du cinéma à l'esbrouffe, même si je n'aime pas son Bronson faut bien lui reconnaitre un certain talent que bien peuvent prétende avoir (en gros Dahan est jalou

) et surtout une sacrée volonté d'aller jusqu'au bout. J'ai commencé à me matter le début du documentaire Gambler qui explique l'origine des suites de PUSHER et cela confirme bien qu'il n'ait pas un réalisateur qui se croit un génie mais qu'il a coeur d'essayer de rester intègre dans se milieux, s'est pas le nouveau messie. Juste un gars assez honnête pour rendre au spectateur ce que lui désire voir sur un écran et pas du cinéma ou il n'y a plus lieux ou place pour la réfléxion (FF

).
Si hier je n'avais pas eux le temps de m'épancher sur son DRIVE aujourd'hui j'avoue que j'en reste encore tous chose, film naïf, poseur, ultra appuyé... Tiens sa me rappel le cinéma à John Woo du cinéma qui ne va pas chercher dans la réalité, mais qui nous emporte dans un conte de fées moderne, d'ailleurs à plusieurs endroits le réalisateur le souligne.
La voiture du Driver emboutie celle de Perlman les phares reste en parfait état, passe devant les flics à visage découvert... Clairement ont est emporté dans une belle tragédie avec son personnage sort de Loup-Garou (là je reprend l'interview donné a Cannes par l'acteur) qui se transforme en monstre la nuit, il traine ça comme une malédiction. Une des scènes qui me restera le plus celle de l'ascenseur le dernier baiser avant un carnage meurtrier. Osling est parfait il joue tout en retenue (avec sa gueule de Droppy) et on comprend alors pourquoi il passe aussi inaperçu au milieu de la foule. Lorsqu'il enfile son masque (la veste au dos tatoué) il est tout autre et attire les regards (la scène dans la cafette au contoire), une parfaite machine sans la moindre émotion, le changement de ton est total.
Si le film ne méritais pas un telle enscencement au festival de Cannes, et qu'il n'est pas un chefs-d'oeuvre il n'en reste pas moins un film qui marquera la nouvelle génération. Bon dieu quel photo de Thomas Newton Siegel je pensait avoir tout vu de L.A. avec Michael Mann, mais là les vu aériennes de la ville de nuit
Quel film j'ai encore loupé en salle, même si s'était une année terne en terme de Fantastique, se film pourrait presque prétendre a jouer dans se genre.
Dernier petit bonus et merci a Wildsilde de penser a ceux qui apprécie cela, sur le BR on a droit a deux bande-annonces (VO-US et VF) en HD et spatialisé en 5.1 (2mn et 2mn20)

tous comme le menu sur le titre Nighcall

du tous bon un sans faute.