Pas désagréable mais pas de quoi se relever la nuit non plus... malgré le budget pharaonique, j'ai eu l'impression de me trouver devant une bonne grosse série b gonflée aux $. Méchants de pacotilles, des monstres partout, une histoire d'amour à la con, une fin ouverte. Voilà.
Curieuse composition avec une belle ouverture, un suspense sur l'ile bien mené avec des scènes expertement filmées. Bayona na toujours le chic de filmer le désastre humain et de coller sa caméra au cour de l'actionneur mieux capter les sensations des acteurs (la séquence de la bulle, en effet) (même si, bon, côté apnée, on "nage" en plein délire

. mais bon, le cinéma c'est aussi ça j'imagine!).
Ca a déjà été pointé, le moment déchirant de la mort du brontosaure sur le quai, ça m'a serré l coeur; Le seul moment vrai d'émotion dans le film, très beau.
La seconde partie est plus énigmatique. Le scénario en fait vraiment hommage à Frankenstein. visuel gothique à souhait (un côté presque Dracula sur les toits), et ce côté très opposition profane/sacré où la créature (qui m'a quand même fait un peu penser à un alien par moment) créé doit mourir sur le lieu de sa conception. Comme un retour aux origines, comme pour son créateur par ailleurs. C'est le bon point de cette 2e partie. Tout en ayant à l'esprit (quelle ironie) que la dernière partie du film semble reprendre des éléments de Carnosaur 1 et 2
Par contre, 128 minutes pour tout ça, c'est quand même très long. (aller jusqu'au bout of course, où visiblement le nouveau film largue donc les créatures dans la nature et donc
) Les deux leads n'ont aucun charisme (Howard court par ailleurs comme une tanche que c'en est ridicule, j'ai pas pu m'empêcher de rire en la voyant dévaler la colline!). Et les personnages secondaires sacrifiés. Les deux scientifiques (dont le gars disparait pendant une heure.. pourquoi? par ce que), Géraldine Chaplin, très digne, prend la porte... juste comme ça. le reste apparait comme de la chair à canon. même le militaire à la con est encore...un militaire à la con. Rien d'autre. C'est aussi en cela que j'ai ce sentiment de série B gonflée à hélium.
Curieusement, avec les premiers plans aériens de l'Ile; je me disais.... dommage que je n'ai pas vu le film au cinéma, sur ces airs de grandeur. ça a vite disparu au profit du'n blockbuster de bonne tenue technique (viva les animatroniques, aussi, sublimes), qui remplit son contrat d'explosions et streumons, mais c'est typiquement ce genre de spectacle qui me fatigue au bout du compte et que je n'ai pas vraiment envie de me déplacer pour voir. (il y a aussi le fait que je n'ai jamais été un fans de cette saga. J'admet toutefois que je crois en avoir vu le meilleur représentant hier soir.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?