CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Mlle Kinski dans ce film est d'une indescence érotique qui frise chez le spectateur le coït prématuré. Ô émois de mon adolescence !!! 

Se faire traiter de con par des imbéciles est un plaisir de gourmet.
"Les anglais sont timides, charmants et monotones. Un peu comme du veau de choix dans une assiette à fleurs."
Alexandre Vialatte
"Les anglais sont timides, charmants et monotones. Un peu comme du veau de choix dans une assiette à fleurs."
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
l'image du HD-dvd est sublime.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
J'aime beaucoup ce film, et j'en avais écrit une petite critique sur mon blog, à l'occasion d'un dossier sur la lycanthropie au cinéma:
"A la lecture du titre, il est facile de deviner qu'il n'est pas question de loup-garou dans La Féline, mais d'une femme se transformant...en panthère.
Alors, pourquoi en parler dans ce dossier consacré à la lycanthropie ?
D'abord parce que le film est remarquable; ensuite pour la simple et bonne raison qu'il est quand même représentatif de ce courant de films de loup-garou très à la mode dans les années 80: le sujet est en effet voisin de la lycanthropie puisque une fois de plus un être humain se transforme en bête dangereuse et carnassière.
Pour résumer l'histoire, les panthères étaient autrefois des dieux.
Paul (Malcolm McDowell) apprend à sa soeur Irena (Natassja Kinski) qu'ils sont les descendants de cette famille divine.
La jeune femme amoureuse d'un zoologue est alors victime d'un terrible dilemme: si elle perd sa virginité, elle redeviendra une panthère...
La Féline est assurément l'oeuvre la plus émouvante, la plus troublante et sensuelle de ma sélection. Paul Schrader qui réalise ici un remake du film de Jacques Tourneur, en y ajoutant quelques éléments, signe une oeuvre très différente de l'original de 1942.
Ce qui intéresse Schrader, c'est moins la dimension fantastique de l'histoire, que la puissance d'un amour impossible, la force du désir physique auquel les amants sont voués à succomber. L'amour nait dans l'esprit puis se propage dans le corps tout en niant le danger, et par une jolie métaphore le film évoque les liens que cette drole de "maladie" entretient avec la mort: Irena doit tuer pour redevenir une femme, mais elle s'y refusera, et restera à jamais une panthère, signant irrémédiablement la fin de l'histoire de deux êtres. Tel un amour qui se consume par lui même.
Plus qu'un film fantastique, La Féline est un poème étrange, triste et romantique, parcouru d'images superbes.
Et Schrader qui connait la sensualité, le charme "félin" des femmes, leur rend aussi un vibrant hommage à travers le personnage fragile d'Irena... Plus belle que jamais, Natassja Kinski incarne avec beaucoup de sensibilité une envoûtante féline."
"A la lecture du titre, il est facile de deviner qu'il n'est pas question de loup-garou dans La Féline, mais d'une femme se transformant...en panthère.
Alors, pourquoi en parler dans ce dossier consacré à la lycanthropie ?
D'abord parce que le film est remarquable; ensuite pour la simple et bonne raison qu'il est quand même représentatif de ce courant de films de loup-garou très à la mode dans les années 80: le sujet est en effet voisin de la lycanthropie puisque une fois de plus un être humain se transforme en bête dangereuse et carnassière.
Pour résumer l'histoire, les panthères étaient autrefois des dieux.
Paul (Malcolm McDowell) apprend à sa soeur Irena (Natassja Kinski) qu'ils sont les descendants de cette famille divine.
La jeune femme amoureuse d'un zoologue est alors victime d'un terrible dilemme: si elle perd sa virginité, elle redeviendra une panthère...
La Féline est assurément l'oeuvre la plus émouvante, la plus troublante et sensuelle de ma sélection. Paul Schrader qui réalise ici un remake du film de Jacques Tourneur, en y ajoutant quelques éléments, signe une oeuvre très différente de l'original de 1942.
Ce qui intéresse Schrader, c'est moins la dimension fantastique de l'histoire, que la puissance d'un amour impossible, la force du désir physique auquel les amants sont voués à succomber. L'amour nait dans l'esprit puis se propage dans le corps tout en niant le danger, et par une jolie métaphore le film évoque les liens que cette drole de "maladie" entretient avec la mort: Irena doit tuer pour redevenir une femme, mais elle s'y refusera, et restera à jamais une panthère, signant irrémédiablement la fin de l'histoire de deux êtres. Tel un amour qui se consume par lui même.
Plus qu'un film fantastique, La Féline est un poème étrange, triste et romantique, parcouru d'images superbes.
Et Schrader qui connait la sensualité, le charme "félin" des femmes, leur rend aussi un vibrant hommage à travers le personnage fragile d'Irena... Plus belle que jamais, Natassja Kinski incarne avec beaucoup de sensibilité une envoûtante féline."
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Mouais... j'en avais pas un très bon souvenir, et la nouvelle vision hier soir vient un peu réhausser l'ensemble.
Schrader semble beaucoup plus intéressé à trouver des angles de prises de vues puis de filmer N. Kinski à poil que de s'occuper de la cohérence de la narration.
La mise en scène est relativement sobre et, curieusement, ne dénote pas 30 ans après. Pas d'excès de kitscherie 80's tonyscottienne, par exemple. Le film apparait comme résolument moderne. Mais il doit beaucoup plus à la structure des décors et aux éclairages qu'au travail de Schrader, à mon sens. je ne sais pas s'il s'agissait du bon cinéaste pour cette approche psychosexuelle du mythe créé Par Tourneur/Lewton.
Avec malgré tout, j'avais pas tiqué à l'époque, un final assez curieux et qui est une vision de la sexualité féminine quelque peu machiste -et finalement très "Schraderienne" (les passerelles entre la religion, la culpabilité sur la sexualité, entre autres...) : mieux vaut la bête enfermée que la femme libérant ses instincts. Cette scène de domination masculine "je t'attache sur mon lit pour mieux te libérer" est très ambigüe sur sa signification.
Sinon, il reste quelques ambiances néo-noir bienvenues, de jolis mouvements de steadycam (la scène avec Annette O'Toole en jogging , effectivement), mais la réplication de la scène de la piscine, totalement ratée. Cette emphase sur les seins plats des héroïnes est curieuse : la scène où le soutif de Lynn Lowry qui pète est ri-di-cul-leuh et prête plus à rire qu'autre chose), la gratuité de celle avec Annette O'Toole à la piscine, sans parler de la nymphette KInski qui se déshabille en pleine nature rappelle celle de Rosalba Neri dans les Vierges de la Pleine Lune. Finalement, le bis n'est pas très loin
malgré les velleités mystico-neolougaresques du film, assez pompeuses.
Au finish, un film très luthérien comme Schrader les aime :" je te jette des tabous en pleine gueule mais surtout, je traverse pas le gué pour les franchir, hein."
Schrader semble beaucoup plus intéressé à trouver des angles de prises de vues puis de filmer N. Kinski à poil que de s'occuper de la cohérence de la narration.
La mise en scène est relativement sobre et, curieusement, ne dénote pas 30 ans après. Pas d'excès de kitscherie 80's tonyscottienne, par exemple. Le film apparait comme résolument moderne. Mais il doit beaucoup plus à la structure des décors et aux éclairages qu'au travail de Schrader, à mon sens. je ne sais pas s'il s'agissait du bon cinéaste pour cette approche psychosexuelle du mythe créé Par Tourneur/Lewton.
Avec malgré tout, j'avais pas tiqué à l'époque, un final assez curieux et qui est une vision de la sexualité féminine quelque peu machiste -et finalement très "Schraderienne" (les passerelles entre la religion, la culpabilité sur la sexualité, entre autres...) : mieux vaut la bête enfermée que la femme libérant ses instincts. Cette scène de domination masculine "je t'attache sur mon lit pour mieux te libérer" est très ambigüe sur sa signification.
Sinon, il reste quelques ambiances néo-noir bienvenues, de jolis mouvements de steadycam (la scène avec Annette O'Toole en jogging , effectivement), mais la réplication de la scène de la piscine, totalement ratée. Cette emphase sur les seins plats des héroïnes est curieuse : la scène où le soutif de Lynn Lowry qui pète est ri-di-cul-leuh et prête plus à rire qu'autre chose), la gratuité de celle avec Annette O'Toole à la piscine, sans parler de la nymphette KInski qui se déshabille en pleine nature rappelle celle de Rosalba Neri dans les Vierges de la Pleine Lune. Finalement, le bis n'est pas très loin

Au finish, un film très luthérien comme Schrader les aime :" je te jette des tabous en pleine gueule mais surtout, je traverse pas le gué pour les franchir, hein."

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Même avis, et pourtant je suis un méga fan du film, de Nastassja Kinski et de la BO de Moroder. Mais c'est vrai qu'il y règne un érotisme assez malsain et pas trop sexy (plutôt un bon point pour un film d'horreur). Les femmes ont l'air d'être punies pour leur sexualité débridée (la prostituée, la blonde coquine, Irena). Les seules victimes hommes le sont pour des motifs sans rapport avec le sexe. Enfin j'aime le film comme il est personnellement, mais c'est certain qu'il serait traité différemment aujourd'hui, autrement dit sans ce côté femme=salope=sexe=mort, mais qui fait aussi son charme... morbide.Avec malgré tout, j'avais pas tiqué à l'époque, un final assez curieux et qui est une vision de la sexualité féminine quelque peu machiste -et finalement très "Schraderienne" (les passerelles entre la religion, la culpabilité sur la sexualité, entre autres...) : mieux vaut la bête enfermée que la femme libérant ses instincts. Cette scène de domination masculine "je t'attache sur mon lit pour mieux te libérer" est très ambigüe sur sa signification.
Est-ce que c'est inspiré d'une mythologie existante ces hommes et femmes-panthères ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que la série True Blood a un peu repris à son compte ces créatures (ils les appellent "Were-Panthers"), et vu que ça se passe également en Louisianne et qu'ils se reproduisent aussi entre membres d'une même famille, je me suis dis...
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
il me semble d'ailleurs que dans le commentaire audio Schrader crédite le directeur artistique Ferdinando Scarfiotti en tant que co-réalisateur?Superwonderscope a écrit :Mais il doit beaucoup plus à la structure des décors et aux éclairages qu'au travail de Schrader, à mon sens.
toujours dans le commentaire audio Schrader considère le film comme un de ses plus personnels, même s'il n'en a pas signé le scénario..Superwonderscope a écrit :je ne sais pas s'il s'agissait du bon cinéaste pour cette approche psychosexuelle du mythe créé Par Tourneur/Lewton.
Avec malgré tout, j'avais pas tiqué à l'époque, un final assez curieux et qui est une vision de la sexualité féminine quelque peu machiste -et finalement très "Schraderienne" (les passerelles entre la religion, la culpabilité sur la sexualité, entre autres...)
mais le personnage de Malcom McDowell n'est-il pas justement "puni" parce qu'il a désiré sa soeur?Winston Z. a écrit :Les seules victimes hommes le sont pour des motifs sans rapport avec le sexe.

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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Il y avait bien les hommes-léopards (=panthères) en Afrique, mais c'était une société secrète dont les membres mutilaient les voyageurs avec des griffes et mâchoires factices afin de pratiquer un cannibalisme rituel. Il leur était ensuite bien commode d'accuser les léopards.Winston Z. a écrit : Est-ce que c'est inspiré d'une mythologie existante ces hommes et femmes-panthères ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que la série True Blood a un peu repris à son compte ces créatures (ils les appellent "Were-Panthers"), et vu que ça se passe également en Louisianne et qu'ils se reproduisent aussi entre membres d'une même famille, je me suis dis...
En dehors d'un chien, un livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans d'un chien, il fait trop sombre pour lire. - Groucho Marx
Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Je pense que c'est simplement une tendance de la bit-lit en général - n'oublions pas que True Blood est tiré d'une série de romans de Charlaine Harris, La Communauté du Sud chez nous. Dans la série des Anita Blake de Laurell K. Hamilton, qui a précédé d'une bonne décennie les aventures de Sookie Stakhouse, on trouve des loups-garous, mais également des panthères-garous, des rats-garous, des hyènes-garous, jusqu'à des cygnes-garous, etc. Tous les animaux peuvent y être déclinés en métamorphes.Winston Z. a écrit : Est-ce que c'est inspiré d'une mythologie existante ces hommes et femmes-panthères ? Je dis ça parce que j'ai l'impression que la série True Blood a un peu repris à son compte ces créatures (ils les appellent "Were-Panthers"), et vu que ça se passe également en Louisianne et qu'ils se reproduisent aussi entre membres d'une même famille, je me suis dis...
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
D'ailleurs, ça me rappelle une brève de comptoir consignée par Jean Marie Gourio :Stilleben a écrit :Tous les animaux peuvent y être déclinés en métamorphes.
"Si la lune était plus proche, on aurait des éléphants-garou".
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Un Blu Ray français prévu chez Elephant


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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Alors je n'avais pas fait gaffe à se tout petit post, qui n'a pas été beaucoup relayer par Devil. Mais aujourd'hui je l'est en main













































































Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)












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Re: CAT PEOPLE - Paul Schrader (1982)
Une review rapide des bonus de ce nouveau DVD/BR grosso modo ils sont gardés la plupart des excellents bonus du précédents à savoir le commentaire audio stfr, la BA cette fois ci elle n'est pas optimisé 16/9 -dommage-, les documentaires: entretien sur le plateau avec Paul Schrader (10mn) et son portrait intime (25mn) on été incluse dans les nouveaux bonus les interviews de la plupart du cast et techniciens dont le réalisateur et le compositeur Giorgio Moroder récentes (entre 5 à 10 mn par personnalités se qui donne d'après la jaquette une cinquantaine de minutes). La première partie d'un documentaire sur David Bowie par le journaliste des Inrockuptibles Christophe Conte, la deuxième étant sur le DVD/BR de Série Noire pour une Nuit Blanche. Une galerie d'image d'exploitation ainsi qu'un livret sur Bowie par Stephane Mesnildot des Cahiers du Cinéma complète le tous.
Une des belle caractéristique de ce nouveau disque s'est que l'ont a 3 interview à différentes époques du réalisateur (sur le tournage, plus tard pour la promo du DVD ou du LD...
et une très récente).
Alors se qui passé à la trappe (et se pourquoi je garde tout de même mon DVD Universal) l'interview de Tom Burman spécialiste du maquillage sur le film (11mn). Le petit documentaire sur les SFX avant/après comparaison sur l'écran bleu, les matte painting... (3mn) et l'interview de Robert Wise qui parle de Val Lewton (3mn).
Je n'est pas vérifié si la galerie proposée par ce combo est la même que sur le Universal par contre.

Une des belle caractéristique de ce nouveau disque s'est que l'ont a 3 interview à différentes époques du réalisateur (sur le tournage, plus tard pour la promo du DVD ou du LD...

Alors se qui passé à la trappe (et se pourquoi je garde tout de même mon DVD Universal) l'interview de Tom Burman spécialiste du maquillage sur le film (11mn). Le petit documentaire sur les SFX avant/après comparaison sur l'écran bleu, les matte painting... (3mn) et l'interview de Robert Wise qui parle de Val Lewton (3mn).
Je n'est pas vérifié si la galerie proposée par ce combo est la même que sur le Universal par contre.

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