Tu retrouves un peu la même phrase plus loin dans le film. A savoir quand Montand parle au (futur)chef des services secrets. Le mec lui dit "Faut pas vous laisser emporter par ce qu'on peut lire dans ces romans d'espionnage" et Montand répond un truc genre "Un roman d'espionnage n'est pas bon s'il ne contient pas une part de réalité.". "I Comme Icare" est par ailleurs lui-même l'illustration de cette phrase puisque grosso modo et comme tu l'as dit en ouvrant ce thread, le film traite sans le dire de l'assassinat de JFK. Le film est une fiction qui se base une réalité, un roman d'espionnage avançant la thèse d'un complot anti-JFK qui a toujours été occultée. L'"invention" dont parle Vian ne peut pas être crédible si elle n'a pas une base réelle et de fait, bien qu'elle soit une fiction vendue comme telle, elle ne l'est qu'en partie et cache une réalité inavouable.celia0 a écrit :le film s'ouvre sur cette citation de Boris Vian:
"Cette histoire est vraie puisque je l'ai entièrement inventée"
Je n'ia pas compris le sens de cette phrase paradoxale.
Quelqu'un peut m'expliquer?
Revu hier ce "I comme Icare". Ca faisait bien longtemps. Le film est toujours aussi intéressant et bien foutu. Les dialogues, l'enquête, l'expérience, tout ça c'est du très bon. Après, avec l'âge, je me rends compte qu'il y a tout de même quelques fausses notes mais rien de méchant. Rien qui pénalise vraiment ce film atypique et d'une grande qualité. Montand et comme souvent très bon et le final est admirable. Et puis j'ai reconnu Brigitte Lahaie pour la première fois hier soir ! Faut dire que la dernière fois que j'ai vu le film, je connaissais pas Brigitte !
