Shock - Mario Bava (1977)

[arioch]

Sans vouloir dire une connerie, et j'en dis malheureusement beaucoup, SCHOCK est le titre italie et il a ete change en SHOCK pour les Etats-Unis. Donc, si on a une copie anglaise du film, on a donc SHOCK. Maintenant, j'ai peut etre tout faux et, ça, c'est mon destin !

[Dorian Gray]

Il s'agit à l'évidence d'une copie américaine. Il est donc parfaitement logique que l'orthographe retenue soit SHOCK plutôt que SCHOCK. Ca n'apporte aucune garantie ni certitude quant au titre d'origine.

Edit : Je constate qu'Arioch partage mon point de vue.

[Stilleben]

Comment expliquez-vous alors que le master du DVD Mad présente un générique italien, et le titre en beau rouge SHOCK ?

[arioch]

Comment expliquez-vous alors que le master du DVD Mad présente un générique italien, et le titre en beau rouge SHOCK ?

Ben, comme on l'a dit, on a peut etre tort ! Hein !
Je crois que sur le site de l'ANICA, le titre est aussi SCHOCK.

Hop

[Xterminator]

et non pas SCHNOCK ....sinon l'edition australienne annonce : 92:30 min – PAL....dixit Rewind....

[Dorian Gray]

L'oeuf ou la poule... SCHOCK ou SHOCK... Je pense que je trouverai néanmoins le sommeil ce soir.

[Jarlow]

Ce film m'a vraiment laissé un gout d'inachevé, par la difference de niveau criarde entre, pour simplifier, la premiere moitié du film et la seconde. Tandis qu'on passe quasiment une heure à s'emmerder et à guetter les sequences oniriques, on fini le film cloué dans son fauteuil, terassé par l'ambiance oppressante, le montage parfait, le score impeccable. De maniere generale la thematique du film est assez interessante, pas totalement exploitée cependant ( notamment en ce qui concerne les rapports entre l'enfant et la dualité de l'image du pere ) ; les acteurs ne sont pas vraiment au niveau mais ne sont vraiment pas aidés par certaines lignes totalement insipides. Vu sur le dvd mad sur un téléviseur tres sombre, mais la copie m'avait l'air pas si mal.

[DEF666]

P'tite question aux connaisseurs : j'aurai voulu savoir si c'est dans ce film qu 'il y avait une scène avec un gamin qui se trouve dans une cave et qui joue avec une balle ou ballon contre un mur et qu'il entend des bruits ou des voix !!!!!!!!!!!!!!!! je sais c 'est un peu vague mais c'est des vieux souvenirs !!!!
Merci beaucoup pour votre aide



Ou si quelqu'un a une autre suggestion de film sur ce type de scène ???

[Dragonball]

P'tite question aux connaisseurs : j'aurai voulu savoir si c'est dans ce film qu 'il y avait une scène avec un gamin qui se trouve dans une cave et qui joue avec une balle ou ballon contre un mur et qu'il entend des bruits ou des voix !!!!!!!!!!!!!!!! je sais c 'est un peu vague mais c'est des vieux souvenirs !!!!
Merci beaucoup pour votre aide



Ou si quelqu'un a une autre suggestion de film sur ce type de scène ???

Non, il me semble que ça c'est au début de "A blade in the dark", de Bava fils.

[Manolito]

Tout à fait, c'est dans "La maison de la terreur"/"A blade in the Dark"...

[DEF666]

Merci les gars !!!!

J'étais pas tombé loin on passe d'un film du père à celui du fils !!!!

Thanks

[ZeitGeist]

qu 'il y avait une scène avec un gamin qui se trouve dans une cave et qui joue avec une balle ou ballon contre un mur et qu'il entend des bruits ou des voix !!!!!!!!!!!!!!!!

C'est dans E.T.

[Manolito]

Un film assez désarçonnant... D'un côté, cette histoire de possession/maison hantée peine à démarrer, à passionner, ses rebondissements oscille entre le n'importe quoi et le prévisible, les implications pseudo-incestueuses du début sont particulièrement mal amenées et évoquent de "L'exorciste" mal digéré... Et pourtant, c'est un film qui finit par vous prendre aux tripes, petit à petit, l'air de rien. On est admiratif du début à la fin face à la technique, l'invention des plans, les astuces visuelles, les transitions habiles... De ce point de vue, pas de chichi, on sent nettement plus la patte de Bava père derrière la caméra que celle du fils. La dernière demi-heure est hallucinante d'intensité, que ce soit dans la mise en scène incroyablement inventive et maitrisée ou dans l'interprétation possédée de Daria Nicolodi - et dans l'excellente musique très Goblinesque... Alors que c'est un film qui paraît relativement en rupture avec un certain style des Bava précédents (plus froid, plus contemporain), il paraît très précurseur des films de Fulci ou d'Argento du début des années 80 ("L'au-delà", "Ténèbres"...). Inégal, sans doute, bancal peut-être ; mais passionnant aussi !

La copie du DVD Opening est quand même fatiguée, avec ses couleurs et ses contrastes d'un niveau très fluctuants. Ca aurait été correct pour un passage sur le câble, mais pour un DVD Mario Bava est décidemment rarement gâté en DVD Français... On se console heureusement avec une version italienne comme on les aime... (ha, les bruitages des gifles )

[manuma]

Revu sur le DVD de Mad. Le film m'avait filé une jolie trouille lorsque je l'avais découvert sur la 5 et j'étais assez excité à l'idée de le revoir. Verdict : ce n'est pas un grand Bava comme dans le souvenir que j'en avais mais c'est quand même du très bon Bava. Il lui manque quelque chose du côté du scénario, une pourtant intéressante variation sur L'Exorciste, mâtinée d'un soupçon (volontaire ou non je ne sais pas, les 2 films étant à peu près de la même époque) de Carrie. Je trouve de mon côté que l'on rentre très vite dans le vif du sujet. Ca, j'apprécie, comme j'aime également bien la première partie du récit. Ce qui me gêne plus, c'est ce déséquilibre entre l'exposition de l'intrigue, plutôt posée, et le basculement dans l'horreur de la dernière demi-heure, où tout s'enchaine très vite.

Autrement, comme Manolito, j'ai trouvé la mise en scène d'une épatante inventivité (la séquence avec l'ombre fantomatique dns la cave, à la fois poétique et techniquement impressionnante : c'est vraiment du grand art) tout en tranchant assez nettement avec le reste de son oeuvre (hormis peut-être Cani Arrabbiati). On n'est plus dans la surcharge de couleurs, le trip semi-onirique des classiques du maestro, ici c'est beaucoup plus sec, plus froid.

[dario carpenter]

Et pourtant, c'est un film qui finit par vous prendre aux tripes, petit à petit, l'air de rien. On est admiratif du début à la fin face à la technique, l'invention des plans, les astuces visuelles, les transitions habiles... De ce point de vue, pas de chichi, on sent nettement plus la patte de Bava père derrière la caméra que celle du fils. La dernière demi-heure est hallucinante d'intensité, que ce soit dans la mise en scène incroyablement inventive et maitrisée ou dans l'interprétation possédée de Daria Nicolodi - et dans l'excellente musique très Goblinesque... Alors que c'est un film qui paraît relativement en rupture avec un certain style des Bava précédents (plus froid, plus contemporain), il paraît très précurseur des films de Fulci ou d'Argento du début des années 80 ("L'au-delà", "Ténèbres"...). Inégal, sans doute, bancal peut-être ; mais passionnant aussi !

J'ai revu le film avec plaisir, un des Bava que je préfère finalement, angoissant, malsain, porté par une Daria Nicolodi qui se donne vraiment et des plans imaginatifs en effet...petit bémol pour la musique qui ne colle pas toujours à l'action mais ça reste dans le haut du panier de la filmo de Mario Bava, en ce qui me concerne.
Pas de Blu Ray?? Le dvd Mad Movies se fait vieux...