Pô d'accord
Masters of horror : Episode 1 / Incident On and Off A Mountain Road
de Don Coscarelli (Phantasm, Bubba Ho Tep) / Scénario de Don Coscarelli et Stephen Romano
Basé sur la nouvelle de Joe R. Lansdale du même titre, cet épisode oppose Ellen (Bree Turner), une jeune femme apparemment sans défense à Moonface, un serial killer fou et difforme. À travers divers flashback, on découvre peu à peu que la jeune femme n’est pas si inoffensive ou innocente qu’elle le prétend. Entraînée par son mari grossier, Bruce (Ethan Embry) à survivre dans des situations dangereuses; ce dernier lui apprennant à manier n’importe quel objet comme une arme, Ellen devra mettre en application tous ces enseignements dans une situation bien réelle. En définitive, enchaînée au sol de la cabane de Moonface avec un répugnant compagnon de cellule (Anghus Scrimm), elle devra se battre contre le temps pour se libérer au risque de connaître un horrible sort.
Vu hier soir... ça commence par un très beau générique qui vous met dans le bain tout de suite : Mystère - Violence - Sang - etc...
Si les 12 autres moyens métrages sont de la qualité de ce premier, ça va être une bombe pour tous les amateurs de films fantastiques à tendance gore et sans concession.
Admirablement joué et mis en scène, le film de Don Coscarelli fait dans le "Survival" pur et dur, ne s'embarasse pas de chichis et va à l'essentiel. Originalité : la victime ne fait pas que crier. Petit bémol quand même : le croquemitaine ressemble un peu trop, à mon goût, au Jeeper Creepers.
Photo magnifique, musique en phase et montage aux petitx oignons. Un très très bon moment trop rare dans le genre.
Ma p'tite note :

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Dreams in the witch house de Stuart Gordon (Re animator)
Scénario de Stuart Gordon et Dennis Paroli (le dentiste, Body Snatchers (Ferrara))
Stuart Gordon présente avec cet épisode, sa cinquième adaptation d’une nouvelle du maître de l’horreur H.P Lovecraft.
Synopsis
Walter Gilzman (Ezra Godden), un étudiant travaillant sur une théorie du fil interdimensionel, loue une mansarde dans un bâtiment délabré à Arkham, vieille ville de la Nouvelle Angleterre. Il est hanté par d’horribles cauchemars dans lesquels une sorcière du XVIIè siècle et son compagnon, un rat à visage humain, lui rendent visite. Il commence à se rendre compte que ce ne sont pas des rêves et qu’en fait des forces diaboliques se rassemblent pour tuer l’enfant de son voisin.
Nettement plus drole que l'épisode précécent, Stuart Gordon met en scène de fort belle façon ce récit simple et n'en oublie pas pour autant l'horreur graphique et le sadisme dans certaines scènes bien peu ragoutantes. Le rat à visage humain a franchement une bonne tête mais faut pas trop si fier...
Très bon épisode
Ma p'tite note :

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Dance of the dead de Tobe Hopper (Massacre à la tronçonneuse)
Scénario de Richard Christian Matheson (Je suis une légende)
Basé sur la célèbre nouvelle de Richard Matheson, Dance of the dead dépeint une contre utopique, post apocalyptique où des corps d’amis et d’ennemis réanimés dansent sur scène pour les quelques survivants de l’holocauste nucléaire. Trop naïve et trop saine, Peggy entame une double histoire d’amour avec un astucieux aristocrate. Ses fous rires nerveux vont se changer, rapidement, en cris de panique lorsqu’elle apprendra la vérité sur le monde dangereux en dehors du cloître protecteur de sa mère et les sacrifices qui ont été faits pour garantir sa survie.
Etonnant... on déteste ou on adore. La mise en scène de Tobe Hooper est totalement épileptique, tout comme la musique tonitruante tout le long. Scénario original mais final un peu convenu. Robert Englund est absolument génial en patron de club heavy métalo-trash et en maître de cérémonie.
Ma p'tite note :

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Jenifer de Dario Argento (Suspiria, Profondo Rosso)
Scénario de Steven Webber (Timecode, Leaving Las Vegas)
Cet épisode sera tiré de la célèbre bande dessinée de Bruce Jones (à l’écriture) et de Bernie Wrightson dont l’histoire raconte d’effroyables destins d’hommes qui croisent la route d’une lolita nommé Jenifer. Telle une sirène, elle les mènera à leur mort en détruisant leur corps et en prenant leur âme. Après l'avoir sauvé, l’agent de police Frank (Steven Webber) l’adopte pour son plus grand malheur : Bien mal acquis ne profite jamais. « Jenifer » est une histoire terrifiante qui offrira une fin aussi tordue qu’horrible et qui met en garde contre ce qu’on peut ramener chez soi…
Conte cruel, on retrouve la patte d'Argento surtout dans la musique de Simonetti (Goblins) et quelques scènes bien senties (la course pousuite dans les bois). Tout le long, j'ai été dégoûté pas le personnage de Jenifer mais on ne peut s'empêcher d'avoir de la compassion. Episode très gore et plutot sexe mais peu ragoûtant.
Ma p'tite note :

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