The Exorcism of Emily Rose de Scott Derrickson (2005)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Vu en version Unrated a 1 ou 3 heure du matin, dans le noir, sur mon projo avec le son qui va bien. Et j'ai pas trouvé ca desagreable mais, en meme temps, tout le monde en disait du mal alors je partais pour voir un truc completement foireux. Ben, non, ca se tient. C'est pas super recherché mais j'ai quand meme eu quelques rares frissons (le fait de le voir seul de nuit ? Arioch est une chochotte !). Le bilan n'est donc pas si catastrophique. Apres savoir s'il y a le diable ou pas, etc... On s'en fout un peu dans le sens ou L'EXORCISTE etait déjà passé par la. Et puis, quand je regarde L'ANTECHRIST, on ne se pose pas la question. Bien sur, c'est un autre genre mais pourquoi le cinema "Hollywoodien" n'aurait pas le droit finalement de nous la jouer "Ouhlala, attention, le diable existe !". Ce n'est pas vraiment putassier en essayant de nous faire entrer le message a coup de burrin, c'est une histoire racontée au cinema. Apres, c'est au spectateur de faire la part des choses. Car ce n'est meme pas insidieux, une fois que le générique de fin se déroule, on ne se dit pas qu'on a interet a foncer dans l'eglise la plus proche pour faire son mea culpa de pecheur. De bout en bout, le film se tient, il y a une part de mystere, c'est un peu planplan par moment mais ce n'est pas mauvais comme film.
"Fuck The World", Rambo
-
ZombiGirl
- DeVilDead Team
- Messages : 1921
- Enregistré le : jeu. juin 24, 2004 5:34 pm
- Localisation : Last House on Dead End Street.
J'ai bien aimé aussi et je suis très chochotte donc une excellente cliente pour tout ce qui est revenants, possessions... 
C'est même la seule chose au ciné qui me fait réellement peur 
Les parties flash-back auraient pu être un peu moins gueulards (ça faisait souvent penser à un concert de Death Metal
) mais Jennifer Carpenter crève littéralement l'écran dans un rôle physique au possible. Je l'ai revu jeudi dernier dans la série DEXTER sur C+ et c'est le jour et la nuit 
Les parties juridiques m'ont laissée sur ma faim car il n'y a vraiment "rien de nouveau sous le soleil" et je n'ai pas non plus aimée le fait que l'on nous dise ce qu'on doit en penser. Pourtant, à un moment donné, les déclarations médicales étaient plutôt convaincantes et puis hop, on enterre le tout avec un témoin sorti de nulle part qui meurt comme par hasard au moment de se rendre au tribunal
Et puis cette fin... 
Visuellement soigné, pareil pour les dialogues et le son donc pas si désagréable qu'on a pu l'entendre. Et j'ai bien envie de lire le bouquin.
C'est même la seule chose au ciné qui me fait réellement peur Les parties flash-back auraient pu être un peu moins gueulards (ça faisait souvent penser à un concert de Death Metal
) mais Jennifer Carpenter crève littéralement l'écran dans un rôle physique au possible. Je l'ai revu jeudi dernier dans la série DEXTER sur C+ et c'est le jour et la nuit Les parties juridiques m'ont laissée sur ma faim car il n'y a vraiment "rien de nouveau sous le soleil" et je n'ai pas non plus aimée le fait que l'on nous dise ce qu'on doit en penser. Pourtant, à un moment donné, les déclarations médicales étaient plutôt convaincantes et puis hop, on enterre le tout avec un témoin sorti de nulle part qui meurt comme par hasard au moment de se rendre au tribunal
Et puis cette fin... Visuellement soigné, pareil pour les dialogues et le son donc pas si désagréable qu'on a pu l'entendre. Et j'ai bien envie de lire le bouquin.
-
infernalia
- Messages : 403
- Enregistré le : mar. mai 11, 2004 1:33 pm
- Localisation : Dans la maison aux fenêtres qui rient, tout à côté de chez la Mère des Ténèbres
Ben c'est pas si mal. ça se laisse voir.
Bon moi je n'ai pas eu peur.
'suis pas une chochotte, alors ?
Je n'ai pas trouvé que le film ne prenait trop en otage le spectateur niveau religieux, il reste plutôt au stade du fait et de la question (même si l'on sent tout de même que la sympathie va pour le prêtre).
Le film me pose des problèmes au niveau de la construction qui je trouve fait vraiment le mauvais choix thématique... selon moi il ne choisit pas le point de vue le plus intéressant. Car finalement, le destin du prêtre (innocenté, pas innocenté... acquitté, pas acquitté) n'est pas super intéressant et il est vrai que le côté film de procès est mille fois rabaché. C'était le personnage d'Emily qui m'intéressait et je trouve dommage qu'il soit autant sacrifié, pour n'en faire qu'une série de flash back, là où à mon sens il y aurait eu matière à étudier la douleur d'une jeune fille en proie soit à la folie, soit au diable.... Résultat, c'est vrai que J.Carpenter est impressionnante, mais c'est beaucoup plus l'histoire du prêtre que la sienne. Donc pas déshonorant, pas grotesque, mais un peu plat.
2 points positifs : très belle photo, et très belle partition de C.Young.
Bon moi je n'ai pas eu peur.
'suis pas une chochotte, alors ?Je n'ai pas trouvé que le film ne prenait trop en otage le spectateur niveau religieux, il reste plutôt au stade du fait et de la question (même si l'on sent tout de même que la sympathie va pour le prêtre).
Le film me pose des problèmes au niveau de la construction qui je trouve fait vraiment le mauvais choix thématique... selon moi il ne choisit pas le point de vue le plus intéressant. Car finalement, le destin du prêtre (innocenté, pas innocenté... acquitté, pas acquitté) n'est pas super intéressant et il est vrai que le côté film de procès est mille fois rabaché. C'était le personnage d'Emily qui m'intéressait et je trouve dommage qu'il soit autant sacrifié, pour n'en faire qu'une série de flash back, là où à mon sens il y aurait eu matière à étudier la douleur d'une jeune fille en proie soit à la folie, soit au diable.... Résultat, c'est vrai que J.Carpenter est impressionnante, mais c'est beaucoup plus l'histoire du prêtre que la sienne. Donc pas déshonorant, pas grotesque, mais un peu plat.
2 points positifs : très belle photo, et très belle partition de C.Young.
-
comte vonkrolock
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Un bon film, carré efficace qui était sorti dans une période ou le cinéma faisait pas trop d'entrée un des rares a avoir réussit a faire un bon score au Box Office (debut automne 2005 au US si je ne me trompe).
Est ce que le film de Robert Wise "Audrey Rose" a t-il quelque chose avoir avec cette Exorcisme d'Emilie Rose ? Au niveau de l'histoire est ce tiré des mêmes faits ?
Est ce que le film de Robert Wise "Audrey Rose" a t-il quelque chose avoir avec cette Exorcisme d'Emilie Rose ? Au niveau de l'histoire est ce tiré des mêmes faits ?
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY
Snake Plisken Escape from NY
Vu sur canal plus. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais je suis assez déçu.
Les personnages n'ont aucune consistance, ce qui a pour effet notamment de se fiche un peu de ce qui lui arrive à Emily Rose mais aussi à sa famille, ses amis qui eux ne bénéficie d'aucun développement. Donc, pour la dramatique, on repassera. Le père Moore, même chose, sa personnalité est peu développée, et l'avocate, c'est l'avocate, elle n'existe qu'en fonction de son utilité dans le récit.
Quand aux scènes sensées nous hisser les poils et nous dresser les cheveux, elles spnt assez banales, rien de vraiment dérangeant.
Dommage car le concept film de procès face à un évènement paranormal pouvait donner quelque chose d'intéressant, un réel enjeu entre les tenants de la thèse médicale et les tenants de la thèse de la possession mais finalement, c'est bien plat.
Et que dire de l'issue du procès, faite pour ne pas heurter toutes les sensibilités du public? Un film pour tous quoi.
Les personnages n'ont aucune consistance, ce qui a pour effet notamment de se fiche un peu de ce qui lui arrive à Emily Rose mais aussi à sa famille, ses amis qui eux ne bénéficie d'aucun développement. Donc, pour la dramatique, on repassera. Le père Moore, même chose, sa personnalité est peu développée, et l'avocate, c'est l'avocate, elle n'existe qu'en fonction de son utilité dans le récit.
Quand aux scènes sensées nous hisser les poils et nous dresser les cheveux, elles spnt assez banales, rien de vraiment dérangeant.
Dommage car le concept film de procès face à un évènement paranormal pouvait donner quelque chose d'intéressant, un réel enjeu entre les tenants de la thèse médicale et les tenants de la thèse de la possession mais finalement, c'est bien plat.
Et que dire de l'issue du procès, faite pour ne pas heurter toutes les sensibilités du public? Un film pour tous quoi.
-
Plisken
- Messages : 2783
- Enregistré le : dim. mai 02, 2004 6:27 pm
- Localisation : http://perdu.com/
Re: The Exorcism of Emily Rose de Scott Derrickson (2005)
Belle surprise. J'attendais un film d'horreur classique avec son lot de frissons bons marchés, j'ai eu l'histoire d'un fait divers intéressant, bien menés, bien joué. Sans esbroufe, Scott Derrickson relate une tragédie pleine d'émotion.
-
Dragonball
- Messages : 13095
- Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
- Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16
Re: The Exorcism of Emily Rose de Scott Derrickson (2005)
Découvert aujourd'hui.
Balancer un film hollywoodien traitant de religion en France, c'est le meilleur moyen de se faire détruire par une critique débile clamant sur tout les toits sa supposée tolérance mais clouant généralement au pilori tout ce qui ne rentre pas dans sa très étroite ligne idéologique.
Enfin bon, Darren Aronofsky, caution auteur oblige, échappera peut être à ce phénomène, surtout que son étrange projet (Un film sur l'arche de Noé, à priori, ça liasse quand même perplexe !) semble déjà s'être attirer les foudres de quelques intégristes religieux.
En tout les cas nul doute que "L'Exorcisme d'Emily Rose" a lui aussi dû se faire bien défoncer leur de sa sorite !
Sauf que là, ben c'est quand même assez justifié !
Pire, si le postulat premier du film, mêler film fantastique et film de procès sur fond de religion, s'avère aussi orignal qu’intéressant, le traitement du réalisateur s'avère malheureusement sacrément décevant.
Le film s'avère désespérément plat, que ça soit dans sa partie fantastique (Seul point notable, "L'Exorcisme d'Emily Rose" semble tout de même avoir été bien pillé par "Le dernier exorciste" !) que dans sa partie procès.
Cependant, Scott Derrickson n'en profite pas moins pour balancer au spectateur à moitié endormi un plaidoyer en faveur de la religion via des procédés assez minables, mais fonctionnant à tout les coups !
Dès qu'on voit la gueule de con du représentant de la partie civil (Aussi arrogant qu'agressif !), difficile de ne pas être pour la gentille avocate et le prêtre sympa !
Et le résultat du procès à la fin du film illustre d'ailleurs parfaitement le côté à la fois sans couilles et paradoxalement sacrément prosélyte du film !
Bref, si des films comme "Emprise" de Bill Baxton (Et son superbe twist de salope !) ou "La passion du Christ" de Mel Gibson (Chef d'oeuvre ! ) donnaient joyeusement envie de s’étriper au sujet des messages qu'ils étaient supposés véhiculer, difficile de réellement se passionner pour "L'Exorcisme d'Emily Rose".
Pourtant, sous ses dehors de film fantastique PG 13 inoffensif, en voilà qui a lui aussi sacrément dû être apprécié dans les églises américaines !
Balancer un film hollywoodien traitant de religion en France, c'est le meilleur moyen de se faire détruire par une critique débile clamant sur tout les toits sa supposée tolérance mais clouant généralement au pilori tout ce qui ne rentre pas dans sa très étroite ligne idéologique.
Enfin bon, Darren Aronofsky, caution auteur oblige, échappera peut être à ce phénomène, surtout que son étrange projet (Un film sur l'arche de Noé, à priori, ça liasse quand même perplexe !
) semble déjà s'être attirer les foudres de quelques intégristes religieux.En tout les cas nul doute que "L'Exorcisme d'Emily Rose" a lui aussi dû se faire bien défoncer leur de sa sorite !
Sauf que là, ben c'est quand même assez justifié !
Pire, si le postulat premier du film, mêler film fantastique et film de procès sur fond de religion, s'avère aussi orignal qu’intéressant, le traitement du réalisateur s'avère malheureusement sacrément décevant.
Le film s'avère désespérément plat, que ça soit dans sa partie fantastique (Seul point notable, "L'Exorcisme d'Emily Rose" semble tout de même avoir été bien pillé par "Le dernier exorciste" !) que dans sa partie procès.
Cependant, Scott Derrickson n'en profite pas moins pour balancer au spectateur à moitié endormi un plaidoyer en faveur de la religion via des procédés assez minables, mais fonctionnant à tout les coups !
Dès qu'on voit la gueule de con du représentant de la partie civil (Aussi arrogant qu'agressif !), difficile de ne pas être pour la gentille avocate et le prêtre sympa !
Et le résultat du procès à la fin du film illustre d'ailleurs parfaitement le côté à la fois sans couilles et paradoxalement sacrément prosélyte du film !
Bref, si des films comme "Emprise" de Bill Baxton (Et son superbe twist de salope !
) ou "La passion du Christ" de Mel Gibson (Chef d'oeuvre ! ) donnaient joyeusement envie de s’étriper au sujet des messages qu'ils étaient supposés véhiculer, difficile de réellement se passionner pour "L'Exorcisme d'Emily Rose". Pourtant, sous ses dehors de film fantastique PG 13 inoffensif, en voilà qui a lui aussi sacrément dû être apprécié dans les églises américaines !