En résumé, tu confirmes exactement tout ce que j'ai écris dans mon post. Quand j'écris "Cette pseudo suite, c'est pour moi une parodie de NY 1997" tu me réponds "je me demande si tu ne fait pas une totale abstraction del'aspect parodique de ce film" ; quand je dis de NY1997 "j'adore son nihilisme, son 1er degré, son absence d'humour" tu me réponds "il est tout à fait possible de se poiler comme un gros beauf'devant EFLA"PLISSKEN a écrit :faudrait revoir ta définition du Z fatalis, si on est effectivement dans le grand n'importe quoi au niveau des effets spéciaux et si EFLA est loin des sublimes images de EFNY, tu ne fait qu'énumérer des éléments sans vraiment expliquer en quoi ils t'ont déplus, je me demande si tu ne fait pas une totale abstraction del'aspect parodique de ce film.Fatalis rex a écrit :LA 2013 : avec un budget beaucoup plus conséquent, Carpenter réussit à faire un Z, Cette pseudo suite, c'est pour moi une parodie de NY 1997, une boufonnerie qui n'a même pas le mérite de me faire rire (le surf sur la vague de pétrole, la partie de basket, le pseudo Ché Guevara qui joue maintenant dans je sais plus quelle série naze de TF1, le travelo)
Il ne faut pas oublier que EFLA est à Carpenter un peu ce que TCM 2 es tà Hooper, un film déjanté où tout est permis, où rien n'est à prendre au sérieux.
Carpenter sait à de nombreux moments et par des plans habiles situer ce remake/suite par rapport à l'original et iconiser un peu plus le personnage de Snake Plissken, l'exercice de style est intéressant et si à mon sens les deux films sont indissociables, il est tout à fait possible de se poiler comme un gros beauf'devant EFLA.
Remettre en question carpenter avec ce film, c'est véritablement le sous estimer dans le meilleur des cas, le prendre pour un abruti dans le pire des cas, l'humour est omniprésent, la seule présence de ce Ché de pacotille règnant sur Mescalito justice devrait indiquer aux plus sceptique que ce film est une gigantesque boutade comme seuls les grands réalisateurs sont capables, le système de production Hollywoodien n'étant pas pour rien dans la révolte par l'humour qu'applique nombre des réalisateurs ayant du mal à affirmer leur art face aux executifs des sociétés de prod.
Les FX sont tout simplement ignobles, là par contre c'est du sabotage et personne ne pourra défendre leur utilisation mais bon quand on a pas de beurre...
Le 1er film est bien sûr une satyre, mais certainement pas une parodie. Le 2ème, comme tu le dis, en est une, et au détriment de ce chef d'oeuvre qu'est NY1997. C'est un peu comme Miller avec son DK2. Par ailleurs tout le monde sait que Carpenter déteste le cynisme et le 2nd degré au cinéma.
Donc si tu voulais me convaincre que EFLA est l'antithèse de NY1997 je suis d'accord, et c'est bien pour ça que je ne l'aime pas.