The Descent (2005) de Neil Marshall
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Oui je sais qu'il a été apprecié par beaucoup , je vais tenter de lire les 24 pages precedentes pour comprendre .
Mais Manolito est ce que tu reconnais au moins que son"style" au bonhomme est ... Disons peu commun et qu'il peut refroidir ?
Mais Manolito est ce que tu reconnais au moins que son"style" au bonhomme est ... Disons peu commun et qu'il peut refroidir ?
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
V'là autre chose, maintenant les choix de mise en scène d'un film sont une insulte au spectateurdrummonde a écrit :Pour moi c'est une insulte oui , car quand je vais au cinema j'aime pas avoir l'impression d'etre pris pour un con . Et le pere Marshall en filmant son "bébé" n'importe comment m'a pris pour un con , moi et beaucoup d'autres .
Sinon je ne suis pas non plus de la génération Matrix, plutôt de celle d'Evil Dead, et j'ai adoré The Descent.
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Diantre, ça ferait de Michael Bay l'homme le plus grossier du monde !Prodigy a écrit :V'là autre chose, maintenant les choix de mise en scène d'un film sont une insulte au spectateurdrummonde a écrit :Pour moi c'est une insulte oui , car quand je vais au cinema j'aime pas avoir l'impression d'etre pris pour un con . Et le pere Marshall en filmant son "bébé" n'importe comment m'a pris pour un con , moi et beaucoup d'autres .
Marrant qu'on puisse reprocher ca a THE DESCENT quand d'autres lui reproches de mettre une heure a demarrer.
Pour synthétiser, si on peut être refractaire au sur-decoupage nawak d'une scene dans un film d'action, qui a pour vocation d'en mettre plein les yeux a son spectateur qui doit bien comprendre le placement dans le decor de l'action en train de se derouler. Ce type de montage peut être, quant a lui benefique pour appuyer sur un point. Celui du chaos d'une situation, d'une impossibilité de comprendre ce dont on a affaire ou encore pour appuyer l'aspect dangereux d'une creature insaisissable (celle-ci se camouflant dans l'obscurité chacune de ses attaques sont donc imprevues pour le personnage et les spectateurs). C'est d'ailleurs pourquoi dans BATMAN BEGINS, le combat sur les docks est aussi fouillis. Mais dans le cas de THE DESCENT, cela part du même principe sauf que Neil Marshall reste sybillin dans ce qu'il expose et ce qu'il montre. Du coup, je ne vois pas comment on peut être perdu puisque nous sommes plus face a un film d'horreur, sensé faire peur ou au moins provoqué une sensation d'angoisse, et non pas dans un film d'action où l'on doit s'extasier sur la pose ou l'enchainement des coups de pieds dans la tronche. Quel aurait ete la pertinence pour Neil Marshall de filmer ses scenes de facon standard, plan large, etc ? Aucun car, rappelons le, le film est baigné dans l'obscurité et les seuls eclairages "realistes" sont ceux amenes par les personnages (lampe torche, etc...). Reste que si l'enchainement de plan dans certaines sequences, et sur la duree du film on peut dire qu'elles sont RARES, cela participe completement a plonger le spectateur dans une situation de sauvagerie et de chaos tel que ressenti par les personnages. Personnage auquel on s'est habitué durant la première partie extremement calme, le film gagnant en tension au fur et a mesure jusqu'au paroxysme de sa fin.
Ce film est definitivement une bombe et on n'attendra pas 10 ans pour le reconnaitre !
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Pour synthétiser, si on peut être refractaire au sur-decoupage nawak d'une scene dans un film d'action, qui a pour vocation d'en mettre plein les yeux a son spectateur qui doit bien comprendre le placement dans le decor de l'action en train de se derouler. Ce type de montage peut être, quant a lui benefique pour appuyer sur un point. Celui du chaos d'une situation, d'une impossibilité de comprendre ce dont on a affaire ou encore pour appuyer l'aspect dangereux d'une creature insaisissable (celle-ci se camouflant dans l'obscurité chacune de ses attaques sont donc imprevues pour le personnage et les spectateurs). C'est d'ailleurs pourquoi dans BATMAN BEGINS, le combat sur les docks est aussi fouillis. Mais dans le cas de THE DESCENT, cela part du même principe sauf que Neil Marshall reste sybillin dans ce qu'il expose et ce qu'il montre. Du coup, je ne vois pas comment on peut être perdu puisque nous sommes plus face a un film d'horreur, sensé faire peur ou au moins provoqué une sensation d'angoisse, et non pas dans un film d'action où l'on doit s'extasier sur la pose ou l'enchainement des coups de pieds dans la tronche. Quel aurait ete la pertinence pour Neil Marshall de filmer ses scenes de facon standard, plan large, etc ? Aucun car, rappelons le, le film est baigné dans l'obscurité et les seuls eclairages "realistes" sont ceux amenes par les personnages (lampe torche, etc...). Reste que si l'enchainement de plan dans certaines sequences, et sur la duree du film on peut dire qu'elles sont RARES, cela participe completement a plonger le spectateur dans une situation de sauvagerie et de chaos tel que ressenti par les personnages. Personnage auquel on s'est habitué durant la première partie extremement calme, le film gagnant en tension au fur et a mesure jusqu'au paroxysme de sa fin.
Ce film est definitivement une bombe et on n'attendra pas 10 ans pour le reconnaitre !
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Et pourquoi pas ? Si le scénario peut l'être, pourquoi pas la mise en scène. La mise en scène de Miami Vice est une insulte quand on voit les capacités du réal.Prodigy a écrit : V'là autre chose, maintenant les choix de mise en scène d'un film sont une insulte au spectateur
Perso j'ai pas trouvé la mise en scène chiante dans The Descent. Juste un scénario basique où on rajoute un trauma à 2€ qui fît tripper la moitié du forum. Autant j'ai adoré Dog Soldiers autant là j'ai eu l'impression qu'on se foutait bien de ma gueule... et en plus je me suis fais bien chier
Coup basManolito a écrit :En même temps, il est sur que comparé au montage ramollo de "Jeu d'enfants", celui de "The Descent" peut passer pour un summum d'hystérie...
ET TOC !
Au moins je defend les produits du terroir moi
Sinon si on m'offre le dvd je lui redonnerai peut etre sa chance au clip de Neil Marshall
Plus serieusement je crois juste que je suis impermeable a ce style la ( ou ce que j'ai perçu comme un style clippesque , puisqu'il semblerait que j'ai révé ) .
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
Effectivement, c'est un procédé qui peut être cohérent. Mais voilà, l'intention ne fait pas le résultat. Le sentiment que j'ai eu à la vision de certaines scènes de combat de Descent, c'est de voir une espèce de démo genre jeu video avec des effets de montage tape-à-l'oeil mais nazes.arioch a écrit :Pour synthétiser, si on peut être refractaire au sur-decoupage nawak d'une scene dans un film d'action, qui a pour vocation d'en mettre plein les yeux a son spectateur qui doit bien comprendre le placement dans le decor de l'action en train de se derouler. Ce type de montage peut être, quant a lui benefique pour appuyer sur un point. Celui du chaos d'une situation, d'une impossibilité de comprendre ce dont on a affaire ou encore pour appuyer l'aspect dangereux d'une creature insaisissable (celle-ci se camouflant dans l'obscurité chacune de ses attaques sont donc imprevues pour le personnage et les spectateurs).
Au contraire par exemple de The Blade qui utilise aussi dans certaines scènes un découpage tendant vers l'abstraction pour faire ressentir le chaos. Mais Tsui Hark il a la classe quand Neil Marshall a la mite.
Globalement je ne déteste pas le film, mais je le trouve très très surévalué.
Non mais c'est la façon de le présenter qui m'étonne, c'est toutSuperfly a écrit :Et pourquoi pas ? Si le scénario peut l'être, pourquoi pas la mise en scène. La mise en scène de Miami Vice est une insulte quand on voit les capacités du réal.
Si Marshall veut réaliser son film comme il le veut sur un sujet pareil, je vois pas où est le problème ni où est l'insulte envers le spectateur. Après tout on adhère ou pas à un projet de mise en scène. Des exemples où j'ai eu l'impression d'avoir été pris pour un con par des plans roublards ou grossiers, oui, d'accord, mais dans le cas de The Descent je ne vois vraiment pas lesquels (à part peut-être les fausses frayeurs à la con répétées au début).
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C'est probablement l'un des rares excellents films d'horreur d'auteur de ces dernières années, avec les Rob Zombie.
Je précise : il y a une dimension artistique évidente dans The Descent, ne serait-ce que par son utilisation de la lumière. On ne voit que ce qui est rendu visible par les torches etc... utilisées par les héroïnes. Cela renforce le sentiment de claustrophobie comme dans aucun autre film.
Quant à la population monstrueuse du sous-sol, selon moi, ce n'était ni le sujet, ni vraiment intéressant (déjà vu). Ce qui est bon et vraiment remarquable dans ce film, c'est cette façon de filmer en sous-sol en ne donnant aucune information visuelle qui ne pourrait être vue par les protagonistes. Zéro lumière "extra-diégétique". Quelle belle angoisse ! Miam !
PS : Et j'omets volontairement la dimension freudienne des mères +/-potentielles dans une matrice géante confrontées à un embryon d'humanité délaissée, je laisse cela aux spécialistes de l'interprétation psychologique et aussi parce que je m'en fous.
Je précise : il y a une dimension artistique évidente dans The Descent, ne serait-ce que par son utilisation de la lumière. On ne voit que ce qui est rendu visible par les torches etc... utilisées par les héroïnes. Cela renforce le sentiment de claustrophobie comme dans aucun autre film.
Quant à la population monstrueuse du sous-sol, selon moi, ce n'était ni le sujet, ni vraiment intéressant (déjà vu). Ce qui est bon et vraiment remarquable dans ce film, c'est cette façon de filmer en sous-sol en ne donnant aucune information visuelle qui ne pourrait être vue par les protagonistes. Zéro lumière "extra-diégétique". Quelle belle angoisse ! Miam !
PS : Et j'omets volontairement la dimension freudienne des mères +/-potentielles dans une matrice géante confrontées à un embryon d'humanité délaissée, je laisse cela aux spécialistes de l'interprétation psychologique et aussi parce que je m'en fous.
- Madkitsune
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"Celui qui demande qui a pété dans sa signature" te dis que oui, tu as sans doûte rêvé et que, non je n'ai pas sorti une phrase de toi "hors de son contexte", puisque nous sommes en plein dans le contexte, et en plus je n'ai fait que te citer...drummonde a écrit :Sinon si on m'offre le dvd je lui redonnerai peut etre sa chance au clip de Neil Marshall
Plus serieusement je crois juste que je suis impermeable a ce style la ( ou ce que j'ai perçu comme un style clippesque , puisqu'il semblerait que j'ai révé ) .
D'autre part je te conseille vivement de ne pas te mettre trop près au ciné sous peine de te fausser complètement les films, il faut savoir que pour que ton cerveau "recompose" correctement les images, tu ne dois absolument pas être "submergé" par l'écran, mais au contraire avoir le recul nécessaire pour ne pas être obligé de bouger la tête pour suivre ce qui se passe. La vision humaine (un angle aigu) est faite de telle façon que plus l'image est grande et plus ton cerveau te la "faussera" si t'es trop près... Après, je dis ça, mais tu fais comme tu veux, hein...
C'est qui qu'a pété ?
Vu a l instant et que dire d autre que : Putain mais quel film de dingue !!!!!!!!
Ce film est enorme , quel con d avoir trainer a le regarder , je regrette enormemnt de l avoir louper a l epoque au cinoche , ca devait etre terrible en salle .
Un must .
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Tutti "Fucking" Frutti !!
Chaque être humain a aisement les aptitudes a devenir un gros con ...
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- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
J'avais adoré sa ptite prod. Dog Soldier qui avait connu un succès mérité en Angleterre et qu'ici on avait vu que dans des salles réduite (à l'Opera de Lyon pour moi -une salle rikiki mais tellement bien -)
Ce Descend était immencable heursement qu'il a été légerement mieux distribué que Dog Soldier du coup j'ai put voir ça dans une des Salles du Pathé de Lyon, un Choc autant que predator à l'époque, ce coté primaire au niveau de la lumière lorsque les héroines sont dans les grottes, j'aime, c'est du rare et intense, avec une musique incroyable qui ma rappellé Insomnia, normal c'est le même gars à la partition
Ce Descend était immencable heursement qu'il a été légerement mieux distribué que Dog Soldier du coup j'ai put voir ça dans une des Salles du Pathé de Lyon, un Choc autant que predator à l'époque, ce coté primaire au niveau de la lumière lorsque les héroines sont dans les grottes, j'aime, c'est du rare et intense, avec une musique incroyable qui ma rappellé Insomnia, normal c'est le même gars à la partition
- Verhoeven
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- Inscription : mar. mars 27, 2007 1:05 am
- Localisation : Bezons (95), Vernon (27), un climat tempéré quoi...
Film noir au sens propre comme au sens figuré, une aventure qui se transforme doucement en un survival furieux et sombre, ou l'obscurité deviens un personnage a part entière. Gros boulot sur la photographie qui laisse des grosses parties noires sur l'image (éclairage par des torches, des feux de détresse, des lampes électriques, une caméra vidéo etc...), renforçant ainsi la claustrophobie des personnages principaux et par la même occasion du spectateur qui se demande sans arrêt ou sont les héroïnes dans cette immense obscurité. Et des plans de caméra resserrés et des angles dingues, pour se retrouver au plus près des filles, de leur peurs et de leur doutes.
Le réalisateur donne le ton dès les premières images, les filles sont dominées par la nature et se laissent guider par la rivière comme elle vont se laisser guider par un courant d'air dans les entrailles de la roche. La présentation des personnages principaux se fait assez brusquement car la scène d'ouverture prend une surprenante tournure après les somptueuses images de la nature et des éléments. La thème principal très mélancolique et l'histoire personnelle de l'héroïne rend les quelques minutes d'intro suffisantes pour remporter l'adhésion du spectateur, et qui contrastent fortement avec la transformation de cette fille en une sorte de bête pleine de vengeance et de fureur.
La montée de la tension est assez bonne, on passe progressivement d'une recherche d'adrénaline en spéléo à un massacre en règle en passant par une chute douloureuse. Quelque sursauts obligatoires dans ce type de films ou le décor suffit amplement à créer l'angoisse, et ou les apparitions des créatures d'une autre âge font froid dans le dos.
Dans un final aussi bestial d'un côté comme de l'autre, l'héroïne renonce à son humanité pour sa survie. Un réflexe animal d'auto-défense contre la violence extrême.
Un film que n'aurais pas renié John McTiernan (les emprunts à sa mise en scène de Predator et du 13ème guerrier sont nombreux), on peut aussi penser à James Cameron pour son intérêt a propos des femmes fortes qui ne comptent que sur elle-mêmes pour se défendre (Ripley et Vasquez d'Aliens, Sarah de Terminator etc...). Le réalisateur récite ses gammes et insuffle à ses emprunts quelques idées originales (la spéléo) dans lequel il insuffle toutes les phobies possibles: peur du noir, du vide, de l'enfermement, de la mort, des monstres etc...
Un des meilleurs films d'horreur de ces dix dernières années, et c'est en Angleterre que ça se passe.
Traumatisant et malin. Maitrisé et magnifique.
Le réalisateur donne le ton dès les premières images, les filles sont dominées par la nature et se laissent guider par la rivière comme elle vont se laisser guider par un courant d'air dans les entrailles de la roche. La présentation des personnages principaux se fait assez brusquement car la scène d'ouverture prend une surprenante tournure après les somptueuses images de la nature et des éléments. La thème principal très mélancolique et l'histoire personnelle de l'héroïne rend les quelques minutes d'intro suffisantes pour remporter l'adhésion du spectateur, et qui contrastent fortement avec la transformation de cette fille en une sorte de bête pleine de vengeance et de fureur.
La montée de la tension est assez bonne, on passe progressivement d'une recherche d'adrénaline en spéléo à un massacre en règle en passant par une chute douloureuse. Quelque sursauts obligatoires dans ce type de films ou le décor suffit amplement à créer l'angoisse, et ou les apparitions des créatures d'une autre âge font froid dans le dos.
Dans un final aussi bestial d'un côté comme de l'autre, l'héroïne renonce à son humanité pour sa survie. Un réflexe animal d'auto-défense contre la violence extrême.
Un film que n'aurais pas renié John McTiernan (les emprunts à sa mise en scène de Predator et du 13ème guerrier sont nombreux), on peut aussi penser à James Cameron pour son intérêt a propos des femmes fortes qui ne comptent que sur elle-mêmes pour se défendre (Ripley et Vasquez d'Aliens, Sarah de Terminator etc...). Le réalisateur récite ses gammes et insuffle à ses emprunts quelques idées originales (la spéléo) dans lequel il insuffle toutes les phobies possibles: peur du noir, du vide, de l'enfermement, de la mort, des monstres etc...
Un des meilleurs films d'horreur de ces dix dernières années, et c'est en Angleterre que ça se passe.
Traumatisant et malin. Maitrisé et magnifique.
"La vie n'est pas un combat mais une passion à défendre"