Celà fait déjà bien longtemps que la déferlante de Remakes, Prequels et suites DTV plus ou moins officieuses a atteint un tel niveau d'anarchie que celà ne vaut même plus la peine de chercher une quelconque logique dans l'appellation des films qui sortent aujourd'hui au cinéma ou directement en DVD.
Quoique dans le cas du remake de "Day of the dead" par Steve Miner, celà s'avère finalement assez aisé à comprendre. Il ne s'agissait visiblement pas d'effectuer un relecture de chef d'oeuvre de tension de Romero, ni d'apporter une suite au film de Zack Zynder, ni même de réaliser une sorte de variation autours de la saga originelle. Non, là, les producteurs désiraient visiblement uniquement acheter le droit d'utiliser le titre du troisième opus de la saga de Roméro afin, je suppose, d'apporter artificiellement un peu de consistance à ce qui savère au final être une série B, limite Z à mi chemin entre "L'avion de l'apocalypse" et la série des Resident Evil. Le genre de truc idéal pour les vidéoclubs mais aujourd'hui malheureusement impossible à sortir au cinéma.
Le début fait franchement peur. Ambiance naze, acteurs nuls (Mea Suvari en militaire, ben bien sûr !

) et rythme neurasthénique.
Pourtant, lorsque le film démarre enfin, tout s'arrange. On a depuis bien longtemps compris quon avait affaire à un film fauché et sans aucune prétention et on l'on prend alors plaisir à assister à des scènes aussi hystériques que joussives (Notament celle se déroulant dans l'hopital), avec des zombies décidément de plus en plus athlétiques. Au début du genre, ils marchaient lentement, puis ils se sont mis à courir de plus en plus vite, et aujourd'hui, dans le film de Miner, ils font carrément des bons de 3 mètres, quand ils ne grimpent pas carrément aux murs. Pas très sérieux mais franchement fun !
Le film s'avère très gore, dans un registre cependant beaucoup plus proche des Braindead et cie que des films de Zombis classiques.
A noter la présence d'un gentil Zombi, dont le peu d'attrait pour la chaire humaine nous est expliqué le plus sérieusement du monde par un des protagoniste du film qui déclare avec aplomb : "
C'est sans doute parce que lorsqu'il était vivant, il était vgétarien !"
Voilà, je crois que cette réplique résume assez bien le genre de films auquel il faut s'attendre !
C'est un peu la honte pour Steve Miner, mais moi en attendant, je me suis bien marré !
