Les 25 Films les plus controversés de l'histoire du cinéma
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- Messages : 1849
- Enregistré le : mer. juil. 07, 2004 11:31 am
Les "petites différences" entre ce que montre Mel Gibson dans son film, et ce que racontent les Evangiles, çà peut choquer à première vue, mais... qui nous dit que les quatre Evangiles disent la vérité ? on sait très bien que, comme pour la Bible, les Eglises ont tellement tripatouillé les textes anciens, pratiquant ainsi le révisionnisme avant la lettre, qu'ils sont devenus à peu près aussi crédibles que l'Histoire de France racontée par Bérurier dans le bouquin de Frédéric Dard.
Et même si les Eglises avaient eu l'élémentaire honnêteté de préserver les textes anciens tels quels, de ne pas falsifier les dates, les noms de personnes et de lieux, etc., rien ne prouve que ces anciens textes étaient eux-mêmes proches de la vérité, pas plus que la soi-disant "enquête" de Patricia Cornwell sur le véritable Jack l'Eventreur n'établit une vérité quelconque.
Sans doute, le film de Gibson ne respecte pas "à la lettre" les textes, mais comme ces textes eux-mêmes sont trafiqués à mort, rien ne dit que le film ne soit pas plus proche de la vérité que les Evangiles... et rappelons que, sur ces évènements de l'histoire ancienne, personne, et surtout pas les religions, n'a le monopole de la connaissance.
Quant à Marin Karmitz, il a raison au moins sur un point. C'est insupportable d'avoir à côté de soi un connard avec un seau hygiénique rempli de pop-corn pendant deux heures... mais celà, quel que soit le film projeté.
Et même si les Eglises avaient eu l'élémentaire honnêteté de préserver les textes anciens tels quels, de ne pas falsifier les dates, les noms de personnes et de lieux, etc., rien ne prouve que ces anciens textes étaient eux-mêmes proches de la vérité, pas plus que la soi-disant "enquête" de Patricia Cornwell sur le véritable Jack l'Eventreur n'établit une vérité quelconque.
Sans doute, le film de Gibson ne respecte pas "à la lettre" les textes, mais comme ces textes eux-mêmes sont trafiqués à mort, rien ne dit que le film ne soit pas plus proche de la vérité que les Evangiles... et rappelons que, sur ces évènements de l'histoire ancienne, personne, et surtout pas les religions, n'a le monopole de la connaissance.
Quant à Marin Karmitz, il a raison au moins sur un point. C'est insupportable d'avoir à côté de soi un connard avec un seau hygiénique rempli de pop-corn pendant deux heures... mais celà, quel que soit le film projeté.
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21484
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Non, Superfly a raison. Dès lors que tu entres dans le domaine privé (dès que tu franchis le seuil d'un cinéma, tu es dans un domaine privé), tu fais ce que bon te sembles et tu edictes les règles. Si telle ou telle oeuvre ne convient pas à tes croyances, heurte ta sensibilité, dès lors que tu es propriétaire du cinéma, tu fais ce que tu veux, à savoir ne pas diffuser l'oeuvre si tu le souhaites. C'est du business, c'est tout. ensuite, tu appliques un jugement moral si tu le souhaites (c'est de le censure ou non, vaste débat).Dragonball a écrit : Dans les 2 cas il y a la volonté de soustraire au publique des oeuvres avec lesquelles pour X raisons on ne veut pas qu'ils soient en contact et qui gènes l'idologie du censeur.
Ses agissements prouvent qu'il n'est pas qu'on businessman. C'est aussi un idéologue aux idées assez spécialesSuperfly a écrit :la différence avec LePen c'est que Lepen est garrant de la république alors que Karmitz est juste un businessman. Lui fait ce qu'il veut chez lui, pas LePen.
Mais la démarche de ne pas projeter une oeuvre pour cette raison ne me choque pas non plus. Markitz est ce qu'il est, pense ce qu'il pense, on pense ce qu'on veut de lui, mais il est maitre de ses lieux!
-
- Messages : 13091
- Enregistré le : ven. déc. 17, 2004 8:43 pm
- Localisation : Dans un Bunker avec Playboy, une Dreamcast et un M16
Hum, sans doute que nous n'avons pas la même sensibilité par rapport a certains sujets comme celui ci.Superwonderscope a écrit :Non, Superfly a raison. Dès lors que tu entres dans le domaine privé (dès que tu franchis le seuil d'un cinéma, tu es dans un domaine privé), tu fais ce que bon te sembles et tu edictes les règles.
En tout cas, pour moi, refuser de distribuer un film par quelques raisons que ce soit (et on voit que l'évantail de motif de censure de monsieur Kamtis, au vu des films incriminé, a l'air d'être assez large), ça reviens au même que de refuser à un groupe de noir ou à un groupe d'arabe l'entrée dans une boite de nuit ou un restaurant pour quelques raisons que ce soit (Dans le cas le Karmitz : Oh la la le vilain film indigne, et dans le cas de robert, patron du "Coco night" bar dancing : Oh oh la les noirs et les arabes c'est que des emmerdes !)
Evidement, la compraison peut paraitre un peu étrange, voir inaproproprié, mais votre argument "C'est un truc privé donc le mec fait ce qu'il veut", désolé, je le trouve un peu spécieux.
Dommage, en tout cas, qu'une loi ne réprouve pas la censure de films par les distrubitueurs, une loi qui existe il me semble (outre évidement contre les discrimination auxquelles je faisais allusion) pour les librairies, obligés de distribuer certains magasines même si elles y sont opposé.
MadXav a écrit :En revanche ça me semble plein de bon sens de ne pas vouloir diffuser des merdes comme "Yamakazi"...Melvin a écrit :Faut vraiment être crétin pour censurer Fight Club...

Evidement, c'est plus sympa de se battre pour un film comme "Figth club" que pour une merde comme Yamakzi".
Mais bon, ils ont autant le droit l'un que l'autre d'avoir la possiblité d'être vu par le maximum de personne, quitte a ce que calà entrainne des fractures du cerveau pour les malheureux se retrouvant devant la bessoneries sans avoir été prévenu avant !

-
- DeVilDead Team
- Messages : 21484
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Je ne trouve pas l'argument spécieux. Il n'est pas que joli en apparence et vide de sens. C'est la règle du business de manière générale! Tant qu'on a trouvé de substitut au capitalisme -depuis l'écroulement du rêve communiste-, c'est comme cela que le monde roule, qu'on aime ou qu'on aime pas... Par contre ta comparaison entre le fait de ne pas projeter un film et le fait de refuser des clients de par leur couleur de peau :Dragonball a écrit :Hum, sans doute que nous n'avons pas la même sensibilité par rapport a certains sujets comme celui ci.Superwonderscope a écrit :Non, Superfly a raison. Dès lors que tu entres dans le domaine privé (dès que tu franchis le seuil d'un cinéma, tu es dans un domaine privé), tu fais ce que bon te sembles et tu edictes les règles.
En tout cas, pour moi, refuser de distribuer un film par quelques raisons que ce soit (et on voit que l'évantail de motif de censure de monsieur Kamtis, au vu des films incriminé, a l'air d'être assez large), ça reviens au même que de refuser à un groupe de noir ou à un groupe d'arabe l'entrée dans une boite de nuit ou un restaurant pour quelques raisons que ce soit (Dans le cas le Karmitz : Oh la la le vilain film indigne, et dans le cas de robert, patron du "Coco night" bar dancing : Oh oh la les noirs et les arabes c'est que des emmerdes !)
Evidement, la compraison peut paraitre un peu étrange, voir inaproproprié, mais votre argument "C'est un truc privé donc le mec fait ce qu'il veut", désolé, je le trouve un peu spécieux.
Dommage, en tout cas, qu'une loi ne réprouve pas la censure de films par les distrubitueurs, une loi qui existe il me semble (outre évidement contre les discrimination auxquelles je faisais allusion) pour les librairies, obligés de distribuer certains magasines même si elles y sont opposé.

Tu te trouves dans un établissement public, tu respectes la loi qui s'y applique.
Tu te trouves dans un établissement privé, tu respectes les règlements intérieurs qui s'y rattachent. Il y a la loi, puis les rgèles propres à l'entreprise privée.
Et comme il s'agit de ton argent que tu as investi dans un cinéma par exempel, libre à toi -tout en respectant les lois républicaines- d'y faire ce que tu y veux. De la décoration en passant par les uniformes des gesn qui y bossent....tout comme ce que tu osuhaites projeter.
Tu ne veux pas passer des films interdits aux moins de 16 ans? Très bien. rien ne t'y oblige. Tu ne veux pas diffuser de films de genre qui nuisent à ton image de marque? Tout pareil.
Tu veux diffuser uniquement des films d'horreur (le Brady, par exempl,e à la belle époque) et faire fi du reste? tu fais comme tu veux, coco, t'es chez toi! Serait-ce de la censure que de ne pas diffuser du fantastique cérébral et privilégier les boyaux, les filles à oilpé qui courent pour échapper à un maniaque? Hum.
Une fois de plus, on peut très bien ne pas être d'accord car cela s'assimile à de la censure et je suis globalement contre.
Mais si tu instaures une loi unilatérale sur l'obligation de diffuser les Oeuvres précitées dans des domaines privés, ce n'est ni plus ni moins que de la dictature. (et tu parles de distributeurs...cela n'a rien à voir. il s'agit ici des diffuseurs-exploitants de films. les distributeurs aient le droit de distribuer ce que bon leur semble!!!)
Heureusement qu'on peut encore faire ce que l'on souhaite chez soi, à fortiori dans un cinéma privé! On ne refuse pas des humains dans ce cas précis (c'est ton argument...) mais simplement des oeuvres qui ne correspondent pas à ce que toi, propriétaire des lieux, tu ressens ou tu crois.
Encore heureux qu'il y ait du libre arbitre dans de tels cas

-
- Messages : 77
- Enregistré le : jeu. mai 25, 2006 1:35 pm
Quoi d'etonnant : il est comme la plupart des gens (en particulier ceux du clergé laïcard bobo-branché) : on adore la provocation qui nous ne provoque pas mais qui va exciter la catégorie de gens qu'on aime pas, voire( pour certains) qu'on aimerait qu'elle n'existât plus...et on s'insurge contre ce qui vient heurter notre petite morale qui est censée être la mesure-étalon de tout ce qui doit exister....Pour karmitz, par ex, la phrase "L'Art n'a rien à voir avec la morale" est vrai pour Baise moi mais "curieusement" n'est plus valable pour le film de Gibson....mais des "Karmitz" il y en a partoutManolito a écrit :La dépèche AFP d'époque
Il souligne que ce n’est pas la première fois qu’il refuse de sortir des films, citant "Féroce", "Yamakazi", Wasabi" ou "Fight Club", même s’il a programmé les sulfureux "Irréversible" et "Baise-moi".

"il est comme la plupart des gens (en particulier ceux du clergé laïcard bobo-branché) : on adore la provocation qui nous ne provoque pas mais qui va exciter la catégorie de gens qu'on aime pas, voire( pour certains) qu'on aimerait qu'elle n'existât plus...et on s'insurge contre ce qui vient heurter notre petite morale qui est censée être la mesure-étalon de tout ce qui doit exister...."
+1 et pas mieux!
+1 et pas mieux!
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21484
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
pour la controverse à la française :
viewtopic.php?t=13608&postdays=0&postor ... th&start=0
et sur Naissance d'Une Nation, auquel faisait référence Dragonball, il existe un court-métrage passionnant sur la notion de discours cinématographique contenu vs contenant :
viewtopic.php?p=117887#117887
viewtopic.php?t=13608&postdays=0&postor ... th&start=0
et sur Naissance d'Une Nation, auquel faisait référence Dragonball, il existe un court-métrage passionnant sur la notion de discours cinématographique contenu vs contenant :
viewtopic.php?p=117887#117887
-
- Messages : 1849
- Enregistré le : mer. juil. 07, 2004 11:31 am
Que Monsieur Karmitz refuse de distribuer un film, çà n'a guère d'importance, il y a d'autres distributeurs qui prendront le relais.
Et c'est bien ce qui s'est passé avec le film de Gibson, et c'est encore heureux.
Mais imaginons que le même Martin Karmitz soit le propriétaire de l'unique salle de cinéma d'une ville de province, et qu'à cinquante kilomètres à la ronde, il n'y ait pas d'autre salle. C'est bien alors que commencerait le problème, non ?
Et si M. Karmitz était l'unique distributeur de films en France, comme l'était autrefois Sovexportfilm pour l'Union Soviétique... vous voyez donc que le problème n'est pas si simple.
On en arrive assez vite à la caricature, comme ces mairies tombées aux mains du FN, et qui d'un seul coup supprimèrent les subsides de compagnies de théâtre locales, au prétexte que les pièces représentées ne leur convenaient pas...
Ce n'est pas le fait que M. Karmitz n'apprécie pas le film de Gibson qui me dérange, on s'en doute. C'est l'outrance de ses propos. Mettre en cause la conduite de quelques personnes juives, dans une histoire vieille de 2000 ans, pour M. Karmitz, çà devient de "l'anti-sémistisme". N'importe quoi...
Et c'est bien ce qui s'est passé avec le film de Gibson, et c'est encore heureux.
Mais imaginons que le même Martin Karmitz soit le propriétaire de l'unique salle de cinéma d'une ville de province, et qu'à cinquante kilomètres à la ronde, il n'y ait pas d'autre salle. C'est bien alors que commencerait le problème, non ?
Et si M. Karmitz était l'unique distributeur de films en France, comme l'était autrefois Sovexportfilm pour l'Union Soviétique... vous voyez donc que le problème n'est pas si simple.
On en arrive assez vite à la caricature, comme ces mairies tombées aux mains du FN, et qui d'un seul coup supprimèrent les subsides de compagnies de théâtre locales, au prétexte que les pièces représentées ne leur convenaient pas...
Ce n'est pas le fait que M. Karmitz n'apprécie pas le film de Gibson qui me dérange, on s'en doute. C'est l'outrance de ses propos. Mettre en cause la conduite de quelques personnes juives, dans une histoire vieille de 2000 ans, pour M. Karmitz, çà devient de "l'anti-sémistisme". N'importe quoi...