Diary of the dead - George A. Romero (2007)

[dario carpenter]

"land of the dead" c'était bien redondant par rapport aux 3 opus précédent,même topo pour le surexplicatif "diary" ...Romero a (trop) pris conscience de son statut de "cinéaste engagé"

Ben au moins lui il n'est pas devenu l'idole de Nanarland !

juste celle des Cahiers,Télérama,Les Inrocks et Mad Movies.

[Dragonball]

Sans oublier l'article qui à été consacré il y a quelques mois à la filmo de George Roméro dans "Le monde Diplomatique", revue (Par ailleurs excellente !) connue pour ses positions pro castristes !

Enfin bon, Perso, je trouverais toujours plus intéréssant que des journaux, quand bien même catalogué dans la presse dite de gauche, voir pire, la presse dite de "Gauche bien pensante !" (comme si il fallait obligatoirement avoir les même positions que le FN pour être jugé digne d'intéret ! ), s'intéresse à un film que j'apprécie plutôit qu'un Forum de mecs s'extasiant sur les VF débilitantes de films charcutés par leurs distributeurs français, distributeurs appréciant la plupart du temps autant le cinéma mondiale que moi l'amérique des, heu, 400 dernièrres années !

[Stilleben]

Petite parenthèse:

Evocation du film de Romero et courte interview du réalisateur dans l'émission de ciné de France Inter : On aura tout vu du 20 juin 2008.
On peut la réécouter ici : http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/onauratoutvu/

A noter, évocation aussi du dernier film de Laugier et de l'interdiction qui le menace (mais j'ai cru comprendre, par une actrice présente sur le plateau d'Ardisson samedi surC+, que le film sortirait en septembre).

[MadXav]

Aller hop, mon avis.
N'y allons pas par 4 chemins, j'ai trouvé ça franchement nul. Mais vraiment. Rien à sauver en fait. De ces films qu'on a envie d'interrompre au plus vite. Dialogues creux, message pipo qui nous est livré tout cuit avec des grosses moufles, sans finesse, rythme extrêmement laborieux, acteurs tous minables sans exception... Bref, le dernier Romero est pour moi une purge, l'étape finale d'une chute qualitative amorcée depuis le troisième opus. Sauf que là, on a vraiment touché le fond. "Diary..." donne l'impression que Romero est carrément passé à côté du concept "film-réalité" : Les acteurs prennent la pose, parlent face à la caméra, sans aucun naturel, les rebondissements horrifiques sont les mêmes que dans n'importe quel teenage-movie lambda ("Bouh, j't'ai fait peur, c'était que moi !") etc. Bref, ça fait vraiment peine à voir. Encore, c'aurait été pondu par un jeune débutant, j'aurai pu pardonner mais là... c'est juste impossible.
La pilule est d'autant plus dur à avaler que le film déboule en même temps que "[Rec]", autre film de "zombie-réalité" franchement bien foutu et sacrement prenant...
Faut arrêter là le massacre M. Romero, c'est pas bien de faire des trucs comme ça.

[Cropsy]

J'ai moi aussi été très très décu de ce film chiant,mou,mal foutu et carrément indigne de ce qu'on pouvait attendre de romero ( ceci dit, mis à part les 10 dernières minutes bien flippantes, [REC] m'a pas mal déçu aussi, moins mais quand même... )
C'est long, insipide, mal joué, les quelques moments de tension retombent à plat plus vite qu'une crêpe lançée par un zombie breton, non franchement...
pourtant d'habitude je suis un grand fan des films de romero ( surtout les zombi-movie, j'ai adoré dawn of the dead, day of the dead et j'ai plutôt bien aimé Land dans une moindre mesure ).
Vite vu, vite... non pardon, vu trrrrèèès lentement et super vite oublié

[Plisken]

En fait Romero n'a jamais lâché le morceau. Il fustige l'autorité, les gouvernements quels qu'ils soient. Depuis 40 ans Romero n'a pas changé son discours. On pourrait croire qu'il tourne en rond. En fait il ne fait que constater que rien ne change et que la dernière scène de La nuit des morts vivants (1968) est toujours d'actualité.
Dans Diary of the dead, il utilise la déviance de notre quotidien surveillé par de multiples caméras en tout genre pour appuyer son propos. C'est très réussit. Le film n'oublie pas d'être divertissant et gore. Merci George A. Romero

[dario carpenter]

La critique de notre cher Infernalia:

http://www.culturopoing.com/Blogs/Cinema.php?Id=938

[xxxeroguroxxx]

Je pense très sérieusement que le Day of the dead (2008) est plus réussi que celui la (alors que c'etait déjà vraiment mauvais). Mais le dotd a au moins le mérite d'être gore et franchement Z alors que celui de Romero est juste.... chiant à mourir.

[Dragonball]

Je pense très sérieusement que le Day of the dead (2008) est plus réussi que celui la (alors que c'etait déjà vraiment mauvais). Mais le dotd a au moins le mérite d'être gore et franchement Z alors que celui de Romero est juste.... chiant à mourir.

"Day of the Dead" franchement Z, bah bien sûr !

[MadXav]

Je pense très sérieusement que le Day of the dead (2008) est plus réussi que celui la (alors que c'etait déjà vraiment mauvais). Mais le dotd a au moins le mérite d'être gore et franchement Z alors que celui de Romero est juste.... chiant à mourir.

"Day of the Dead" franchement Z, bah bien sûr !

xxxeroguroxxx évoque la version de 2008.

[Dragonball]

Hein, mais c'est encore pire alors !

Je comprends qu'on puisse ne pas aimer le dernier film de Roméro, mais bon, le comparer avec le film de Steve Miner, c'est un peu fort quand même !

On est quand même face à 2 films aux ambitions très différentes !

[mallox]

Perso je trouve la plupart des intervenants bien durs avec "Diary of the dead".
On reproche à Romero de tomber dans le piège de l'image qu'on lui renvoie, mais je me demande si justement on ne le condamne pas sur la simple image que chacun veut bien lui projeter.
Pour moi Diary of the dead est un film plus réflexif que politique. Du coup je ne vois pas les lourdeurs qu'on lui attribue. Ce type a toujours pratiqué le "miroir social" via le film de genre, je ne vois pas pour quelles raisons on le lui reprocherait aujourd'hui à l'heure où la populace se balade avec des portables appareils numériques et parlent tout seuls dans la rue via des écoutilles et micro. Je me demande dans quelle mesure ce n'est pas la société (je sais que le terme est facile ou grossier) qui est lourde et le comportement humain mimétique qui va de pair.
Je ne pensais pas intervenir sur ce topic car pas envie de débattre sur 5 pages. Après tout chacun peut bien penser ce qu'il veut, moi j'aime beaucoup. Du coup j'ai écrit il y a quelque temps et sentant le vent venir, ma propre critique: ICI
Bref, pour un avis différent et pour ce qu'elle vaut (pas tripette sans doute) je mets le lien...

Et dire qu'on voudrait nous faire passer Argento dans un même temps pour un génie copiste de toiles de maîtres avec moult symboles à la mord moi le noeud. En allant chercher même les "rouges" dans une oeuvre picturale classique. Mais d'où viennent donc les nouvelles couleurs de Suspiria de chez Wild Side? de chez Jérôme Bosh?

[dario carpenter]

Et dire qu'on voudrait nous faire passer Argento dans un même temps pour un génie copiste de toiles de maîtres avec moult symboles à la mord moi le noeud. En allant chercher même les "rouges" dans une oeuvre picturale classique. Mais d'où viennent donc les nouvelles couleurs de Suspiria de chez Wild Side? de chez Jérôme Bosh?

oh le coup bas

pour se plaindre d'Infernalia et de son article,c'est ici :

http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... &start=150

http://culturopoing.com/Blogs/Cinema.php?Id=695

[Superwonderscope]

on parle de Diary of the dead sur ce sujet et pas d'autre chose.
Merci de vous rendre sur le sujet de la terza Madre pour en parler.

[mallox]

Et dire qu'on voudrait nous faire passer Argento dans un même temps pour un génie copiste de toiles de maîtres avec moult symboles à la mord moi le noeud. En allant chercher même les "rouges" dans une oeuvre picturale classique. Mais d'où viennent donc les nouvelles couleurs de Suspiria de chez Wild Side? de chez Jérôme Bosh?

oh le coup bas

pour se plaindre d'Infernalia et de son article,c'est ici :

http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... &start=150

http://culturopoing.com/Blogs/Cinema.php?Id=695

Non je réponds pas.
Je serais HS (et c'est déjà le cas), même s'il est difficile de dissocier le parcours de ces deux metteurs en scène qui ont marqué les esprits aux mêmes époques, bossé ensemble et pondent encore des films dont on parle sans discontinuer, alimentant les forums avec des topics en tête de peloton, dignes de Eddie Merckx et Raymond Poulidor.
Et puis Infernalia a bien le droit de défendre son avis et j'ai déjà mis le mien concernant Mother of tears. (le film qui tire des larmes ).

edit: ah ben mince désolé pour wonderscope mais j'ai été devancé. On va quand même pas m'en vouloir de rapprocher Romero et Argento (sur 3 lignes et pour une fois), et leur travail respectif à ce jour, hein?! Je ne pense pas être le seul à penser qu'ils soient liés. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire, z'inquiétez pas j'ai fini.

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