The Happening / Phénomènes - M. Night Shyamalan (2008)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
-
- DeVilDead Team
- Messages : 12859
- Enregistré le : lun. mai 03, 2004 8:18 am
- Localisation : Sur la plage à latter des Ninjas rouges
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Avant-première (de plus d'un mois) du DVD français :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... happening-
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... happening-
-
- Messages : 6308
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
- Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
- Contact :
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Peu convaincu par le dernier opus du réalisateur d'"Incassable".
Shyamalan tente de créer une fin du monde minimaliste et intimiste,mais ça ne fonctionne pas vraiment,faute d'un casting et d'une mise en scène inspirés,et la plupart des scènes voulues "choc" tombent à plat.
Avec ce film,on aurait presque envie de réhabiliter "la jeune fille de l'eau"...
Shyamalan tente de créer une fin du monde minimaliste et intimiste,mais ça ne fonctionne pas vraiment,faute d'un casting et d'une mise en scène inspirés,et la plupart des scènes voulues "choc" tombent à plat.
Avec ce film,on aurait presque envie de réhabiliter "la jeune fille de l'eau"...
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Oui les goûts de chacun se doivent d'être respectés en effet.Machet a écrit :[C'est un auteur, qu'on aime ou non ses films est un autre débat.
En revanche je ne vois pas en quoi Shyamalan serait un "Auteur".
Est-ce parce qu'il oeuvre dans un genre bien particulier, le cinéma fantastique ? Auquel cas on peut parler d'artisan du genre (ce qui pour ma part est autant louable sinon plus).
Mais quels sont les thèmes récurrents, ses points de vues formels, ses obsessions, qui reviennent à chacun de ses films et qui en général font qu'on classe un réalisateur dans la catégorie "auteur" ?
catégorie en passant que je trouve vraiment galvaudée et dans laquelle on trouve souvent des metteurs en scène à tendance "auteurisante" - à savoir à la recherche d'une certaine reconnaissance artistique, de manière assez souvent démago ou grossière.
Pour exemple (très basique je l'admets), je trouve qu'un Fulci est tout autant un auteur (et sans l'avoir cherché) qu'un Argento, plus poseur qui selon moi a toujours cherché cette reconnaissance et le statut qui va avec).
Sinon tout comme Manuma, peu de films de Shyamalan trouvent grâce à mes yeux, et pourtant je n'ai que faire des critiques bonnes ou mauvaises, excessives ou nuancées, mais disons que si je n'aime pas, ce n'est pas le cinéaste que j'irai attaquer sans jamais lui lâcher le mollet !

C'est pas le pire réalisateur de l'industrie ricaine, loin s'en faut. Il ne mérite donc pas tant d'acharnement. (ni de louanges d'ailleurs, mais ces derniers entrainent peut-être l'acharnement évoqué).
Quant à The Happening, disons que je l'ai trouvé surtout assez vain et vide (un peu comme dernier Raimi qui du reste aurait bien pu durer 40 minutes qu'elles auraient suffit pour raconter une histoire tenant sur un ticket de cinéma au lieu de l'étirer à son maximum)
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21507
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
C'est un auteur dans le sens où il écrit, réalise et produit ses propres films. Du stade de l'écriture à la mise en images, il possède le contrôle de ce qu'il souhiate raconter.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Superwonderscope a écrit :C'est un auteur dans le sens où il écrit, réalise et produit ses propres films. Du stade de l'écriture à la mise en images, il possède le contrôle de ce qu'il souhiate raconter.
ça, c'est d'avantage un soucis d'indépence et de contrôle artistique, pour livrer le film le plus fidèle à ses intentions, non ?
les vrais auteurs, de tous temps, sont pour moi ceux qui ont su imposer leur style et leurs thèmes, même au sein des grand studios et de leurs contraintes. (Hawks pour seul exemple)
Enfin, bon, j'ai bien compris ce que tu voulais dire ! C'est le principal, je ne vais pas Shyamalachinoiser !

(même si je ne suis pas certain que ce fut le propos d'autres intervenants de ce topic).
Modifié en dernier par mallox le dim. juin 07, 2009 2:42 pm, modifié 1 fois.
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Bah un auteur est quelqu'un qui ecrit ses histoires et qui les racontes, donc en ce sens M. Night Shyamalan est un auteur, car être auteur ne veut pas forcement dire qu'on ecrit des bons trucs, il y a plein d'auteurs mauvais qui existe dans ce monde, être auteur n'est pas forcement signe d'exellence
(exemple : Ed Wood avait sa patte d'auteur qui faisait qu'on reconnaissait ses films sans qu'on voient son nom au générique, mais bon je sais, cet exemple est tout pourri
)
Moi pour ma part j'aime bien M. Night Shyamalan, même si il est vrai que ces derniers films sont moins bons que 6eme Sens et Incassable, mais ça reste quand même du bon film, même si je comprend la deception de certains par rapport aux esperance qu'ils avaient de cet auteur, qui pourtant si on regarde bien, on reconnait à chaque fois sa patte sur tout ses films.


Moi pour ma part j'aime bien M. Night Shyamalan, même si il est vrai que ces derniers films sont moins bons que 6eme Sens et Incassable, mais ça reste quand même du bon film, même si je comprend la deception de certains par rapport aux esperance qu'ils avaient de cet auteur, qui pourtant si on regarde bien, on reconnait à chaque fois sa patte sur tout ses films.
"C’est du pop-corn ! Pourquoi du pop-corn ??"
"Parce que ce sont des clowns, voilà pourquoi !"
http://www.youtube.com/channel/UCifcA_2m4MaPJuhZFi4YH1w

"Parce que ce sont des clowns, voilà pourquoi !"
http://www.youtube.com/channel/UCifcA_2m4MaPJuhZFi4YH1w

Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Soit c'est pas faux.
Y avait juste maldonne entre le cinéma dit "d'auteur" (sic définition nouvelle vague par ex) et le fait de pouvoir assumer toute la paternité d'une oeuvre (écriture comprise). En cela oui, Shyamalan en est bien un. Bon ou mauvais.
Bref désolé pour ce petit détour... je laisse les gens revenir au film lui-même.

Y avait juste maldonne entre le cinéma dit "d'auteur" (sic définition nouvelle vague par ex) et le fait de pouvoir assumer toute la paternité d'une oeuvre (écriture comprise). En cela oui, Shyamalan en est bien un. Bon ou mauvais.
Bref désolé pour ce petit détour... je laisse les gens revenir au film lui-même.
-
- Messages : 177
- Enregistré le : mar. sept. 29, 2009 2:05 pm
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Revu hier soir. Point positif : le début plutot intéressant et mystérieux. Et puis le drame : des acteurs d'une nullité abyssale (palme à Zooey Deschanel probablement une des pires actrices de la décennie), un récit qui s'enlise complètement au bout de 3/4 h, une fin ridicule.
Le plus gênant dans tout ça reste l'impression pour le spectateur d'être pris pour un con par un réalisateur qui n'avait visiblement rien à dire (à part un discours pseudo écolo qui fait ressembler le film au nanar de Coline Serreau, la belle verte).
The Happening ressemble à un court métrage dont un escroc sans imagination aurait tenté de faire un film d'1h30.
Finalement, Shyamalan continue de prêcher dans la lignée de Signes, dont la morale nous signalait que croire en Dieu permettait une vie appaisée. Ici, le prophète nous avertit que la pollution c'est mal.
Un film a projeter dans les meetings de Noel Mamere.
Le plus gênant dans tout ça reste l'impression pour le spectateur d'être pris pour un con par un réalisateur qui n'avait visiblement rien à dire (à part un discours pseudo écolo qui fait ressembler le film au nanar de Coline Serreau, la belle verte).
The Happening ressemble à un court métrage dont un escroc sans imagination aurait tenté de faire un film d'1h30.
Finalement, Shyamalan continue de prêcher dans la lignée de Signes, dont la morale nous signalait que croire en Dieu permettait une vie appaisée. Ici, le prophète nous avertit que la pollution c'est mal.
Un film a projeter dans les meetings de Noel Mamere.
Ne m'enc... pas, Tony. Conseil d'ami, ne m'enc...pas.
-
- Messages : 5081
- Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: The Happening - M. Night Shyamalan (2008)
Bibi s’essaye a cet opus de Shyamalan après un dernier…Lady in the Water que j’ai BEAUCOUP aime
(je me sens seul sur le coup, alors pour rattraper, je mentionnerais que j’ai DETESTE Signs qui tenait du f.utage de g.eule complet!
).
Pour resumer TH en un mot: ratage total (m.rde, ca fait deux mots!
).
D’emblee, le speech de Wahlberg sur la science m’a fait tiquer et penser plus a du “creationisme” et au concept d’”intelligent design” qu’a une acceptation des limites de la science. Je suppose que c’est soit une question d’”épaisseur d’épiderme” (la mienne) soit de “message” (du real)…? Si c’est le message, ca me déplaît fortement.
Pour le reste, le debut est intriguant, mais meme si l’intention d’une apocalypse “minimaliste” est interessante, le casting ne tient pas la route (j’ai d’abord cru que Deshanel etait…la fille de Wahlberg(!) tellement son jeu me paraissait “gamin”…?!
Le reste du casting aussi est en mode pilotage automatique tout comme l’écriture qui empile les inepties les plus diverses (un bon point pour la tentative de diversification neanmoins…
) avec un phénomène naturelle qui commence d’un coup et impacte les gens d’un coup sur une surface de plus en plus grande ou la tentative de ne pas respirer l’air extérieur dans une jeep ou une vieille maison a la campagne—ne parlons pas des rednecks(?) qui se sont enfermes pour échapper au “gaz” et ont…les fenêtres ouvertes(!!)…
Ajoutons aussi des elements qui tiennent plus des effets de manchettes (i.e. le zoo ou la mega-tondeuse a gazon
), l’épouse qui ne répond plus, le militaire qui narre les événements (ce qui permet de n’avoir rien a montrer), re-composition d’une cellule “familiale”, la foldingue religieuse qui m'a rappelle The Mist, etc, etc, etc.
En fait, Shyamalan s’essaye au film de SF/apocalypse ecologique comme on en fesait dans les années 70s…et se viande mechamment, et ce, tant dans le cinema d’homage que…dans le cinema tout court. M’enfin, Si Where have all the People gone TV (1974) était très bon, No Blade of Grass (1970) était TRES mauvais lui aussi deja a l’epoque, alors il ne sera pas le premier, non plus…
Pompeux, ponctue de mauvais dialogues, mettant en vedette d’encore plus mauvais acteurs qui donnent un cote a la limite de la piece de theatre interprètee par des lyceens—au look de telefilm (ennuyeux) de surcroit ou de “Pilote” pour une série qui n’aurait pas trouve preneur (i.e. les images des "refugies" dans leur salle de bains en Floride et des miliciens conspirationistes laissent comme sous-entendre des peripeties "a venir"), mais aussi: ennuyeux, bourre d’illogismes et de “zolis" hasards (Wahlberg est un prof de science et se fait ramasser par…(apparemment) un botaniste(?) ), gnangnan et bébête (les idées lancées de plantes qui se concertent et decident d’attaquer) et j’en passe et des meilleurs…Un grand moment de non-cinema (en salle).
A noter surtout:
Sur le meme schema Rod Serling dans sa The Twilight Zone TV (1959) aurait pu nous pondre un solide episode de 25 minutes chrono, alors 90minutes de rien a dire…
Notons aussi les films de Jack Arnold, pressentant une approche scientifique a la limite du didactique auxquels essaye désespérément de se frotter le réalisateur de TH et sur lesquels il se casse méchamment les dents…
Un grand moment de vide et un film qui marquera pour bibi le debut du purgatoire pour Shyamalan; suivront the last Airbender (2010), After Earth (2013), The Visit (2015).
Sur le creneau, bibi prefere re-voir AN inconvenient Truth d'Al Gore.
Bref, comme Signs, un film que bibi n’essayera meme pas de defendre…Shyamalan m’a tuer…Sur le coup, et restant dans la ligne du pitch, Shyamalan a invente le film qui donne envie de se flinguer…
The Happening: 2.50 / 5 (pour le pitch, mais rien que pour le pitch, des que le film commence, hein…)
P.S. Vu sur Mazon Prime Japan, copie nickelle (ca n’aide cependant pas le film…)


Pour resumer TH en un mot: ratage total (m.rde, ca fait deux mots!

D’emblee, le speech de Wahlberg sur la science m’a fait tiquer et penser plus a du “creationisme” et au concept d’”intelligent design” qu’a une acceptation des limites de la science. Je suppose que c’est soit une question d’”épaisseur d’épiderme” (la mienne) soit de “message” (du real)…? Si c’est le message, ca me déplaît fortement.
Pour le reste, le debut est intriguant, mais meme si l’intention d’une apocalypse “minimaliste” est interessante, le casting ne tient pas la route (j’ai d’abord cru que Deshanel etait…la fille de Wahlberg(!) tellement son jeu me paraissait “gamin”…?!
Le reste du casting aussi est en mode pilotage automatique tout comme l’écriture qui empile les inepties les plus diverses (un bon point pour la tentative de diversification neanmoins…


Ajoutons aussi des elements qui tiennent plus des effets de manchettes (i.e. le zoo ou la mega-tondeuse a gazon

En fait, Shyamalan s’essaye au film de SF/apocalypse ecologique comme on en fesait dans les années 70s…et se viande mechamment, et ce, tant dans le cinema d’homage que…dans le cinema tout court. M’enfin, Si Where have all the People gone TV (1974) était très bon, No Blade of Grass (1970) était TRES mauvais lui aussi deja a l’epoque, alors il ne sera pas le premier, non plus…
Pompeux, ponctue de mauvais dialogues, mettant en vedette d’encore plus mauvais acteurs qui donnent un cote a la limite de la piece de theatre interprètee par des lyceens—au look de telefilm (ennuyeux) de surcroit ou de “Pilote” pour une série qui n’aurait pas trouve preneur (i.e. les images des "refugies" dans leur salle de bains en Floride et des miliciens conspirationistes laissent comme sous-entendre des peripeties "a venir"), mais aussi: ennuyeux, bourre d’illogismes et de “zolis" hasards (Wahlberg est un prof de science et se fait ramasser par…(apparemment) un botaniste(?) ), gnangnan et bébête (les idées lancées de plantes qui se concertent et decident d’attaquer) et j’en passe et des meilleurs…Un grand moment de non-cinema (en salle).
A noter surtout:
Spoiler : :
Notons aussi les films de Jack Arnold, pressentant une approche scientifique a la limite du didactique auxquels essaye désespérément de se frotter le réalisateur de TH et sur lesquels il se casse méchamment les dents…
Spoiler : :
Sur le creneau, bibi prefere re-voir AN inconvenient Truth d'Al Gore.

Bref, comme Signs, un film que bibi n’essayera meme pas de defendre…Shyamalan m’a tuer…Sur le coup, et restant dans la ligne du pitch, Shyamalan a invente le film qui donne envie de se flinguer…


The Happening: 2.50 / 5 (pour le pitch, mais rien que pour le pitch, des que le film commence, hein…)
P.S. Vu sur Mazon Prime Japan, copie nickelle (ca n’aide cependant pas le film…)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: The Happening / Phénomènes - M. Night Shyamalan (2008)
Mouaiche. Intéressant mais pas convaincu. Shyamalan est un auteur, il a des thèmes de prédilection qui reviennent de film en film, une manière d’aborder le récit, les personnages, etc. On aurait pu dire aussi que les gens du Village se sont réfugiés pour fuir une première attaque des extra-terrestres dans les années 70. C’est évident qu’il y a un décalque entre Happening et Signs, mais de là à en tirer une théorie de suite cachée. Je comprends qu’on puisse le penser puisque Shyamalan a caché la suite de Unbreakable dans Split avant de la révéler à la toute fin.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne