Westerns et contradictions matérielles

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Yza
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"La loi de dieu"...de William Wyler (1956)...pendant la guerre civile, 1862...A la fin du film, sans problème, l'on y voit des révolvers Remington, carabines Sharps, et dans les mains civiles, des fusils à un coup à percussion ressemblant à divers Springfield...

Les arsenaux de l'armée, situés à Springfield (d'où le nom de ces armes) et d'Harpers Ferry fabriquèrent plusieurs modèles de carabines, mousquetons, fusils, destinés à la cavalerie, l'infanterie, en plusieurs calibres, dont le principal, le 58. Plusieures longueurs de canon étaient disponibles aussi, suivant leurs destinations, les plus longs pour l'infanterie, munis aussi de baillonnettes...Le fusil réglementaire de 1840, à pierre à silex participa au conflit, mais une partie fut convertie en armes à percussion...Le Missippi Riffle daté de 1841 suivit, 1842 vit un nouveau modèle modifié, puis 1847 monté avec le système d'amorçage automatique Maynard...en calibre 69 à canon lisse, 1855 vu l'adaptation du canon rayé, pour éviter le recul trop important lors de la mise à feu, améliorant la précision du tir...et un modèle 1861 puis 1863, de calibre 58...aboutissant à une production de plus de 2 millions d'exemplaires...

Anthony Perkins, dans ce film, donne une bonne idée de la façon de recharger cette quincaillerie: il déchire avec les dents l'enveloppe en papier de la cartouche combustive, l'introduie par la bouche du canon, un petit coup avec la baguette-refouloir, armement du chien, mise de l'amorce de fuminante sur la cheminée...visée levée...enfin le tir...

Quand l'adversaire se trouvait en possèssion d'armes à répétission...
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"La charge fantastique" de Raoul Walsh (1941)...

1° partie, de 1857 à fin 1865, le conflit...carabine à percussion à un coup, genre Springfield, revolver Remington à percussion dans les mains de Custer, le sudiste blessant celui-ci étant équipé...d'un Colt Peacemaker de 1873...hum...

2° partie, années 1869 à 1876, Little Bighorn...représente la parfaite démonstration de l'US Army avec ses carabines Spingfield à cartouche métalliques, à un coup, ayant comme adversaires des indiens munis de Winchester modèles 1866 ou 1873 à répétition, fournies en contrebandes par les trafiquants de tous bords...Custer utilise des revolvers Remington 1875, alors que ses compagnons, sont armés de Colt Peacemaker, la dénomination officielle étant Model single action army" ou "Single action frontier".

Parfois à court de munitions pour leurs carabines à cartouches métalliques, les indiens prirent l'habitude de ramasser les douilles vides, et de réutiliser celles-ci rechargées...

Une information peu connue...la 7° compagnie de cavalerie disposait...de mitrailleuses Gatling...que Custer ne trouva pas opportun d'utiliser!
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"Le massacre de Fort-Apache" de John Ford (1948)...réécriture originale de Little Bighorn, donc début 1870's à 1876...Colt Peacemaker, carabines à cartouches métalliques Spingfield à un coup et Winchester à répétition, de 13 à 17 coups...pour les indiens...

Démonstration flagrante, dans ce film de l'anachronisme de la situation, les indiens équipés de Winchester modèle..1873...toutes nouvelles, fournies "légalement" par un représentant "légal" du gouvernement...ainsi que l'eau de feu...attendant bien sagement, abrités derrière des rochers...notre brave 7° Cavalery munie de pétoire à un coup et de revolvers...encore fallait-il que ces deux dernières armes soient du même calibre pour les munitions...ben, non!

Le sergent-major jouait un rôle primordial dans l'approvisionnement de toutes sortes pour l'équipement des soldats, y compris les cartouches à emporter, encore fallut-il qu'il exécute des ordres des supérieures valables...et non pas pingres comme dans ce film!
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"La charge héroîque" de John Ford (1949)...Juste après Little Bighorn, 1866...

On prend prèsque les mêmes têtes et armes...accrochée au mur dans la 2° pièce du capitaine, une Winchester trône au dessus d'une Spingfield...ce qui confirme que celle-ci fut achetée personnellement par de nombreux soldats, comme pendant le conflit civil, pour la carabine Henry...

L'US army privilégiait l'arme d'épaule, la cavalerie en plus, le sabre, les révolvers étaient considérés comme armes d'appoint...Les cartouches étaient portées dans une petite sacoche en cuir à la ceinture...celà devait-être le fourbi, vu les différents calibres de leurs quincailleries...

Même quand le calibre des munitions employées par l'armée US était identique, la quantité de poudre embarquée dans les douille différaient, plus importante dans les carabines, la culasse des armes devenaient donc aussi différentes...c'est simple...non?

Les civils et indiens avaient la possibilité, avec les révolvers Colt, Remington, et la carabine Winchester, de choisir une munition commune aux 2 armes, la première utilisée fut la cartouche 44- 40 de Winchester en 1869...puis les calibres de Smith & Wesson et Colt...
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"The lonely man" d'Henry Levin (1956)...dans l'ouest, probablement dans les années 1880's...Colt Peacemaker et carabines Winchester se partagent la part du gateau...avec un petit pistolet à 1 coups, à canon basculant de petit calibre, à cartouche métallique...dont la douille est aprticulièrment longue...que je n'ai pas pu identifié...et qui sert à abattre sa victime...à une bonne vingtaine de mêtres!!!!!!

Pourtant ces petits bijoux n'avaient pas pour réputation d'être précis au delà de 5 mêtres...

Avec l'apparition des cartouches métalliques, de nombreux petits revolvers muti-coups et pistolets à un coup, voir de poivrières multi-canos, virent le jour...chez les petits et grands armuriers, de tous les calibres, du 22 au 41...une foison de système furent inventés, plus originaux les uns que les autres...qui firent les vedettes des salles de jeux...et contribuèrent aux bénéfices non négligeables...des fabricants d'armes...

Il existat même un mini-pistolet à répétition à 5 coups de calibre 32, à simple action, dont le magasin ce trouvait en dessous du canon de 3 pouces, fabriqué par Remington à 10 000 exemplaires de 1871 à 1888, dû à l'ingénieur Rider, malheuresement sans descendant...Un élévateur de cartouche était situé aux côtés du chien, en faisait une arme redoutable à courte distance, au fonctionnement délicat...
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"The cheyenne social club" de Gene Kelly (1970)...Cheyenne, 1868...Colt Peacemaker et carabines Winchester 1873...dans une maison de Cheyenne...passons!

Bien sùr les dames étaient attirées par les mini-pistolets, jolis petits bijoux discrets pouvant se glisser dans les sacs...et ailleurs...Remington y a pensé, avec le "Vest pocket pistol", chambré en 22 court...à un coup...fabriqué de 1865 et 1888 à 25 000 exemplaires, mis au point par l'ingénieur William Elliot...son principal atout était son prix de vente très bas, 3$ 25...En raison de sa forme très particulière, il reçu le sobriquet de "deringer en poignée de scie"...En raison de son succès, il fut copié par de nombreux petits armuriers artisanaux...Le chien particulier de cette arme avait une double fonction: il forme à la fois culasse et percuteur...

Reprenant le même principe du précédent, avec des dimmensions supérieures, renforcé de toutes parts pour chambrer une munitions supérieure, de calibre 30, 32 ou 41, plus puissante, le Remington "Split breech deringer", portant toujours le même sobriquet, fut fabriqué entre 1865 à 1888 à environ 20 000 exemplaires, toutes versions confondues...

Il fut même fabriqué avec un canon beaucoup plus long, équipé d'une crosse métallique démontable, le transformant en une véritable petite carabine...en peu d'exemplaire.

Petite rectification: le pistolet à répétition "Rider magazine pistol" de "The lonely man" fonctionnait très bien, c'est sa catouche ultra-courte qui posait problème, en raison de très faible charge en poudre, défaillante ...en puissance d'impact...
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"The westerner" de William Wyler (1940)...Dans les années 1880's...à l'ouest du Pecos...Colt Peacemaker et carabines Winchester 1873...et un double Deringer dans la main de la 2° victime...

Dans la saga des pistolets de salon, le Remington "Double repeating Deringer" fut celui le plus populaire, le plus apprécié, aux côtés du Peacemaker, adopté par un bon nombre de joueurs professionnels et autres...il fut fabriqué de 1866/67 à 1935 à plus de 150 000 exemplaires, sans compter les nombreuses imitations...Etant mis au point par l'ingénieur William Elliot, ce pistolet à double canons se chevauchant, ce déchargeait et rechargeait par le basculement de ceux-ci vers le haut, après dévérouillage du petit levier placé sur le côté droit de la base de l'éperon, avec des balles à carcasse métalliques de calibre 41, vendu 8$ pour la version standard, 17$ 50 la version de luxe...

D'une conception très simple, d'un fonctionnement très sùr, il fut produit en 4 versions succèssives, son surnom étant "Over and under", les copies n'égalèrent jamais en qualité de fabrication le modèle fabriqué par Remington, dont le slogant était: "Souvent copié, jamais égalé"!!!!!!

Les imitateurs qui se lancèrent sur le marché des pistolets à deux coups, durent être prudents, en raison de l'existance du brevet déposé par le sieur Elliot...

Contradiction physique: le "juge" Roy Bean, né au Kentuky en 1825, s'établissant à Vinegaroon en 1882...comme juge de paix...dans le "salon" dénommé "The Jersey Lilly Saloon", vécu dans ce lieux pendant vingt ans, et y mouru le...16 mars 1903, à la suite de problèmes pulmonaires...
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"Day of the outlaw" de Andre de Toth, (1959), dans les années 1870/80's...Revolvers Peacemaker de Colt, carabines Winchester modèle 1873...et pistolet Remington "Double repeating Deringer" dans les petites mains du gros capitaine...

Le "double Derinder" ne fut pas le premier pistolet de poche, multi-canons de Remington, mais le 3°...de 1866 à 1888, furent fabriqués à 25 ooo exemplaires le Remington "Eliott Dringer 22RF et 32RF-Pepperbox-", pistolet à 5 canons fixes, chambré en calibre 22 court, et 4 canons fixes en calibre 32 court, à cartouches métalliques...tous deux d'une longeur totale de 76 mn...Le percuteur rotatif était actionné par la détente à double action, qui actionnait aussi également le chien entièrement caréné, de ce fait toalement invisible...L'éjection et le rechargement des munitions s'éffectuaient par la culasse, après le basculement du groupe de canons vers le bas...Vu la taille de ces pistolets, ils pouvaient être portés dans des poches de vestes ou des sacs à mains des dames...Son maniement était très simple, et très sur de fonctionnement...

A ma connaissance, dans aucun Western, ce pistolet n'est utilisé...
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"Les conquérants" de Michaël Curtiz (1939), 1866 et 1872 à Dodge City...A la fête, Colt Peacemaker et carabines Winchester, tous de 1873...

Il n'y eu aucune commande de l'armée US pour la carabine Winchester 1866...pendant que les indiens s'en équipaient par contrebande...les Texas Rangers en achetèrent aussi un certain nombre...Les républicains méxicains en possédairent aussi en grande quantité pendant révolution...Les français commandairent 3000 carabines de ce modèle, ainsi que 3000 mousquets...Mais la plus grosse quantité de commande officielle est à mettre au compte de la...Turquie, avec 50 000 exemplaires en 1870/1871, et qui servirent avec succès contre les russes...

Les ventes civiles représentairent la majorité des exemplaires fabriqués, les mousquets étant la principale version, et représentée la plupart du temps dans les Western...
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Je crois bien que ce thread est le plus fou qu'on ait vu depuis fort longtemps. Franchement, respect.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Image
Yza
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Non...tu rigoles... )8 ):
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"The gunfight at Dodge City" de Joseph M. Newman (1959)...Dodge City de 1877 au début des années 1880's...Colt Peacemaker et carabines Winchester de 1873...pas de problême...

Un manquant de taille, le frère cadet Jim (James P.) aux côtés de Bat (William Bartholomew) Masterson, qui...était le réel associé du saloon "Lady Gay Saloon and Dance Hall", et aussi adjoint de sheriff de la ville...Bat était lui associé financièrement dans un autre saloon...et adjoint marshall aussi...L'autre frère Ed (Edward John), shériff également, mais pas associé de...saloon, fut abattu en plaine rue le 9 avril 1878 d'une balle dans le ventre, et mouru le lendemain...

Les exploits de la famille Masterson à Dodge City, furent accomplis avec la complicité des célèbres marshalls Bill (William Matthew) Tilgham, Wyatt (Wyatt Berry Stapp) Earp, Charlie Bassett, et probablement Ben (Benjamin) Thompson...Difficile de caser tout ce petit monde dans un seul film...

Après la période Dodge City, Bat Masterson organisa des combats de boxes, puis devint journaliste, spécialisé dans ce sport, et mouru subitement dans son bureau, le 25 octobre 1921 à New York, d'un malaise cardiaque...foudroyant...

Dès la période de Dodge City, Mat Masterson quittait rarement son chapeau...melon...accroc d'élégance, il s'habillait d'élégants costumes de la dernière mode, il portait une canne, souvenir d'une bléssure de 1876, survenue dans cette ville, qu'il maniait très bien, tenant lieu...d'auxilliaire de ses poings, le moment venu...

Toute sa vie, il fut un fervent admirateur des fabrications de l'armateur Colt...
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"The red badge of courage" de John Huston (1951)...pendant le conflit civil...Fusils Springfield, et autres...et UN revolver Remington Army...

La cavalerie pendant ce conflit éffectua de nombreux raides, souvent décisifs pour le sort d'une bataille, mais en nombres des participants, l'infanterie etait dix fois plus nombreuses...Les fusils Springfield de différentes versions dominaient en nombre...Ceux rechargeables par la culasse par l'intermédiaire de cartouches combustibles, apportèrent un énorme progès dans la rapidité d'utilisation, ainsi que les autres marques telles Sharps, Starr...

Le seul gros inconvéniants qu'on leurs reprochait, c'était que la culasse de ceux-ci n'était pas étanche, et de ce fait, une grande partie des gazs provoqués par l'explosion de la poudre s'échappait ,affaiblissant la force de projection de la balle...bien des améliorations y furent apportées, mais l'apparition de la cartouche métallique, avec les Henry et Spencer, apporta un tel progrès, que le développement du système à percussion fut abandonné après cette triste période...

Dans ce film de nombreux gros plans montrent les détails du chien des armes, de la capsule de fulminante sur la cheminée, et le fonctionnement de cette quincaillerie...
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"Gettysburg" de Ronald F. Maxwell (1993)...été 1863 à Gettysburg...toute la panoplie d'armes à percussion, carabines er révolvers, y compris un Colt Army 1860...

L'infanterie et les canons y joue un rôle principale, mais une scène est dévolue à un tireur d'élite sudiste juché dans un arbre, ayant pour cible un général nordiste.

Certainement très peu nombreux dans le camp sudiste, les nordistes, par l'intermédiaire de l'inventeur et ingénieur Hiram Berdan, organisèrent deux régiments de "Sharpshooters", qui comprirent 2 000 hommes dès le milieu de 1861. Chaque homme pour être sélectionnés devait être en mesure de loger 10 balles consécutives dans une cible distante de 200 mêtres, avec un groupement des impacts n'excédent pas 25 centimêtres...et ce dans un temps impartit assez court...après que le candidat ait effectué une sorte de...parcourt du combattant!!!!!

Ils effectuairent de nombreuses missions solitaires ou en petits groupes derrière les lignes sudistes, causant de très nombreux dégats, ayant pour cible principale d'abattrent les personalités de tous genres, mais surtout les gradés et canoniés....

Ils furent équipés de fusils spéciaux, à très longs canons pour leurs précisions, des fois accompagnées de gands tubes latéraux à ceux-ci, genre lunette de visée...Certaines armes furent des Spingfield à chargement par la bouche, ou des carabines Colt à barillet tournant, mis au point par l'ingénieur Roots, assez fragiles et complexes de maniement...mais une grande majorité de ces troupes reçurent des carabines Sharps, très améliorées et très appréciées pour leurs précisions, superbement réalisées...Certaines même furent équipées de double détentes pour avoir un fonctionnement tout en douceur, la 2° actionnant uniquement le départ du coup...

California Joe, le garde du corps et amis personnel de Berdan, fut l'un des meilleurs tireurs ayant appartenu à cette unité, il est possible qu'il soit à l'origine de l'amélioration de la "double d'étentes" sur les carabines Sharps.
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"Major Dundee" de Sam Peckinpah (1964)...au Texas et Mexique, fin 1864/ début 1865...

Fusils à conon scié, pourquoi pas...petit canon de marque indéterminée, revolvers Remington...carabines Henry comme le stipule le major...et surtout des carabines Winchester modèle 1873...puis beaucoup de Colt army 1860...mais en conversion, soit "Richards ou Richards-Mason, datant de 1873 ou 1877!

Beaucoup de revolvers à percussion à partir de 1869, jusqu'en 1880, furent convertis pour tirer des cartouches à carcasse métallique, la grosse majorité pour les modèles de Colt et Remington, ces derniers beaucoup plus représentés dans les Western.

Colt à partir de 1869, commença à convertir tous ses revolvers de gros calibres à partir du dépot de trois brevets: le premier, mis au points par l'ingénieur Thuer en 1869, contournait les obligations envers Smith & Wesson, utilisant des balles de calibre 44 spécifiques mises au point par Thuer lui-même, se chargeant par l'avant du barillet, le plus souvent démonté...pas très pratique...Les autres conversions de 1873 et 1877, améliorant celle exitante, permettaient de charger la munition par l'arrière du barillet, chambrant tous les gros calibres disponibles, après avoir ouvert la portière située du côté droit de l'arme, comme sur les Peacemaker...Un éjecteur manuel de la douille, était fixé comme sur le Peacemaker, le refouloir utilisé pour sertir la balle dans le cas de la percussion, devenant inutile, était supprimé. 46 000 conversions furent éffectuées pendant cette période par Colt, en plus de celles réalisées par de petits armuriers...

C'est ces conversions, très similaires d'aspect, qui sont utilisées dans le film, par le Major Dundee et ses "troupes"...
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