A la rigueur je peux comprendre à cette époque car on n'avait pas accès aux films comme maintenant. De nos jours on tape snuff dans google et on se tape des vidéos ultra glauques. Donc quand arrive ce style de films qui, pour répondre à Dragounet en passant, n'est pas si mauvais et est bien filmé, ça sent le déjà vu.Superwonderscope a écrit :Superfly a écrit : on sent le premier et le petit puceau qui veut impressionner coûte que coûte.
Tout à fait la même démarche que Nico Mastorakis en 1975 avec son Island of Death (il l'expliquait dans le bonus du Z2 britannique). Ca semble etre le seul moyen pour les cinéqtes oeuvrant dans le bis et faire parler de soi... ça semble marcher cette fois encore.
Si le réal était resté à des scènes un chouilla réalise ça aurai pu passer. Comme le coup de la machette. Mais il y a 2/3 scènes qui sont ridicules car elles veulent trop mettre mal à l'aise. Ça marchera clairement sur un certain public mais pas du tout sur moi. Pour réussir un film malsain faut être réaliste et que la scène soit filmé au 1er degré. Là c'est juste irréaliste.
Pour Deodato et Lenzi ce n'était effectivement pas leur 1er film. Jorg c'est différent car pas du tout la même époque. Bien sûr qu'il voulait choquer mais quand on connait Berlin on sait qu'il y autre chose derrière. Y avait vraiment un milieu underground d'auteurs trash. C'était pas pour se la péter. Le film choque car il est filmé d'une façon glauque. A Serbian Film c'est le truc parfait pour les festivals. Trash suffisamment pour faire parler de lui mais bien filmé. Je l'ai trouvé d'ailleurs très soft question cul alors qu'on parle porno.
Après sois tu y va à fond mais alors là personne ne te diffuse car trop violent ou tu fais un trash touche pipi certes un peu dérangeant mais pas trop non plus pour être diffusé partout.
Après ça faut quand même le voir car il a des qualités mais il ne reste qu'un film de festival et je me méfie toujours de ce genre de films.