Three Extreme

[Neverwhere]

Dumplings: Bien aimé même si le défaut déjà évoqué (scénario approximatif) affaiblit quelque peu l'impact. C'est aussi le segment qui m'a le plus "secoué", mais c'est quand même un bien grand mot. Le plus viscéral en tout cas.

Cut: Pas aimé du tout. Autant dans OldBoy la grandiloquence et l'exagération passaient sans problème, autant là j'ai trouvé le résultat assez pathétique. Grotesque , mais surtout dans le mauvais sens du terme...

Box: Pas loin du chef-d'oeuvre en ce qui me concerne, de loin mon segment préféré. Une fausse histoire "de fantôme" traitée de façon très subtile et poétique, avec une ambiance trouble parfaitement retranscrite. Egalement le plus réussi au niveau visuel.

Au final l'ensemble est bon mais assez disparate quand même. Je prendrais le dvd principalement pour le Miike, une seule vision m'a suffit pour les autres (quoique je jeterai bien un oeil sur la version longue de Dumplings à l'occasion).

[Zecreep]

Un spectacle sympathique, mais tellement inégal...

Chaque segment comprend ses qualités et ses défauts, mais malheureusement aucun ne s'approchent de l'excellence.

- Premier récit: très mal réalisé, montage limite ridicule, mais deux actrices poufs excellentes et un sujet glauque au possible. XX

- Deuxième récit: jolie mise en scène à la Fincher, grandiloquent, mais les acteurs sont mauvais, limites pathétiques. XX

- Dernier récit: Tentative de faire dans l'esthétique, c'est joli, mais un peu bâclé. Aucune vraie chute à la fin, on est loin des "extrêms" des deux premiers récits. Bref, qu'est-ce qu'il vient foutre là. On s'endormirait presque. XX

Bref, un décevant XX pour le film le plus inégal à tous les points de vue de l'année.

[The Wall]

Attention ! Ceux qui attendent de frissonner pourront attendre longtemps car "3 extremes" est plus un champ d'expérimentations pour trois auteurs qu'un réel film d'horreur. Certes, les histoires ont toutes une base horrifique, mais chaque cinéaste semble s'être évertué à en détourner le potentiel horrifique afin de créer une oeuvre personnelle. Comme chaque cinéaste a sa personnalité propre, il ne faut donc pas chercher de cohérence entre les trois segments proposés ici, tous très différents. Le premier de Fruit Chan joue à fond la carte du dégoût et y arrive souvent. Sa métaphore sociale n'est pas inintéressante et se révèle finalement plutôt corrosive. L'ensemble laisse une étrange impression (assez désagréable, mais c'est le but recherché). Le second segment de Park Chan Wook est le plus formaliste des trois. Une beauté esthétique au service d'une histoire d'un sadisme assez rare. On peut être hermétique à cette stylisation de la violence, mais l'ensemble est formellement magnifique. Le dernier segment est signé Takashi Miike. Ici, le cinéaste se rapproche plus de Lynch que de son hystérie habituelle. Son segment est visuellement magnifique et psychologiquement intéressant. C'est aussi le segment le plus lent et contemplatif (on note une belle utilisation du silence). L'ensemble est donc très hétérogène mais d'un réel intérêt artistique. Prétentieux diront certains (et ils n'ont pas tout à fait tort non plus).

XXX

[Denver]

j'ai repéré une saute dans l'image a deux reprises sur le court "box" la premiere a 9min 28 a peu prés et une deuxieme quelque secondes plus tard sur la gamine. Le son ne saute pas il y a juste une saute de l'image. Je voulais sovoir si c'etait normal ( un effet de mise en scene ) ou bien est mon dvd qui merdouille ?

Merci d'avance