Incubus - John Hough (1981)

[Dragonball]

Les FDP sont de combien ?

[gnome]

Les FDP sont de combien ?

Malheureusement, j'ai fait une simulation, en tout, pour la Belgique, j'en ai pour 40$ (35€). Mais je suis prêt à les mettre pour ce film.
Si une quelconque maison d'édition française Le chat, Extasy, ESC... me disait maintenant : on le sort cette année, j'attendrais, mais comme c'est la France et que ce genre d'annonces n'aura pas lieu...

[Chris]

Moi j'attends, je suis patient Ça finira bien par être édité en France

[gnome]

Moi j'attends, je suis patient Ça finira bien par être édité en France

Tu veux que je te cite ceux qu'on attend encore... Comme Wolfen par exemple ?

[orco]

Les FDP sont de combien ?

Malheureusement, j'ai fait une simulation, en tout, pour la Belgique, j'en ai pour 40$ (35€). Mais je suis prêt à les mettre pour ce film.
Si une quelconque maison d'édition française Le chat, Extasy, ESC... me disait maintenant : on le sort cette année, j'attendrais, mais comme c'est la France et que ce genre d'annonces n'aura pas lieu...

Bizarre, moi j'ai payé 16$ de frais de port sur ma dernière commande. Et ils n'augmentent pas avec la quantité donc vaut mieux commander plusieurs articles pour rentabiliser les frais.

[gnome]

Ben oui, 24$ le BR + 16$ de port, ça fait 40$

[Chris]

Moi j'attends, je suis patient Ça finira bien par être édité en France

Tu veux que je te cite ceux qu'on attend encore... Comme Wolfen par exemple ?

"Wolfen" c'est Warner..., et chez Warner c'est vrai qu'on attend encore "Poltergeist" de Hooper...

[Chris]

En mai chez Rimini Editions

[Nasty Hunter]

Rimini, the best éditeur !
Tin, ils tapent fort les mecs quand même depuis le lancement de cette collection

[Superwonderscope]

Et ça n’est pas fini, il y a d’autres surprises à venir...

la news pour le moment en attendant la confirmation des bonus:


http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=11038

[Dragonball]

Cette nouvelle sortie, assez inentendue (Si le film est très chouette, sa notoriété reste relativement réduite par rapport par exemple aux Slashers des années 80 qu'a déjà sortie Rimini !) vient confirmer une chose qu'on pouvait déjà constater depuis quelques années.
Si on reste attaché aux éditions Z2, acheter des titres en Import est devenue quasiment inutile vu le nombre de films sortant désormais en France. C'est en tout cas devenu très risqué !

[Superwonderscope]

Cette nouvelle sortie, assez inentendue (Si le film est très chouette, sa notoriété reste relativement réduite par rapport par exemple aux Slashers des années 80 qu'a déjà sortie Rimini !) vient confirmer une chose qu'on pouvait déjà constater depuis quelques années.
Si on reste attaché aux éditions Z2, acheter des titres en Import est devenue quasiment inutile vu le nombre de films sortant désormais en France. C'est en tout cas devenu très risqué !

Oui enfin... ça dépend pour quels titres et le contenu qui arrive avec . Car si on commence en effet à bénéficier de pas mal de titres étrangers, on reste cependant loin de bénéficier de l'ensemble des suppléments produits par les boites étrangères (je sais, coût, etc.). Tout dépend de ce que l'acheteur recherche à la base et des langues qu'il comprend, of course. A ce compte, Mausoleum ou Les Doigts du Diable n'ont pas vu d'éditions, tout comme un sacré paquet de bis 70's/80's (Mutant, la Galaxie de la terreur, Messe Noir...).
Restent des exceptions, mais qui confirment la règle. Pour ma part, je ne prends pas de risque et il faut vraiment qu'une édition française propose des plus indubitables pour que je repasse à la caisse. Ce qui est rarement le cas. Mais bon, je ne parle que pour moi...

[gnome]

Holy shit ! Dire que j'ai pris le Vinegar Syndrome. Mais je pourrais repasser à la caisse ! Super nouvelle !

[bluesoul]

A small town's doctor takes matters into his own hands after a series of gruesome and bizarre rape crimes perplex the clueless authorities.

Incubus est un titre sur mon radar depuis...le lycee ou un camarade de classe a super-bien vendu le film a l'ado libi--curieux que j'etais!!

Lacune comblee grace a Prime recemment.

Verdit rapide: c'est nettement moins..."interessant" que le pitch ne le laisse prevoir. Pas une mauvaise chose en soi, considerant la lourdeur du pitch au final.

Plus en details.

Si les succubes (les demons coquins feminins) sont un chouillat plus representees...mais rares en fin de compte, les incubes (les demons coquins masculins) sont encore plus rares. Un domaine ou l'egalite des sexes reste encore a atteindre, donc.

Datant de 1981, le film essaye cependant de se raccrocher plus au mouvement "slasher" de l'horreur en en reprenant certains codes (tels le POV du tueur). A noter que le film n'est pas americain mais canadien et se rattache en lui meme a la mouvance canuxploitation qu'exploitation (americaine).

Base sur un roman de Ray Russell, le traitement original sera ecrit par Sandor Stern...mais tres largement re-ecrit par...John Cassavetes qui fait office de vedette dans le film! Pas forcemment un bon signe au depart.

A la realisation, John Hough, une main sure de la serie B (surnaturelle). Devant la camera, John Cassavetes, acteur / realisateur / scenariste indie aux nombreuses nominations, donc. Chercher l'erreur...

Soyons francs, on a tous des factures / impots a payer. Les vedettes de cinema ne sont pas differentes. Ceci explique sans doute que la mine qu'affiche Cassavetes pendant tout le film oscille entre ennui et...dedain(?).

Quant au film en lui-meme, je dois avouer que les lieux passent moyen pour le Wisconsin (l'Ontario en fait), mais il y a une petit cote (canadian) gothic qui sied pas mal au film. Ce qui passe moins bien sont certains decors interieurs font tres studio, voire meme theatre (en mode chateau medieval europeen). L'Europe, celle de l'Inquisition, semble etre meme referencee dans des sequences oniriques...pas tres tres claires au passage.

Ceci nous amene au scenario, re-toque serieusement, et la ca commence a coincer mechamment. (aie)

On a un mechoui de reves...d'une vie passee(?), une malediction qui semble s'abattre sur la ville / communaute sur base reguliere, une malediction familiale, un suspect charge comme un mulet, un peu de demonologie et tout ca pourquoi? 'Ben, pour pas grand' chose au final, tellement ca s'agence assez mal en un tout coherent. (re-aie)

Ajoutons un budget sans doute etrique qui ne permet qu'un cast compose de: flics dont la strategie semble se borner a attendre la prochaine victime pour...euh, ramasser un peu plus de ce sperme bizarre dans l'espoir que ca...euh, aide l'enquete, de personnel hospitalier dont le boulot oscille entre racommoder les survivantes (peu en fait) et autopsier les mortes (plus nombreuses), de femmes de toutes ages (le tueur n'est pas trop regardant a la qualite de la "marchandise" apparemment) et basta! Ah oui, il y a aussi John Cassavetes qui s'ennuie poliment (sisi).

Cote realisation, Hough n'appuie absolument pas le pitch graveleux plus qu'il ne le doit, sans doute un peu aide par le scenario (et la presence de Cassavetes). A mon sens, ce n'est pas un mal (loin de la). La realisation est (comme attendu) competente et livre donc plus un slasher matine de...d'esoterisme mal-digere sans erotisme de mauvais gout (ouf).

Malheureusement, ca ne laisse pas grand'chose a The Incubus pour se distinguer a part son pitch ultra-sordide (et pas assume). Ce qui fait leger.

M'enfin, ca se laisse voir sans ennui. Souvenir d'une epoque pre-Metoo ou on pouvait en voir des vertes et des pas mures en salle, meme si certaines fois, ca ne se limitait qu'a des pitch "flashys".

A voir au moins une fois. (En tant que fan de Cassavetes, je crois que je replongerai sans doute).

[antropophagus]

Les plus :
- Les attaques sont particulièrement brutales. Tout est suggéré ou presque, mais on ressent pleinement la terreur et la douleur des victimes.
- Le gros point fort : une tension instaurée quasi dès le départ et maintenue jusqu’au bout, bien ultime.
- Peu d’effets sanglants mais certains plans font mal, comme ce coup de fusil dans le pied ou la toute fin, bien malsain quand on comprend ce qui s’est passé...
- La caméra est constamment en mouvement, avec des plans soignés qui donnent du cachet au film. Le montage serré maintient un bon rythme sans longueur.
- Pas de chichis ni de justification bidon sur l’origine ou les motivations du tueur. Le final est marquant, dans la lignée des films de possession démoniaque sortis après L’Exorciste.
- Acteurs de haut niveau : John Cassavetes (sosie de Patrice Laffont ! ) est très convaincant, et le reste du casting est tout aussi solide.

Les moins :
- Le design de la créature laisse à désirer. De dos, ça passe, mais la tête est ratée : le rendu est douteux, voire franchement ridicule. Dommage, ça diminue un peu l'efficacité de la révélation finale (j'ai pensé à Sleepaway Camp d'ailleurs, allez savoir pourquoi...)
- Quelques développements de personnages sont un peu vite expédiés. La relation entre la fille de Cassavetes et le jeune homme hanté par ses cauchemars, et le lien trop vite établi avec la journaliste – même si on comprend un peu mieux son attirance dans le dernier acte.

J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de points communs avec L’Emprise, à commencer par ces agressions perpétrées par une entité mystérieuse. Sauf que j’ai trouvé Incubus bien plus intéressant dans sa construction : il y a un vrai suspense jusqu’à la fin quant à l’origine des attaques, sans explication pseudo-scientifique ou mention "inspiré de faits réels". Content d’avoir découvert ce thriller horrifique, lorgnant un peu vers le slasher, tendu et dérangeant, qui mérite clairement d’être redécouvert.