Fantastic Four
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Les FF, c'est un peu le film dont tout le monde a honte d'avoir aimé. Infidélités débiles par rapport au matériau de base, casting tronches de cake, et pourtant ça se regarde tranquillement, on se prend même à sourire, il y a Jessica Alba à poil au milieu de la rue, La Chose se prend un 38 tonnes de plein fouet... Alors bon, on a un peu envie de tout lui pardonner, à ce film.
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Fantastic four de Tim Story.
Il n’est guère étonnant de voir les quatre fantastiques à nouveau adapté au cinéma après la pléthore de super héros et leur réussite au box office. Corman s’était déjà usé d’une kitchissime transposition, souffrant du manque d’avancement dans les effets spéciaux. A l’ère du numérique, toutes les chances étaient du côté de nouvel opus. Seulement il fallait aussi un réalisateur capable de s’emparer du projet et de percevoir les nuances que ces héros revêtent. Les Fantastic Four marquaient un pas dans l’histoire des comics en présentant pour la première fois une famille de super héros sans identités secrètes. Cet élément novateur apportait une dramaturgie différente, et finalement plus adulte.
Mais les producteurs décident de rajeunir les personnages afin de cibler un public jeune. Ils commettent ainsi la plus grande erreur, celle de ne pas croire au réel potentiel de leurs personnages, ainsi qu’imaginer que les jeunes seront incapables d’apprécier de tels héros, et que ces films n’attirent aucun adulte nostalgique. FF devient un film fashion.
Le casting est un ratage complet. Les personnages ne possèdent aucun charisme – mention spécial à Reed Richards, leur personnalité à peine esquissée ne présente aucun relief. Ils restent figés comme des statues - pas d’exception pour la chose dont le maquillage ne convint pas. Julian McMahon peut sembler plausible dans les premières minutes en Von Doom arriviste et hautain. Mais il finit par cabotiner comme pas possible dès lors qu’il acquiert ses pouvoirs.
La réalisation est impersonnelle, sans saveur et ne démontre aucune ambition ni même une folie que l’on aurait pu espérer. Tout y est plat, sans nuance. L’action est rythmé juste ce qu’il faut, même si l’on échappe malheureusement pas aux passages illustratifs musique à l’appuie. Mais surtout, les pouvoirs des quatre fantastiques ne sont jamais mis en valeur (malgré leurs réussites visuelles – chose exceptée), et le scénario n’exploite guère leurs capacités et surtout le fait qu’ils soient quatre. Mis à part un combat final expédié, jamais on a l’impression de voir une famille de supers héros en action. La scène du pont est la parfaite illustration de cet échec et chacun travaille dans son coin.
Mais surtout, le scénario commet l’impardonnable en parvenant à faire accepter à la chose, son apparence. Alors que celle-ci demeure une malédiction, l’issue du film balance cette hérésie comme une vulgaire morale sur le fait de s’accepter tel que l’on est. La tragédie du héro est envoyé ad patres, déjà que ce sentiment apparaissait caricatural, là on atteint le fond.
L’échec du film est total, une parfaite illustration d’un opportunisme des producteurs qui n’ont certainement jamais fait l’effort de prendre connaissance du noyau du comics. Ils exploitent un filon au lieu des capacités visuelles et dramaturgiques d’un univers, semblent vouloir calqué sa construction sur celle du Spiderman de Raimi sans posséder la passion et le savoir faire du réalisateur. FF essaie de ratisser un large public, sans le moindre respect et se suffit dans la complaisance de jolis effets sur un scénario anorexique et bassement illustratif.
Il n’est guère étonnant de voir les quatre fantastiques à nouveau adapté au cinéma après la pléthore de super héros et leur réussite au box office. Corman s’était déjà usé d’une kitchissime transposition, souffrant du manque d’avancement dans les effets spéciaux. A l’ère du numérique, toutes les chances étaient du côté de nouvel opus. Seulement il fallait aussi un réalisateur capable de s’emparer du projet et de percevoir les nuances que ces héros revêtent. Les Fantastic Four marquaient un pas dans l’histoire des comics en présentant pour la première fois une famille de super héros sans identités secrètes. Cet élément novateur apportait une dramaturgie différente, et finalement plus adulte.
Mais les producteurs décident de rajeunir les personnages afin de cibler un public jeune. Ils commettent ainsi la plus grande erreur, celle de ne pas croire au réel potentiel de leurs personnages, ainsi qu’imaginer que les jeunes seront incapables d’apprécier de tels héros, et que ces films n’attirent aucun adulte nostalgique. FF devient un film fashion.
Le casting est un ratage complet. Les personnages ne possèdent aucun charisme – mention spécial à Reed Richards, leur personnalité à peine esquissée ne présente aucun relief. Ils restent figés comme des statues - pas d’exception pour la chose dont le maquillage ne convint pas. Julian McMahon peut sembler plausible dans les premières minutes en Von Doom arriviste et hautain. Mais il finit par cabotiner comme pas possible dès lors qu’il acquiert ses pouvoirs.
La réalisation est impersonnelle, sans saveur et ne démontre aucune ambition ni même une folie que l’on aurait pu espérer. Tout y est plat, sans nuance. L’action est rythmé juste ce qu’il faut, même si l’on échappe malheureusement pas aux passages illustratifs musique à l’appuie. Mais surtout, les pouvoirs des quatre fantastiques ne sont jamais mis en valeur (malgré leurs réussites visuelles – chose exceptée), et le scénario n’exploite guère leurs capacités et surtout le fait qu’ils soient quatre. Mis à part un combat final expédié, jamais on a l’impression de voir une famille de supers héros en action. La scène du pont est la parfaite illustration de cet échec et chacun travaille dans son coin.
Mais surtout, le scénario commet l’impardonnable en parvenant à faire accepter à la chose, son apparence. Alors que celle-ci demeure une malédiction, l’issue du film balance cette hérésie comme une vulgaire morale sur le fait de s’accepter tel que l’on est. La tragédie du héro est envoyé ad patres, déjà que ce sentiment apparaissait caricatural, là on atteint le fond.
L’échec du film est total, une parfaite illustration d’un opportunisme des producteurs qui n’ont certainement jamais fait l’effort de prendre connaissance du noyau du comics. Ils exploitent un filon au lieu des capacités visuelles et dramaturgiques d’un univers, semblent vouloir calqué sa construction sur celle du Spiderman de Raimi sans posséder la passion et le savoir faire du réalisateur. FF essaie de ratisser un large public, sans le moindre respect et se suffit dans la complaisance de jolis effets sur un scénario anorexique et bassement illustratif.
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Celle qui s'échangeait dans les conventions Marvel, j'ai entendu ça aussiManolito a écrit :Quelles copies ? Le film n'a jamais été distribué officiellement...Fatalis rex a écrit :Stan Lee lui-même a déclaré dans une interview que Marvel avait tout fait pour récupérer toutes les copies de ce film.


Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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