The last man on earth / Je suis une légende - 1964 - U. Ragona & S. Salkow

[MadXav]

Marija Nielsen nous parle de ce dernier homme via la première adaptation du roman de Richard Matheson :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1745

[pwawrzyn]

Cette adaptation du roman de matheson est a mon sens la meilleure. C'est un veritable cauchemard desservi par une mise en scene géniale et tres sobre at un acteur principal au talent incroyable!
Contrairement a ce qui est souvent dit dans les critiques, l'interpretation de vincent price est monstrueuse : rien n'est surjoué, il adopte une attitude scientifique pour résister a la folie.
La gorge se noue durant le flash back ou le vent tient un role tres inquietant. Rarement, une ambiance post apocalyptique si marquée et desespérée (absolument pas fun!) a été developpée dans un film.
On retrouve certains fondement de la pentalogie de romero. La premiere scène d'apparition des vampires sur du jazz 60's est inoubliable. Le sommet de la flippe est atteint par le retour de la femme de morgan ("let me in!") : chair de poule garantie. La fin préfigure la fuite paranoiaque finale de Soleil Vert.

N'essayons pas de tacler ce film sur les effets speciaux : l'enfonçage des pics dans les vampyres...
C'est une production Corman qui a su tirer son maigre budget a parti de maniere incroyable!

DEFINITIVEMENT UN CHEF D'OEUVRE!

[Manolito]

Le scénario non exploité écrit par Matheson lui-même pour la Hammer quand il était question que ce studio adapte "Je suis une légende" au cinéma est dispo en livre aux USA ! Plus d'infos ici :

http://scifiwire.com/2009/08/review-ric ... theson.php

[Dragonball]

Découvert il y a quelques jours.

Un film encore aujourd'hui très sympa à suivre et surtout un film ayant une importance historique très notable en tant qu'inspirateur, autant thématique que formel, de "La nuit des morts vivants" de George Roméro quelques années plus tard !

Pour info, un petit peu avant, en 1963, était sortie deux autre classique de l'horreur qui influenceront eux aussi des dizaines voir des centaines d'autres films, "Les innocents", de Jack Clayton en 1961, et "La maison du diable" de Robert Wise, en 1963.

[dario carpenter]

Vu enfin hier soir sur un DVD de chez Passion Production (acheté à 1 €!) comme les droits du film sont tombés dans le domaine public, on peut donc le trouver à très très bon marché

Zone 0
86 mn
Scope 2.35:1
Noir et blanc / Mono

J'ai adoré! Price est hallucinant, sa présence électrifie le film...superbe prestation (sa scène où il passe de l'hilarité aux larmes est la plus belle).
Très beaux décors, mise en scène très "géométrique" de Salkow. les scènes où les mutants attaquent m'ont curieusmeent rappelé... la Nuit des Morts-Vivants avec leur démarche ralentie, hésitante, maquillages blafards, cherchant l'humain barricadé dans sa maison

Cela n'excuse pas les erreurs de raccords parfois criants (les scènes de conduite de jour se transforment en nuit en plan rapprochés avec Price au volant) et la post -synchro parfois venue de l'espace pour les interpètes italiens

Mais cela reste à mes yeux supérieur à la version avec Heston, plus orientée sur l'action et plus marquée par des tics propres aux années 70 côté visuel. Salkow a donné un look dépouillé et désenchanté au film qui me plaisent énormément.
Une très belle découverte.

Cette adaptation du roman de matheson est a mon sens la meilleure. C'est un veritable cauchemard desservi par une mise en scene géniale et tres sobre at un acteur principal au talent incroyable!
Contrairement a ce qui est souvent dit dans les critiques, l'interpretation de vincent price est monstrueuse : rien n'est surjoué, il adopte une attitude scientifique pour résister a la folie.
La gorge se noue durant le flash back ou le vent tient un role tres inquietant. Rarement, une ambiance post apocalyptique si marquée et desespérée (absolument pas fun!) a été developpée dans un film.
On retrouve certains fondement de la pentalogie de romero. La premiere scène d'apparition des vampires sur du jazz 60's est inoubliable. Le sommet de la flippe est atteint par le retour de la femme de morgan ("let me in!") : chair de poule garantie. La fin préfigure la fuite paranoiaque finale de Soleil Vert.

N'essayons pas de tacler ce film sur les effets speciaux : l'enfonçage des pics dans les vampyres...
C'est une production Corman qui a su tirer son maigre budget a parti de maniere incroyable!

DEFINITIVEMENT UN CHEF D'OEUVRE!

Je viens de le découvrir, effectivement une belle surprise. Il y a un blu ray de dispo en France?