My Bloody Valentine - 2009 - Patrick Lussier

[Superwonderscope]

Ce n'est pas une surprise, mais le film marche surtout en Province. De ce fait, Metropolitan tire son épingle du jeu et affiche la 3e meilleure moyenne de spectateurs (derrière Wolverine et Incognito) par copie à dimanche soir. Soit un peu plus de 60 000 entrées sur les 113 copies.
A titre de comparaison,

1/ Dans le même genre, La DErnière Maison sur la gauche a récolté la semaine dernière 54 000 entrées la première semaine sur 95 copies.

2/ Meurtres à la St Valentin effectue le même nombre d'entrées que Soeur Sourire qui bénéficie pourtant de 160 copies de plus. Et une moyenne par copie deux fois supérieure au Missionnaire qui se pay un beau bide avec 110 000 entrées pour 410 salles.

Reste à savoir maintenant l'impact de la 3D (et donc les résultats des salles qui projettent le film en 3D vs la version plate.)

[Romain]

Vu à l'instant...
Hormis le jeu plus que limite des acteurs et une scene de nu un peu Too Much, ce Bloody Valentine ecrase la concurence. Retourne dans ta grotte, horrible Jason et laisse faire ce vrai Psycho Killer!!!
Pas de chichi (c'est des meurtres nerveux comme jamais vu sur grand ecran) , pas d'humour à la con (vous ne verrez personne se tripoter sur un catalogue sous le regard lubrique d'un cerf empaillé) et une 3D etrangement tres facile à supporter pendant ces 1H40 (on est loin du Brendan Fraser et sa bouillie) mais qui ne parviendra pas à vous faire oublier le film de JOE ALVES.
L'original etait une bombe... Le remake me parait encore meilleur...

[manuel001]

ça part vachement bien... la première partie du film est en effet tendue avec des scenes gores biens senties qui font mal (voir très mal)... La scene de nue est excellente, l'actrice mérite un oscar !!!

Mais bon mon avis est quand même mitigé...a cause d'une deuxieme partie vide, ou ça blablate un max et on en voit pas la fin... une deuxième partie façon whodunit screamien clos par un final bien plat et decevant compte tenu des scenes et de la tension horrifique du début... encore une fois, on doit etre scotché et là non... juste on entrevoit une suite...

Pour en revenir aux scenes gores, j'aurais halluciné si Fulci avait réalisé ce film, avec les mêmes scenes mais au ralenti, filmé dans differents plans et ou le killer serait bel et bien Harry Warden sorti de sa tombe en zombie décomposé....

Bref, My bloody Valentine est clairement au dessus du panier mais il reste loin de films comme Laid to Rest par exemple....

6.5/10

[Superwonderscope]

Côté résultats, un point intéressant : ce sont les cinémas qui ont projeté le film en 3D qui obtiennent les meilleures entrées, plus du double voire le triple pour les autres le passant en version plate Gaumont AQuaboulevard & Publicis à 3 000 entrées). Le film a obtenu la troisième meilleure moyenne d'entrées par copie, après Wolverine et Incognito.

[Dragonball]

Spoiler : :

Un petit slasher plutôt sympa et en effet assez généreux en gore, bien que se soit un peu la foire aux CGI !

J'ai trouvé que les personnages avait un peu plus d'épaisseur que d'habitude. Déjà, bien qu'encore jeune, ceux ci ont déjà une vie d'adulte, marié, avec un boulot et un enfant.
Mais ce qui m'a le plus amusé c'est cette sorte d'inversion des valeurs qui s'opère à la fin du film, avec la révélation du tueur, inversion d'autant plus surprénante qu'elle a lieu dans le cadre d'un slasher, pas le genre le plus enclin à l'innovation du monde !
Ainsi, le beau gosse du film s'avère être un psychopathe et le mec violent, jaloux, qui a trompé sa femme, et à fait un gosse à sa maitresse (Et n'a pas semblé plus perturbé que ça lorsque celle ci et futur enfant se sont fait trucider de manière horrible !) passe pour un héros !

Hum, je crois qu'en fait j'auais préféré un slasher au dénoument plus classique, ou plutô moral, si j'ose dire ! mrgreen:

[Superwonderscope]

Revu sur le Z1 Lionsgate. J'apprécie toujours autant le film, avec toujours les mêmes défauts (notamment le final un peu pataud, le problème d'ellipse grossière avec l'arrivée de Tom Atkins à la maison du shériff, etc.). Mais le métrage reste vraiment très plaisant dans sa catégorie de néo-slasher - à vocation sociologique dans un contexte de crise, ce qui est toujours bien vu.

Le 5.1 est particulièrement efficace avec un joli mixage sur les canaux arrières (p.ex : le vol plané de la machoire arrachée qui atterri derrière le spectateur!). La musique de Michael Wandmacher appuie très bien ces effets et se trouve particulièrement mise en valeur. Pour le coup, je me la suis réécoutée ce matin en venant travailler.

Le gros problème, c'est la 3D. (NB :Il y a quatre paires de lunettes dans le double DVD). Et là, c'est particulièrement catastrophique Par rapport à une projection cinéma très efficace.
Peut-etre est-ce du au fait que je possède une TV à tube cathodique et qu'il faille le voir en 1080p sur un écran plasma ou LCD, j'en sais rien, mais ce fut assez pénible à voir. Et l'impact des meurtres et du gore demeurent bien moindres à la vision TV...
Une coloration rosée quasi-permanente qui vire au jaune pisseux pour le ciel. Des plans flous sur le fond de l'écran dès qu'il y a un effet de profondeur. La 3D fonctionne à peu près lors de plans serrés et fixes. Mais c'est très laid à voir et une image assez instable. Le générique de fin, si clair et efficace lors de la projection cinéma est tout flouté, il est presque impossible de lire les noms qui défilent . En essayant sur un autre lecteur DVD, le résultat est identique. Très décevant, au point que la version 2D est largement meilleure, un comble.
Pas encore écouté le commentaire ou vu le second dvd avec les bonus, mais la technologie 3D est repoussante par instants.
En comparaison, j'avais revu (encore!) Friday the 13th Part III en 3D ce dimanche, c'est 100 fois mieux d'un point de vue technique, effets 3D, stabilité d'image, netteté et couleurs. Un comble, même si on est d'accord, le matériau de base diffère (i.e : technologie numérique pour My Bloody Valentine). Belle déception pour la 3D.

[Superfly]

Bien aimé. C'est gore avec un chouilla trop de CGI, c'est bien filmé, bien joué, monté avec les pieds comme le dit Wonderscoupinou. C'est sympa à voir, la fin est loupé mais bon c'est un bon petit film au final et enfin un bon slasher. Perso j'adore la 3D donc là j'ai pris mon pied. Même si ce n'est pas net et que les couleurs sont délavées (comme dans la 2D en fait) j'adore ...
A voir !

[comte vonkrolock]

Et bein voilà encore deux version différents sur cette fameuses 3D, j'ai pas encore vu le film en 3D j'attends la version de chez Metropolitan.

Mais tous se que je peut dire c'est que si Wonderscope tu aime la 3D sur Friday the 13Th, j'ai les deux version (je sais je suis fou ) mais le BR écrase (malgré les nombreux crasse et salissure du Master) carrément la version DVD une définition sur la 3D encore plus précise, la ou le film est bruiter et granuleux sur ça version 2D (presque une horreur pour de la HD) il retrouve toute ça force de précision, ainsi les arrières plan sont avec un belle effet de profondeur.

PS : par contre plus de fourreaux en 3D comme sur le DVD à la place tous plein de bonus st-fr quand même sur le BR.

[antropophagus]

Je ne sais pas pour la 3D vu que je l’ai vu en 2D mais voilà un très bon slasher, très généreux en matière de gore efficace (mélange de CGI et de old school), un déroulement classique mais je me suis fait surprendre par le final. Seul petit défaut pour moi le film se veut sérieux mais il frôle souvent la parodie,

Spoiler : :

l’enchainement de body count au début, tellement gros que j’ai vraiment cru que c’était une blague...

et les multiples chutes dès que le tueur est après quelqu’un... A part ce détail c’est du tout bon.

[comte vonkrolock]

Vu dans sa version 3D Anaglyphe (verte et violette) et c'est sans mal que le film se hisse au la main au dessus de l'originale. Plus généreux coté sanglant (vu que le DVD Z2 est cut) les meurtres font preuve d'un réel effort coté originalité (le coup de pioche sous la mâchoire du shérif ouch...) les effets 3D fonctionnent a plein régime (même si je suppose qu'en Real 3D sa doit être 100 fois plus fort) il sont nombreux (pioche qui vole face a la camera, branche d'arbre qui traverse un pare brise....).

Lussier respecte bien l'originale puisqu'il reprend la plupart des intervenants (Alex et Tom) mais il ne se contant pas de faire un copier coller, faut dire que y avait pas trop de difficulté a faire mieux que l'originale. L'intrigue bénéfice de quelques bon petits rebondissements commun a pas mal de productions des 90s (Scream, Souviens toi...) c'est bien emballer, y a même une belle course entre le serial killer et une petit blonde qui n'a comme habit que seulement ces hauts talons.

Vu sur le BR éditer par Metropolitan, une précision et un son 5.1 superbement spatialisé. Attention la durée du film +100 mn en verte, jaune, pourpre sa vous défonce la vu pour un bon moment.... mais au bout de cette souffrance un effet relief bien senti

[bluesoul]

Dix annees apres un accident de mine, suivi par une acces de folie meurtriere, l’heritier du proprietaire de la mine revient dans sa ville natale. Parallement, un serie de meurtres ensanglante la ville, massacre qui semble etrangement lie au evenements passes…

A la vision du remake de My Bloody Valentine (1981), la description qui vient a l’esprit n’est pas “film genereux”, que plutot “film forcene”.

En effet, les scenes “fortes” inherentes au genre, tout en etant respectees, semblent hyperboliques par rapport a ce qu’il se fait d’habitude.

Le film commence ainsi avec un bodycount qui bat sans probleme ceux des deux premiers Halloween (1978) et (1979) en plus du metrage original (MBV (1981), le tout des les premieres dix-quinze minutes, et bizarrement, meme pas hors-champs, mais hors-scenes(!). Cet etrange effet de style donnant dans un premier temps l’impression d’un film qui n’ose pas reellement aborder frontalement son “sujet” (meme s’il se rattrapera de par la suite), voire d’un rajout en post-production (des screen-tests malheureux peut-etre(?) ) .

Ceci nous amene a une assez etrange comparaison, selon laquelle le metrage original avait tendance a s’emmeler un peu les pinceaux dans son final, car nous presentant la solution d’un “mystere” qui n’en etait pas un, car absolument pas ete ne fut-ce que sous-entendu pendant la quasi-totale duree du film. Dans le remake par contre, un autre incongruite, est que si le tueur commence sa triste carriere lors de la catastrophe miniere, rien au final ne justifie, ni n’explique pourquoi une fois a l’air libre il continue a occire tous ceux qui ont le malheur de passer a portee de main…

Dans un autre registre, et a peine l’entree en matiere digeree, qu’une deuxieme scene forte se profile, assaisonnee d’une nudite plus “que” gratuite, mais carrement vulgaire dans son inutilite.

Enfoncant le clou, la dite scene deviendra au fur et a mesure du film, une sorte de “running-gag”, dont on ne sait pas s’il faut le prendre au serieux ou pas. Ce mystere-la, et le mystere quant a ce qu’il faille considerer le metrage au second degree ou pas, par contre, restera entier…

L’on se prend ainsi a trouver que le film de Patrick Lussier (The Prophecy III: The Ascent (2000), Dracula 2000 (2000), White Noise 2: The Light (2007) ) ressemble a un visionnage de deux slasher en vitesse acceleree pour s’arreter aux “moments croustillants”. Une experience assez ereintante au final.

L’amateur notera egalement que la violence qui valut autant d’ennuis a la version de 1981 est ici tres fortement attenuee, remplacee par des effets de scenes ou des CGs attenuant fortement l’impact des dites “scenes fortes”.

En fait, la cinematographie de Lussier fait tres telefilm / serie TV de luxe, impression rehaussee par le casting; Jensen Ackles (Dawson Creek TV (1998), Smallville TV (2001), Supernatural TV (2005) ), Kerr Smith (Dawson Creek TV (1998)—decidemment(!), Charmed TV (1998), Justice TV (2006) )

Cote atmosphere, si les personnages parlent beaucoup de l’activite miniere dont depend la region, etrangement, le spectateur ne parvient pas a reellement “palper” celle-ci. La ville est une ville lambda, et seules les scenes se deroulant a l’interieur de la mine—enfin le bout de mine (de rien)—donnent enfin un tant soit peu de credibilite(?) a l’environnement dans lequel l’action est censee se passer.

Quand—enfin—la mine fait sa veritable et pleine apparition (dans les dix dernieres minutes du film), elle restera cependante reduite a sa portion congrue, et se revelera exclusivement “horizontale”, expliquant ainsi le cote ”studio” qui s’en degage tres fortement depuis le debut…

Un autre aspect par lequel le film peche, est la tendance du tueur a se balader en tenue “de travail”, et ce, jusqu’a tres loin de sa mine. Ce peu de discretion de la part d’un tueur recherche ayant ete par contre soigneusement evite par la production du film original.

Une autre bizarrerie, est que malgre que le metrage est cense se passer a la Saint-Valentin, et que les boitiers en forme de coeurs et les chocolats pullulent dans le recit, le spectateur n’a par contre jamais une idée concrete de la date a laquelle la fete est censee se derouler. Si dans le film original, le fait etait tres (peut-etre meme trop) souligne, ou moins il donnait au film son titre.

Parmi les autre “excentricites” du metrage, l’on notera surtout une scene ou un homme apeure qui attend une “visite fatale” avec un fusil qu’il ne charge que par apres etre alarme(!), pour ensuite le re-decharger , des asiegees qui ne declenchent une alarme que lorsque le tueur est parti(!) , ou encore une heroine qui tire pour sauver un tiers apres avoir quand meme attendu que ce dernier ne se fasse embrocher(!) . L’on en vient vraiment a se demander s’il s’agit d’un film a prendre a la rigolade a la longue…

Un autre defaut du metrage, est d’essayer de battre le film de Mikalha sur le terrain de la resolution de l’enigme / twist (assez mal amene a l’epoque donc).

Ainsi, le film de 2009 multiplie les fausses pistes, suspects et motifs en tous genres, et a force de jouer au “Giallo”, et a force de multiplier les sous-entendus, les raisons de doutes ou les zones d’ombres des personnages donne tellement le tournis qu’il donne (encore et surtout) une raison de…lassitude…Sans compter, que cela finit par rendre antipathique la plus grande partie du casting de par la meme occasion.

La, ou le metrage par contre semble bien jouer ses cartes—enfin, “sa” carte—semble etre l’utilisation de la 3D (enfin, pour ce qu’il semble a votre serviteur, ce dernier ayant vu le film “a plat”). Le realisateur se montre ainsi tres creative en ce qui concerne le lancer d’objets vraiment varies a la figure du spectateur. Malheureusement, ceci n’empeche pas le film d’etre extraordinairement “plat” dans son ensemble…

Bref, un film sur un massacre a la Saint-Valentin, sans reelle Saint-Valentin, se passant dans une mine qui n’en est pas une, avec des heros pas tres chaleureux, une horreur qui parfois se montre timide et un comique (involontaire) plutot envahissant, tout concorde pour faire un film a reserver aux inconditionnels de la “troisieme dimension”, qui eux, devraient pouvoir se regaler, les autres prefereront miser sur un eventuel My Bloody Hanukkah 3D ou My Bloody Weasel stomping Day 3D .

My Bloody Valentine 3D: 3 / 5

[Superwonderscope]

Revu sur le Blu ray 3D de chez Lionsgate.

Quelle belle 3D! J'ai bien retrouvé la sensation vue au cinéma. Excellent mix 7.1 DTS HD MA qui crache la musique de Michael Wandmacher de manière impressionnante.

Le film reste vraiment très plaisant à revoir. M^me si le suspens parait quelque peu galvaudé, il y a des morceaux de choix et Lussier m'a paru plus fin qu'espéré dans sa mise en scène. Quelques morceaux de bravoure toujours jouissifs (la scène avec Irène, poussée dans ses retranchements, est excellente!); Le contexte de ville minière qui se meurt n'est pas inintéressant, c'est assez rare d'avoir ce contrepoint dans un film de genre. Le gore y est assez généreux, c'est une autre belle surprise et Gary J, Tunicliffe s'est totalement lâché, ça fait plaisir.
au final, un bon gros plaisir coupable. Ca fait déjà au moins 4 fois que je le revois et je ne m'y ennuie jamais!
Une chose étonnante: malgré le succès (et la fin), il n'y eut jamais de suite...