Harry Potter & the Prisoner of Azkaban - Alfonso Cuarón

[manuma]

Avec l’arrivée à la direction des opérations du mexicain Alfonso Cuaron, c’est comme qui dirait à un changement de braquet que l’assiste sur pour la série des Potter. Ce … prisoner of Azkaban se distingue par une patte visuelle et narrative beaucoup plus affirmée que celle du timoré Columbus (ici seulement producteur). Plus nuancée et mature, l’approche de Cuaron octroie une épaisseur à ses personnages, une ampleur et noirceur à son sujet jusqu’alors inédite au sein de la saga.

Certes, on reste dans le domaine du blockbuster familial assujetti à l’univers plus adroitement agencé que réellement inventif de Rowling, mais cette petite injection de poésie morbide, d'humour un peu tordu et de gout du gothique s'avère éminemment appréciable en la circonstance. Après deux distrayantes si longuettes mises en bouche, le premier opus réellement marquant de cette franchise.

[Romain]

Pas sûr que j'irais au delà de ce troisième volet (je dis ça mais je ne veux pas mourir idiot). On s'ennuie moins, c'est clair (c'est aussi le plus court des trois) mais rien de transcendant. Une seule séquence a réussi à me sortir de ma léthargie, c'est celle du voyage dans le temps. Plutôt réussi contrairement au look du loup-garou, de l'homme-rat et du poulet géant.
En tout cas, je suis surpris de voir que la saga fait l'unanimité sur Devildead!