Inseminoid - Norman J. Warren (1981)

[Romain]

J'avais tenu devant 20 minutes à la fin des années 80... Vous savez, cette VHS rené Chateau avec la mention Version Française Intégrale et 2 photos d'exploitation aguicheuses!!!
Et bien 25 ans plus tard, me voilà confortablement installé dans mon fauteuil et bien décidé à accorder une seconde chance à Inseminoid!
Verdict? La première impression reste la bonne. Inseminoid ne casse pas 3 pattes à un canard et me parait même en dessous du petit (et déjà pas fameux) Creature de William Malone.
Pas sûr de le revoir un jour celui là.

[comte vonkrolock]

ne casse pas 3 pattes à un canard et me parait même en dessous du petit (et déjà pas fameux) Creature de William Malone.
Pas sûr de le revoir un jour celui là.

Oh oui le Romain, ce Creature a comparer c'est du Beluga Royal cueillie au nord de la Caspienne

[Dragonball]

"Inseminoid" est une réflexion poignante sur l'instinct maternelle !

[orco]

Sortie Blu-Ray chez Shout en mars 2020 :

Sur un malentendu, ça peut peut-être devenir un bon film.

[comte vonkrolock]

Sortie Blu-Ray chez Shout en mars 2020 :

Sur un malentendu, ça peut peut-être devenir un bon film.

J'ai essayer les film de Norman J. Warren en bonne partie ceux sorti par Neo, donc oui sa peut le faire avec cette upgrade en HD, mais j'ai de gros doute quand même

[Superwonderscope]

Jamais pour moi. le dvd suffit amplement pour un film médiocrissime - qui survit dans l'inconscient collectif pour une raison qui m'est totalement inconnue. Et dire que Run Run Shaw avait foutu de l'argent là-dedans.

[Romain]

Ni pour moi. Ou alors si il y a un bonus de 1h30 intitulé "comment et pourquoi Inseminoid n'a pas sombré dans l'oubli 39 ans après sa sortie".

[Nasty Hunter]

J'aime bien ce film personnellement , mais je le prends pour ce qu'il est aussi, un bon gros nanar fauché de l'espace ou tlm court partout sans trop savoir pourquoi
Norman J. Warren, ses films sont toujours intéressant je trouve, j'aime beaucoup Prey par exemple, c'est bien filmé et mise en scène, après voilà question histoire et moyen financier, derrière la on ne suit pas, c'est dommage. J'aurai bien aimé le voir avec un vrai bon scénario et du budget au moins une fois sur un film horreur ou SF. En tout cas si un éditeur Français sort ses films avec options Française en Blu-ray ici, si les prix restent raisonnable aussi pour ce genre de films, c'est a dire autant que le budget des films, pas cher , je prendrais certainement. Par contre j'irai pas taper le zone A shout sans options Fr, j'ai mes limites quand même.

[Drac]

Bientôt en Blu-ray français (Carlotta)

[antropophagus]

Je n'avais pas réussi à mettre la main sur la VHS de René Chateau... mais il n'est pas trop tard pour se rattraper avec le Bluray !

Les plus :
- Un je-ne-sais-quoi de malsain qui m'a plu, notamment la fameuse scène d'insémination, ou la cruauté de certaines séquences comme la scientifique qui se coupe un pied à la scie électrique avant de finir congelée.
- Malgré un budget riquiqui, le film parvient à instaurer une petite ambiance mystérieuse et inquiétante, notamment grâce à des éclairages colorés façon comic book et des décors naturels zarbis.
- Très peu de créatures, mais elles sont assez convaincantes, là encore malgré des moyens limités.
- Le casting semble bien investi, sérieux dans leurs rôles, et parvient à faire croire aux événements.
- Pas du gros gore qui tache, mais un peu de tripaille que l’amateur de bisserie appréciera.

Les moins :
- Je m'attendais à un film de monstre, j'ai eu droit à une blonde hystérique qui hurle pendant les 3/4 du film.
- Je m'attendais à un film de science-fiction, j'ai eu droit à une sorte de slasher enfermé dans un complexe souterrain.
- De nombreux allers-retours dans les mêmes couloirs et quelques décors plus ou moins bien faits.
- Les bagarres et autres cascades semblent tournées au ralenti tellement c'est mou et peu crédible même pour l'époque.
- La musique essaie des trucs mais n'arrive à rien... sauf à nous faire sortir du film, un comble !

Inseminoid est un sous-Alien tourné avec peu de moyens, mais avec une volonté évidente de bien faire, ce qui donne envie de lui pardonner ses gros défauts. À savoir : un aspect très répétitif dans son déroulement, une Judy Geeson que j’ai trouvée insupportable, hurlante et grimaçante, et un côté fauché bridant ses ambitions. À la question "Mais c’est de la merde ?", je répondrais que ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça se laisse regarder avec une certaine indulgence.