Je suis pas un fan de Bay (j'avais bien aimé Rock) mais franchement The Island est un blockbuster reussi. Bien sûr, on ose à peine imaginer ce qu'aurait pu être le film avec un autre real aux commandes, et un budget divisé par 2, mais le contrat est (presque) rempli.
Les trucs sympa:
-La 1ere partie: Elle est vraiment reussie (pleins de details sympa).
-L'interpretation de Mcgreggor (faudrait qu'il fasse gaffe quand même à ses choix de carriere). Johansson fait ce qu'elle peut avec un rôle comparable à celui de Tanya Roberts dans Dangereusement Votre (c'est dire).
- Les voitures (bah oui j'aime les tutures ) et leur son.
Les trucs qui deplaisent (vraiment):
- les placements de produits (à part celui de CK qui reprend une vraie affiche avec scarlett, plutôt rigolo)
- la direction artistique: les voitures sont credibles, mais les transports en commun trop futuristes par rapport au reste. Sans parler des ridicules "speederbikes" empreintés au retour du jedi
- les dialogues: ils se sont pas foulés! Bonjour le nombre de RUN! et de COME ON! qui se succedent.
- les sequences d'action n'importnawak bien sûr too much, et filmées à la tronçonneuse (le coup du logo: pffff! ).
- la fin en trop (avec ses petits bonhommes en 3d)
Neanmoins, tout ça ne parvient pas à gacher un ensemble qui reste tout de même sympa.
Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.
Et pourtant...
D'un coté, le scénario est assez intéressant, soulève pas mal de questions, d'éthique notament.
Si les premiers roles sont assez fades (ce qui peut en faite se justfier vu qu'on a ici affaire a des individus ayant toujours vécu dans une sorte de cocons ou leur émotions et leirs sentiments n'pnt pu se développer de manière normale), les seconds roles sont par contre très sympa, en particuliers Steve Buscemi, et dans une moindte mesure Djimou Hounsou (sa performance d'acteur n'a rien de particulière, mais quel charisme !).
D'un autre coté, toute cette histoire, c'est quand même du déjà vu et revu, et en mieux (Equilibirum, Le 6ème jour, Minority Report) que ce soit au niveau de vcertain point de reflexion ou des scènes d'action du film.
D'ailleurs, j'ai trouvé le rythme du film assez bancal. La mise en place de celui ci est assez laborieuse et la course poursuite qui s'en suit assez lassante, malgré tout les efforts de Michael Bay pour faire péter le plus de trucs possibles (on frise parfois le ridicule, comme lorsque nos 2 héros tombent d'un immeuble sans ce faire une seule égratinure).
Au final, pas beaucoups de scènes ne m'ont impréssionnés,a part celle ou les clones sont envoyé à la chambre à gaz (Le paralèle n'est pas des plus fin mais force est de constaer qu'il produit sont effet au niveau émotionel).
Bref, "The Island" n'est pas un mauvais film, mais le mélange entre l'action et reflexion sur notre société futur y est nettement moins réussit que dans "Minority Report" par exemple.
PS : Ah, et comme beaucoup d'ebtre vous je suppose, je trouve que le placement de produit dans ce film révèle du foutage de gueule !
Après une première partie un peu molle mais dans le fond plutôt intéressante et intelligente (c'est louche ça...), on passe à une 2eme partie très conne, trop speed et surtout illisible/incompréhensible. Alors oui, c'est du Michael Bay, c'est normal qu'on comprenne pas grand chose de ce qui se passe à l'écran. Mais là, on comprends rien. Dès qu'un personnage se met à courir, tout fout le camp, tout virevolte, un caméraman alcolique se met à tituber avec sa caméra sur l'épaule et paf, une image qui ressemble à n'importe quoi dans laquelle se succèdent pieds, bras et tête sans qu'on puisse lire l'action... Bad Boys 2, c'est limite trop lent à côté de ça.
Bref, si la 1ere heure est agréable (exception faite des pubs pour microsoft), la 2 seconde est vraiment une ruine, un chef d'oeuvre du ridicule et de l'abération... 3/6
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
Putain il faut qu'il fume des gros joints Michael Bay. Faut qu'il se calme. Il a des problèmes. Le film commence tranquillement et franchement ca intrigue. Le sujet est bon (je ne savais pas de quoi ca parlait). Les décors sont parfaits, la mise en scène aussi. Je me pose des questions:"Bay veut faire un film calme, veut il enfin faire des films normaux". Ben non, Gregor s'échappe et soudain Bay explose sa carte Total, achète 500 000 litres d'essence pour tout cramer sur son passage. Et ca bourrine à donf et on retrouve notre cher Michael. La scène de l'autoroute est d'enfer, celle de l'immeuble aussi. De la tension, du tellement gros que ca en devient n'importe quoi et ça, jusqu'à la fin où il fait tout peter. Merci Michael Bon comme dans tous ses chefs d'oeuvre (hors The Rock que je n'aime pas trop) y'a des raccords montés n'importe comment, des incohérences de folie (Scarlett Johansson sort de chez Buscemi avec des talons aiguilles. Facile pour courir !). Le scénario est vu 1000 fois mais comme ca bourrine ca passe comme un bon baileys.
Scarlett Johansson joue comme un paquet de cornflakes et heureusement que ses grosses lèvres m'ont fait fantasmé pendant 2h, Ewan McGregor est nickel mais on se demande comment des producteurs peuvent le voir dans un film d'action comme ça. Sean Bean rejoue le méchant comme dans ses 30 derniers films et Djimon Hounsou est parfait dansson jeu. D'ailleurs il ne sait pas jouer mais comme il a une putain de présence ca passe parfaitement.
En clair ... 50min intelligentes et le reste de bourrinage comme on aime chez Bay. En fait il aurait fallu étirer les 50 minutes en 1h30 et on aurait eu un bon petit film. Mais Bay ne sait pas faire des films de moins de 2h et n'a jamais trouvé un scénariste qui sache écrire un truc sans foutre des explosions partout.
Un bon film qui cartonne et ca suffit pour un soir où on se fait chier.
Un extrait d'un CFQ récent sur la production de "The Island" :
"Selon Bryce (le producteur), le scénario original de Caspien Tredwell-Owen n'était pas orienté vers l'action, mais comme le film se développait sous la direction de Bay,la seconde moitié du film a été modifiée de façon à y insérer les poursuites typiques du réalisateur."
Pour ceux qui se demaindaient pourquoi le film pète les plombs en cours de routen, nous avons donc la réponse et le responsable
Bay est un auteur. Certes, il n’est pas le réalisateur type que l’on associerait avec le terme « auteur », mais il possède tout de même certaines caractéristiques. Bay est un réalisateur qui ne souci réellement ni de son scénario, ni de ses personnages. Il se concentre, et se consacre uniquement sur l’esthétique, la réalisation et le montage. Seules ces considérations rentrent en compte, il ne conçoit un film que sur ces critères, et c’est bien dans ce sens qu’il faut aborder ses métrages. Evidemment, ses choix sont discutables, et surtout, il ne faut pas s’empresser d’émettre une farouche volonté de voir en ces tics une sophistication narrative, puisque concrètement, celle-ci n’existe pas.
Bay est un auteur de non-cinéma. Ses films sont des objets en marge de toute conception cinéphile. Il ne possède aucune logique narrative basée sur la réalisation, ses scénarios ne sont que des prétextes à un déluge d’action totalement décomplexé et son montage est souvent réalisé en dépit du bon sens. Alors pourquoi tous ces éléments assemblés sont-ils capables de produire de la qualité alors que chez d’autres, ils s’accompagnent vers le désastre ? Comment Bay parvient-il à produire du bon avec une quantité impressionnante de défauts majeurs ? Je serai bien incapable de répondre pertinemment à cette question, finalement, la réponse se trouve dans ses films, ou tout du moins deux ou trois dans sa filmographies, deux ou trois films où son style représente un tout cohérent.
The Island est très certainement le film dont le scénario est le plus approfondi. En effet, pour une fois, l’histoire revêt un réel contexte, et s’achemine vers la volonté de produire plus ou moins un message. Bien qu’il aménage toujours la construction de son film pour laisser libre court à ses fantasmes de démolisseur, il s’accorde volontiers des plages contemplatives, de dialogues afin d’épaissir quelque peu les enjeux de ces scènes d’actions. Cependant, l’histoire ne s’embarrasse pas non plus d’une réelle création, et préfère emprunter divers éléments piochés dans quelques films de sf, et d’y accoler des considérations plus contemporaines, en l’occurrence, le clonage.
Les premières images s’empressent d’inclure la donnée principale à attendre de la vision que l’on donne aux clones. Bay utilise tous les archétypes visuels, les langages esthétiques de la pub comme référent à un monde factice, aseptisé, tel qu’il doit être vu par les clones. Il sublime volontairement, voire de façon grotesque, Scarlett Johanson, et met en situation plus ou moins similaire Mc Greggor. Les quelques placements de produits tiennent davantage du merchansdising doucereux, que d’une quelconque volonté d’appuyer le propos consumériste d’une société. Au contraire, en uniformisant ainsi la vision et l’esthétique, il présente un environnement conformiste et rassurant. Chose que les despotes en charge de la place, tienne à sauvegarder afin de mieux contrôler leurs sujets. On peut effectivement y voir une dénonciation naïve d’une société fascisante, mais le cinéma de Bay ne repose, pour beaucoup, que sur une unique vision naïve. Cette naïveté se retrouve d’ailleurs dans différentes situations dans le film et semble ainsi en accord avec la mentalité des ses deux personnages principaux.
La mise en place de l’histoire, du contexte, des personnages et des enjeux sont effectués dans un laps de temps étonnement long, quand on jette un œil au reste de sa filmographie. Bay avait une certaine tendance à en mettre plein la vue rapidement, histoire d’assommer le spectateur et le faire rapidement entrer dans l’histoire. Au contraire, The Island se permet une entrée en situation plus posée, afin d’être plus libre par la suite et ainsi ne pas s’encombrer d’éléments perturbateurs à l’action.
La pièce maîtresse dans les films de Bay, reste toutefois les scènes d’actions, l’existence de son cinéma ne résulte que pour ces situations. Le monsieur avait placé la barre très haute avec Bad Boys 2, comment peut-il surenchérir après un tel déluge, une telle folie ? Il n’y parvient pas réellement, mais reste fidèle à lui-même et sa réputation. L’action se lance dans le registre des films de fugitifs. La fuite en avant des deux héros du centre est impressionnante, elle parvient par un montage et des cadrages hasardeux à rendre palpables l’hésitation et la folie qui règne dans la scène. Ses mouvements de caméra maladroits, exagérés, grossiers, son montage cafouilleux confirment l’absence de cohérence dans sa réalisation, mais parvient toutefois au résultat escompté.
Ensuite Bay est encore plus fidèle à lui-même. Il est capable de réaliser des scènes de poursuite automobiles dantesques. Sa réalisation vire toujours au grand n’importe quoi, une sorte de plonger en apnée au cœur de l’action afin de provoquer des réactions viscérales et douloureuses. Il se sert de différents effets pour nous éprouver la scène, que l’on ressente physiquement l’adrénaline qui gonfle les personnages et la situation. Sans demi mesure, on en ressort lessivé et heureux d’avoir subi pareille déflagration visuelle et sonore. Finalement, on ne voit pas un film de Bay, on le ressent. Il apporte une grâce à l’épilepsie visuelle qui se déroule sous nos yeux, un plaisir éphémère qui ne durera que le temps de l’action, et que l’on aura pour mémoire que la persistance rétinienne qui encombre notre regard. Le souvenir d’un film de Bay ne situe finalement pas dans notre mémoire, puisqu’il n’y a rien à retenir, mais dans la douleur ressenti par notre corps après sa vision.
Bay est un peu à l’image des clones dans son film. Un esprit de quinze ans dans un corps d’adulte. Sa conception des films est atteinte du syndrome de Peter pan. C’est réellement flagrant dans The Island, tout le film est baigné par une vision naïve des choses. La romance est réalisée avec l’idéalisation enfantine d’un adolescent, conformément au ton de nos deux héros. La libération des clones, la découverte du monde, la prise de conscience de l’agent, tout est réalisé par le prisme de la naïveté. Autant d’innocence dans un film d’action burné aurait pu virer au drame, mais ici, dans ce contexte, bien au contraire le tout sonne cohérent. Bay avait échoué dans sa capacité à allier le buddy movie à l’action débridé dans BB 2 – les scènes de comédie plombaient totalement le film – ici, la naïveté s’inscrit naturellement dans le récit puisqu’elle est finalement une dominante éprouvée par les personnages. Evidemment, cette notion est laissée de côté pour l’action qui ne s’encombre d’aucune considération sinon la destruction la plus massive (et Bay s’en donne à cœur joie dans l’exercice).
The Island plaira vraisemblablement à toutes les personnes acquis à sa cause, parviendra peut-être même à enrôler de nouveaux venus grâce à un scénario plus développé, mais continuera toujours d’exaspérer les opposants à cause de sa façon illisible de réaliser ses scène d’actions, à cause de la futilité de son exercice, de la durée éphémère du film à perdurer dans les mémoires, toutes ses raisons qui donnent autant à détester qu’à aduler les films du monsieur…
Spoiler inside
Je me le suis maté hier soir, vraimens sympa. Bon je suis un fan de
logan's run, gattaca tout ça donc ça aide. Apres je me retrouve dans les propos de helel ben sahar à savoir que pendant la scene sur l'autoroute on a vraimens l'impression de se recevoir les essieux en pleine tronche et on sent nos muscles se contracter. N'ayant pas vu les autres films du bonhomme je ne l'ai pas vu comme une étape obligatoire mais la scene du building là parcontre .
J'ai trouvé que c'était un peu con de les faire retourner là bas pour stoper l'hollograme, je pensai qu'il annulerai la fabrication de son propre clone et qu'il contacterai quelqu'un (que le réalisateur lui tende une perche qui lui donnera l'idée d'aller voir la presse) et que ça peterai au grand jour et badaboum (enfin c'est ce que je me disai mais comme je suis pas scénariste biensur j'espérai encore mieux ^^).
enfin bref sinon et là je risque d'avoir l'air con (enfin un peu plus) mais les placement de produits c'est le choix du réal? c'est pas la prod qui impose ça?
Ah et pour ceux qui trouvent les transports en commun trop futurist, il existe en allemagne je croi un train sans rail mais sur aiment donc c'est pas bien loin.
Je te rejoint un peu, j'ai été agréablement surpris par ce film, et je HAIS Michael Bay.... J'ai tout simplement trouvé le scénar super intéressant. Bien écrit. Je ne me suis pas fait chier une seconde. La seule chose insupportable, c'est la pub. Je crois que je n'avais jamais vu ça de manière aussi évidente : Puma, XBox, MSM Messenger... Horrible.
Pareil que tout le monde.
J'avais bien aimé Bad Boys 2, j'ai plutot apprecié The Island.
Y a quelques gros points noirs, les pubs, certains scenes d'action, les "héros" qui sont élevés comme des gosses mais qui se revelent etres bien plus balezes que des mercennaires catcheurs...
Mais j'ai été divertis, donc ça me va.