Meurtres à la Saint-Valentin (1981) - George Mihalka
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Re: Meurtres a la saint-valentin(1981)-George Mihalka
Oui, a priori, il n'y a pas eu de meilleure version que le dvd/bluray director's cut de Lion's gate...
Re: Meurtres a la saint-valentin(1981)-George Mihalka
Ok merci pour l'info(encore)!
Ce petit classique manque cruellement a ma collec!
- Romain
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Re: Meurtres a la saint-valentin(1981)-George Mihalka
Toujours pas vu la version UNCUT mais d'après ce comparatif c'est la FOLIE!
Imaginez Friday the 13th part 2 en Uncut...
http://www.movie-censorship.com/report.php?ID=5866422

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- antropophagus
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Re: Meurtres à la Saint-Valentin (1981) - George Mihalka
Un autre petit classique des slashers des années 80. Les personnages sont relativement bien développés, et le décor de la mine est bien exploité, conférant au film une certaine authenticité. Je l'avais vu en version censurée (honteusement) il y a longtemps, et le Blu-ray permet désormais de le redécouvrir dans de bonnes conditions. Les scènes censurées sont facilement repérables, car l'image est plus granuleuse et saturée que le reste du film. Un vrai plaisir de découvrir certaines scènes chocs et des effets sanglants bien faits et assez savoureux. Alors, est-ce le slasher idéal de cette période ? Malheureusement, non. La faute à un dernier acte clairement décevant par rapport au reste : la tension ne décolle pas durant l'affrontement final et la révélation de l'identité du tueur est prévisible, surtout justifiée par un flashback peu convaincant, désormais archi-cliché. La fin ouverte est un peu risible, et c'est dommage de finir sur une mauvaise impression, alors que le reste du film se situe clairement dans le haut du panier.
Man-eater
- antropophagus
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Re: Meurtres à la Saint-Valentin (1981) - George Mihalka
Revu en 4K et j’ai pris mon pied !
Les plus :
- Dès l’intro avec sa scène surprenamment érotique dans la mine, ça annonce la couleur direct : ça va saigner !
- L’ambiance est super crédible : la ville minière, les habitants, les chiens errants... tout sonne réel. Le mélange entre vrais lieux et décors passe crème.
- Meurtres gores et bien gratinés en version uncut : on sent la rage meurtrière du tueur, et les effets sanglants signés Tom Burman (Invasion of the Body Snatchers, Happy Birthday to Me) sont d'un réalisme brut, parmi les meilleurs qu’on ait pu voir.
- Pas d’ados débiles, mais des adultes assez attachants et crédibles. On notera quand même Howard, le comique du groupe, qui passe son temps à faire des blagues à la con, comme Shelly dans le troisième Vendredi 13.
- Assez rare pour le noter : les réactions des persos sont globalement crédibles, personne ne court stupidement vers sa mort...
- Persos secondaires qui ne servent pas juste de remplissage : le maire, la pauvre Mabel, le barman (équivalent de Crazy Ralph) et le flic Newby, consciencieux et dépassé par les événements. Quelques scènes touchantes (Sarah/T.J. sur le bord de mer), avec un casting qui joue juste.
- Bonne gestion du suspense, qui tient le whodunit jusqu’aux 5 dernières minutes.
- Les flashbacks donnent envie d’une vraie préquelle pour creuser le trauma d’Axel.
- J'aime beaucoup la ballade folk du générique final composée pour le film, rajoutant à la légende de Harry Warden, un peu comme la chanson à la fin de Madman.
Les moins :
- Musique trop discrète dans les scènes de tension, et pas de thème marquant (sauf les chansons), qui aurait pu faire toute la différence.
- Si on chipote, on remarque quelques trucs pas très crédibles entre ce qui se passe dans la mine et dans la ville durant le dernier acte.
Dans le top 5 des slashers 80s (hormis les licenses), sans hésiter. Aux côtés de The Burning et The Prowler, My Bloody Valentine dégage une atmosphère unique : à la fois glauque, sincère et mélancolique. Il y a presque un côté malsain qui peut rappeler Maniac, et un hommage à Black Christmas avec la séquence en vue subjective dans la laverie. C’est un film fait avec le cœur (arraché à la pioche), dont on retient une authenticité rare et une tendresse inattendue pour ses personnages. Un petit bijou, qu’on peut enfin savourer dans des conditions optimales.
Les plus :
- Dès l’intro avec sa scène surprenamment érotique dans la mine, ça annonce la couleur direct : ça va saigner !
- L’ambiance est super crédible : la ville minière, les habitants, les chiens errants... tout sonne réel. Le mélange entre vrais lieux et décors passe crème.
- Meurtres gores et bien gratinés en version uncut : on sent la rage meurtrière du tueur, et les effets sanglants signés Tom Burman (Invasion of the Body Snatchers, Happy Birthday to Me) sont d'un réalisme brut, parmi les meilleurs qu’on ait pu voir.
- Pas d’ados débiles, mais des adultes assez attachants et crédibles. On notera quand même Howard, le comique du groupe, qui passe son temps à faire des blagues à la con, comme Shelly dans le troisième Vendredi 13.
- Assez rare pour le noter : les réactions des persos sont globalement crédibles, personne ne court stupidement vers sa mort...
- Persos secondaires qui ne servent pas juste de remplissage : le maire, la pauvre Mabel, le barman (équivalent de Crazy Ralph) et le flic Newby, consciencieux et dépassé par les événements. Quelques scènes touchantes (Sarah/T.J. sur le bord de mer), avec un casting qui joue juste.
- Bonne gestion du suspense, qui tient le whodunit jusqu’aux 5 dernières minutes.
- Les flashbacks donnent envie d’une vraie préquelle pour creuser le trauma d’Axel.
- J'aime beaucoup la ballade folk du générique final composée pour le film, rajoutant à la légende de Harry Warden, un peu comme la chanson à la fin de Madman.
Les moins :
- Musique trop discrète dans les scènes de tension, et pas de thème marquant (sauf les chansons), qui aurait pu faire toute la différence.
- Si on chipote, on remarque quelques trucs pas très crédibles entre ce qui se passe dans la mine et dans la ville durant le dernier acte.
Dans le top 5 des slashers 80s (hormis les licenses), sans hésiter. Aux côtés de The Burning et The Prowler, My Bloody Valentine dégage une atmosphère unique : à la fois glauque, sincère et mélancolique. Il y a presque un côté malsain qui peut rappeler Maniac, et un hommage à Black Christmas avec la séquence en vue subjective dans la laverie. C’est un film fait avec le cœur (arraché à la pioche), dont on retient une authenticité rare et une tendresse inattendue pour ses personnages. Un petit bijou, qu’on peut enfin savourer dans des conditions optimales.
Modifié en dernier par antropophagus le sam. juin 28, 2025 8:37 pm, modifié 1 fois.
Man-eater
- antropophagus
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Re: Meurtres à la Saint-Valentin (1981) - George Mihalka
Commentaire audio très intéressant de George Mihalka : on comprend mieux le résultat final, car il souhaitait faire un film très réaliste et rendre les personnages crédibles en s'inspirant des locaux (le barbecue dans la casse, etc.), ce qui est totalement réussi. J’ai été surpris d’apprendre que la version uncut n’est en réalité pas aussi complète que la version originale, aujourd’hui perdue à jamais. Il manque encore plusieurs plans ici et là, dont la scène de sexe dans la mine, dont on ne voit que le résultat (les deux corps empalés). Selon le réalisateur, la censure a été particulièrement sévère du fait que c’est un film canadien... Bon, on a quand même droit à une version proche de sa vision d'origine.
Man-eater
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Re: Meurtres à la Saint-Valentin (1981) - George Mihalka
le 4k UHD de chez Shout! offre une bien autre vision du film. La copie est immaculée, precise et on realise a quel point le travail de Rodney Gibbons a la photographie est spectaculaire et complexe quant aux scenes se déroulant dans la mine. Je pense au plan ou le tueur éclate des ampoules une a une, mais de permettre a la camera de toujours saisir precisément sa silhouette -mais juste lui. On imagine a peine la difficulté de preparation de ces sens tournes en decor naturel.
En fait, cela rejoint les premieres copies canadiennes d'Halloween, je pense au Monstre du Train entre autres, qui beneficiaent d'un budget median pour l'époque (ici on parle de 2,3 millions dedollarsm bien supérieurs aux autres slashers qui viendront par la suite), mais qui bénéficiaient de talents techniques autres. De voir la manière dont le film est agencé, dirigé, découpé et de comparer avec les copies US qui déferleront peu après, il y a un gouffre technique et qualitatif.
Pour le film , je me joins a mes collègues précédents sur la qualité au dessus du lot du film. Son parti pris de reprendre le canevas d'Halloween avec une louche de vendredi 13 . mais en prenant une approche plus sociale et de l'ancrer dans une réalité ouvrière, est inédit. Voire meme l'exception. Nous n'avons pas affaire a des ados mais a des adultes - certes aux memes preoccupations pour la plupart, a savoir fete et sexe. Si la revelation du tueur, qu'on voit venir d'assez loin meme si selon Neil Affleck, l'identité du tueur avait été gardée secrete sur le tournage, menage un bon final - la construction du récit s'avère la aussi supérieure. Meme si peu dupe de son origine, sans jouer la carte de la comédie horrifique. On a entre autres droit au farceur de service qui tente de conclure, mais pour une fois, il n'est pas le gros de service (Larry Zerner, par exemple, Dans Vendredi 13 III). Il y en a bien un, mais surprise, il est en couple - ce qu'on ne verra jamais dans les slashers US. Ce sont ces petites differences et incarnations qui font toute la richesse et la différence du film.
La copie uncut offre en effet les scenes gore manquantes et clairement, Tom Burman et son équipe s'en sont donnes a coeur joie. Remarquable!
Petit point sur justement ces coupes - dont il reste encore 6mn manquantes et de l'aveu du réalisateur, ce sont principalement des scènes d'exposition.
Le film fut tourne en automne 1980, donc sur les cendres chaudes du succès de Vendredi 13 (dont i l ya un clin d'oeil). et il arriva pile poil dans plusieurs polémiques. La mort de John Lennon qui fit rebondir la question de la violence au cinema. Les scenes gore de Vendredi 13 qui posèrent aussi pas mal de question.D'un commun accord, toutes les majors au sein de la MPAA décidèrent d'adoucir la violence et d'éliminer les scenes trop explicites. deux films firent les frais de cette nouvelle regle, ce furent Meurtres a la St Valentin (acheté par Paramount) et vendredi 13 2. Ne furent concernes que les sociétés au sein de la MPAA, pas les indépendants. C'erst clair qu'une fois le film vendu a Paramount, Mihalka n'eut aucune prise sur le devenir de son film. les raisons de la censure graphique sont a géométrie variable en fonction des annees aux USA.
A noter dans l'edition Collector de Shout, la reunion du casting pour le 35e anniversaire du film. les acteurs et le réalisateur partagent nombre d'anecdotes sur le tournage qui prouvent que ce ne fut pas de tout repos. Et en effet, la mort du couple dans les vestiaires qui a été totalement evisceree et perdue du fait des coupes demandées par mal MPAA. Hyper interessant bonus!
Curieusement, le film marcha encore moins que les autres cash-ins d'Halloween a sa sortie française.
67 512 tickets vendus, et encore, a peine 44 000 entrees a sa sortie den 1981. Le reste se fit sur 5 annees, avec les copies qui tourneront en province, et finiront dans les cinemas d'exploitation parisiens jusqu'en 1986. Paramount retira les copies de la circulation a ce moment.
A noter par ailleurs que la suite proposée a la Paramount ne verra jamais le jour, puisque les résultats du film s'avérèrent décevants meme si le film fit partie des rares slsshers a avoir été bénéficiaires. Les droits furent ainsi gelés jusqu'en 2009, année où Lionsgate prit les droits et fit le remake.
En fait, cela rejoint les premieres copies canadiennes d'Halloween, je pense au Monstre du Train entre autres, qui beneficiaent d'un budget median pour l'époque (ici on parle de 2,3 millions dedollarsm bien supérieurs aux autres slashers qui viendront par la suite), mais qui bénéficiaient de talents techniques autres. De voir la manière dont le film est agencé, dirigé, découpé et de comparer avec les copies US qui déferleront peu après, il y a un gouffre technique et qualitatif.
Pour le film , je me joins a mes collègues précédents sur la qualité au dessus du lot du film. Son parti pris de reprendre le canevas d'Halloween avec une louche de vendredi 13 . mais en prenant une approche plus sociale et de l'ancrer dans une réalité ouvrière, est inédit. Voire meme l'exception. Nous n'avons pas affaire a des ados mais a des adultes - certes aux memes preoccupations pour la plupart, a savoir fete et sexe. Si la revelation du tueur, qu'on voit venir d'assez loin meme si selon Neil Affleck, l'identité du tueur avait été gardée secrete sur le tournage, menage un bon final - la construction du récit s'avère la aussi supérieure. Meme si peu dupe de son origine, sans jouer la carte de la comédie horrifique. On a entre autres droit au farceur de service qui tente de conclure, mais pour une fois, il n'est pas le gros de service (Larry Zerner, par exemple, Dans Vendredi 13 III). Il y en a bien un, mais surprise, il est en couple - ce qu'on ne verra jamais dans les slashers US. Ce sont ces petites differences et incarnations qui font toute la richesse et la différence du film.
La copie uncut offre en effet les scenes gore manquantes et clairement, Tom Burman et son équipe s'en sont donnes a coeur joie. Remarquable!
Petit point sur justement ces coupes - dont il reste encore 6mn manquantes et de l'aveu du réalisateur, ce sont principalement des scènes d'exposition.
Le film fut tourne en automne 1980, donc sur les cendres chaudes du succès de Vendredi 13 (dont i l ya un clin d'oeil). et il arriva pile poil dans plusieurs polémiques. La mort de John Lennon qui fit rebondir la question de la violence au cinema. Les scenes gore de Vendredi 13 qui posèrent aussi pas mal de question.D'un commun accord, toutes les majors au sein de la MPAA décidèrent d'adoucir la violence et d'éliminer les scenes trop explicites. deux films firent les frais de cette nouvelle regle, ce furent Meurtres a la St Valentin (acheté par Paramount) et vendredi 13 2. Ne furent concernes que les sociétés au sein de la MPAA, pas les indépendants. C'erst clair qu'une fois le film vendu a Paramount, Mihalka n'eut aucune prise sur le devenir de son film. les raisons de la censure graphique sont a géométrie variable en fonction des annees aux USA.
A noter dans l'edition Collector de Shout, la reunion du casting pour le 35e anniversaire du film. les acteurs et le réalisateur partagent nombre d'anecdotes sur le tournage qui prouvent que ce ne fut pas de tout repos. Et en effet, la mort du couple dans les vestiaires qui a été totalement evisceree et perdue du fait des coupes demandées par mal MPAA. Hyper interessant bonus!
Curieusement, le film marcha encore moins que les autres cash-ins d'Halloween a sa sortie française.
67 512 tickets vendus, et encore, a peine 44 000 entrees a sa sortie den 1981. Le reste se fit sur 5 annees, avec les copies qui tourneront en province, et finiront dans les cinemas d'exploitation parisiens jusqu'en 1986. Paramount retira les copies de la circulation a ce moment.
A noter par ailleurs que la suite proposée a la Paramount ne verra jamais le jour, puisque les résultats du film s'avérèrent décevants meme si le film fit partie des rares slsshers a avoir été bénéficiaires. Les droits furent ainsi gelés jusqu'en 2009, année où Lionsgate prit les droits et fit le remake.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?


