District 9 - Neill Blomkamp (2009)
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Je précise parce que je me suis mal exprimé: dire que le film est ouvertement raciste et/ou anti nigérians est pour moi icompréhensible.
Effectivement on ne peut pas nier le parallèle avec l'apartheid mais c'est plutôt de la dénonciation que de la nostalgie déplacée.
Effectivement on ne peut pas nier le parallèle avec l'apartheid mais c'est plutôt de la dénonciation que de la nostalgie déplacée.
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Parce que les extra-terrestes récupérés sont peu comme les fourmis ouvrières. Hormis Christopher Johnson ils y captent rien. C'est expliqué dans le filmMachet a écrit : Mais au delà de ça, pour en revenir concrètement à la narration, je trouve que District 9 ne tient pas la route. Comment peut-on laisser à l'abandon des extra-terrestres qui, avec leur technologie, auraient tant à nous apprendre ?
Et le MNU c'est quoi d'après toi? Une bonne grosse corp chargée de s'occuper du problème et dans l'ombre récupérer la techno.Machet a écrit :Pourquoi les américains, l'ONU, enfin, le monde en somme, ne serait pas intéressé par eux. Pour sûr que si des extra-terrestres arrivaient sur la Terre, un taudis tel que le District 9 n'existerait pas. Les plus grands politiques, scientifiques et ethnologues seraient sur le coup.
Pareil pour les Raëliens et autre Scientologues. Aucune trace dans le film, aucun mouvement sectaire ou religieux ne récupère le truc. Etonnant non ? C'est pourtant un peu la question de Dieu qui est remise en cause avec une arrivée d'Extra-terrestre.?
Sinon la non présence de la question religieuse ne m'a pas du tout dérangé. Sans doute parce que c'est un sujet qui ne m'intéresse absolumment pas.
Le réalisateur a très bien pu assumer le fait qu'il en ait rien à faire de la religion justementMachet a écrit :Je dis ça parce que le film se veut un peu réaliste quand-même, avec son traitement façon "reportage" (j'y reviendrai plus tard). Donc, il faut assumer un peu son style et aller au bout du traitement réaliste.

Il est expliqué, toujours dans le film, qu'ils sont ici depuis 20 ans. Cela ne me semble pas anormal qu'avec autant de temps certaines personnes en contact direct avec les extra-terrestres pigent les cliquetis et inversement.Machet a écrit :Ensuite dans le film, les terriens et les extra-terrestres se parlent et se comprennent, chacun dans leur langue. Houra, mais c'est bien sûr ! Tout le monde comprend le langage extra-terrestre ! Quelle évidence...
Le MNU est intéressé par Wikus et son ADN transformé. C'est lui qu'ils pourchassent avant tout.Machet a écrit :Bon, ils veulent que les extra-terrestres repartent, mais ils les poursuivent quand-même à la fin. Faudrait savoir les mecs, vous voulez qu'ils se cassent ou pas ?
Christopher Johnson est aussi apparemment le seul être vraiment intelligent qui puisse gérer leur technologie. Rien d'illogique encore une fois pour moi.
Ce point c'est plus de l'ordre du ressenti personnel. Pas grand chose à dire contre ton opinion iciMachet a écrit :Le style maintenant : le film commence par une cascade de reportages disparates, entre docu, journal de 13h et caméra de surveillance. Le point de vu du narrateur (et sa mise en scène) est identique à ces reportages (caméra épaule, zoom, flou, etc). On ne distingue plus les sources. Ça a eu un effet d'épuisement sur moi. Je ne savais pas ce que je regardais. Le rythme est soutenu artificiellement en permanence. Les plans durent en moyenne 3 secondes, quelques soit la séquence.

Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)


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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
héhé
vu 3 fois (cinoche + BR) dont une fois hier matin cela aide un peu
après je ne crois pas en l'existence ne serait-ce que d'un film universellement reconnu (enfin si j'ai une idée pour une sombre merde mais faut croire que je suis en décalage avec le public français
)
j'aime bien quand on peut discuter tranquillement des opinions de chacun et c'est le cas sur ce thread donc j'en profite
vu 3 fois (cinoche + BR) dont une fois hier matin cela aide un peu

après je ne crois pas en l'existence ne serait-ce que d'un film universellement reconnu (enfin si j'ai une idée pour une sombre merde mais faut croire que je suis en décalage avec le public français

j'aime bien quand on peut discuter tranquillement des opinions de chacun et c'est le cas sur ce thread donc j'en profite
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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Un avis a chaud apres avoir vu le film au cinema hier(!)—je sais, mais des que le titre ne comprend pas « Harry Potter » et le realisateur n’est ni Spielberg, ni Lucas, le Japon n’est meme plus a la « traine », mais au « c.. » des sorties mondiales...
Avis positif, mais neanmoins mitige quelque part...
D’abord les attentes ; les commentaires et critiques (officielles) laissaient sous-entendre un playdoyer contre l’Apartheid...que je n’ai pas trop retrouve dans le metrage. Je ne suis pas trop sur non plus sur la « comm’ » autour du metrage a l’etranger (hors-Japon, quoi), mais ici on a insiste surtout sur le cote « humain » et « social » du film, alors que, essentiellement c’est un actioner de SF ou de la SF-action
mais
quand meme.
Si on a souvent qualifie a l’epoque Children of Man (2006) de « film d’action pour public qui reflechit », D9 est plutot un « film d’action avec une tres bonne idee, mais qui ne necessite pas trop de reflexion » a mon sens.
Depuis le debut du metrage et via le cote « newsflash » et camera filmant a « l’arrachee », on est DANS le metrage
, et a partir du moment ou ca commence a cavaler et a tirer, ca n’arrete pas pendant 2 heures ! En fait, c’etait un film rudement fatiguant (aussi visuellement), mais malgre mon aversion (tres marquee) de ce style visuel (shaky-cam =
), impossible d’en rechapper et l’immersion est TOTALE. Bluesoul est sorti « vanne » de la sceance, mais positivement impressione.
Autres points « forts » du film ; les sfx qui sont
. On a droit a un vaisseau-mere de toute beaute (ID4 c’est pipo a cote alors que c’etait plus cher(!) a l’epoque en plus !), un creature-design au top et une impression de « presence » TRES forte des bestioles, les maquillages sont assez reussis pour causer malaises (j’avais l’estomac un peu noue dans la journee, et les maquillages ont eu tendance a me faire lutter contre la remontee de mon quatre heures
), les mecha-design sont tres reussis aussi, et le fan a meme droit a une combinaison de combat (type Mobile-suit) que ne dedaigneraient pas les nippons, le tout avec des affrontements (tres nombreux) qui restent extraordinairement lisibles (exit Transformers I (2007) & II (2009) donc). Donc, apparemment du tout bon, mais...
Ben, l’intrigue est « light » au final. Le concept de depart, a une epoque ou les « migrations de peuples » ont de plus en plus lieues suites a des conflits, desastres ou changements climatiques (pour ces derniers on prevoit quand meme quelques centaines de millions de « deplaces » a venir !
), l’idee est bien tapee. Le concept d’Apartheid et de segregation des « aliens » , « illegaux », « pas les bienvenus » et d’en faire, non pas une menace, mais des « victimes » est de nouveau tres bien vu, mais au final pas tres bien exploitee.
Dans un premier temps, les « aliens » sont on ne peut plus antipathiques ; ils jouent, fricotent avec les putes(humaines !), se droguent, ont tous des flingues chez eux, ne bossent pas et semblent se complaire dans la crasse et la misere...Si on commence a tirer un lien vers l’Apartheid, c’est quand meme aux « blacks » des townships qu’on fait reference la, et la, ca a quand meme un tantinet la main lourde.
Passees les cinq premieres minutes, a aucun moment, on ne semble reellement considerer ou sous-entendre qu’ils sont d’une facon ou d’une autre « victimes » de leur « status » de refugies, pour plutot les faire passer pour des « enf... de sdf intergalactiques ». Franchement, manque plus que la musique rap dans le District 9 et le tableau « zonard » ou South Central-style est complet.
...Le fait que les « blacks » de Jo’bourg veuillent les avoir dehors eux aussi est rigolo, mais pas de quoi crier au film « engage » non plus.
Le seul « alien » frequentable sera donc « Christopher », mais tellement frequentable, qu’il n’en parait plus trop « realiste » compare a ses congeneres.
Il est aussi flanque d’un « fiston » mignon(?) tout plein (enfin facon Mini-ra dans la serie des Godzilla) qui—heureusment—n’intoxique pas le public (autant que le mini-lezard nippon).
Sympa, mais complement dispensable.
La ou ca s’ameliore, c’est que les humains, n’ont pas le joli role non-plus (ca contre-balance) ; le hero est nunuche, egoiste, prone a la violence anti-extraterrestre (les « avortements » au lance-flammes sont
), cynique (sans meme le remarquer—les pires! ) et rien d’autre qu’un assez infame gratte-papiers. Ses congeneres ne valent pas mieux, voire sont generalement pires entre mercenaires sanguinaires, SWAT a la gachette facile et industriels / hauts fonctionnaires ripoux (rayer la mention inutile).
Pas trop sur non plus de l’amalgame(?) fait ou sous-entendus entre le MNU (Multi-National United) et l’ONU (?) (Organisation des Nations Unies), si cette derniere est connue pour etre une organisation LOIN d’etre efficace, mais quand meme « legale », la MNU, semble corporatiste, se f... royalement des lois et est TRES dangereuse au final.
Quelque part, apres vision de D9 je re-evalue a la hausse Alien Nation (1988), que j’ai toujours trouve tres basique (buddy-cop-movie en mode « alien »), mais qui au passage marque mieux le terrain au niveau « social », meme si le contexte est donc plus « classique » (look des aliens, problemes et leurs traitement, gentils pourchasses, etc).
Au niveau film de sf / action avec une reflection poussee jusqu’au bout, Children of Men (2006) reste la meilleur addresse pour bibi.
Un tres bon point pour le film est la performance de Sharlto Copley dans le role du (anti-)hero. Il confirme l’impression donnee par une interview a la tele nipponne ou il s’etait prete au jeu de « vendre le film comme si sa vie en dependait » (en pretendant qu’il avait ete kidnappe et etait retenu dans une chambre d’hotel). La performance etait
.
Un point mitige reste l’idee de ne pas « devoiler » trop du pourquoi du comment des « refugies ». Ca laisse la porte ouverte a beaucoup de choses, mais au final ne fait pas avancer le schmilblic pour un poil. On se demande alors ; effet « voulu » ou « facilite » ?
Plein d’autres elements assez zarbis, le personnage principal comprend la langue « alien » mais ne la parle pas. Les aliens semblent faire l’inverse (m’enfin c’est peut-etre voulu). Bizarrement aussi, en vingt annees, personne n’a retrouve la navette de secours echouee, personne n’a compris quoi faire du vaisseau et a en tirer quelque chose. Les « aliens » eux-memes ne semblent pas savoir l’utiliser... ?
Tout ca a l’air plutot negatif, ca n’est pas (completement) pense en tant que tel cependant. Le film en tant qu’actioner « arrache »
, a un fond plutot bien pense
, est tres bien interprete
aux sfx superbes
, mais reste un « produit » (super bien) calibre, mais un « produit » quand meme et avec des trous dans la voile (le scenar’, quoi). En fait, a vrai dire, c’est un « produit » calibre, comme on aimerait en voir plus. De la a dire « engagement » « politique » ou « humaniste », hmm... ‘Ben alors Leathal Weapon 2 (1989) l’etait tout autant alors
.
Bluesoul, lui, suggererait plutot Cry Freedom (1987), ou Invictus (2009), sur le creneau Apartheid (et en plus dans le dernier il y a Eastwood inside, alors !
).
Definitivement un film de serie B a voir, mais a remettre en perspective et a son niveau a mon sens.. « Top » en tant qu’actioner, mais qui manque de details et d’enjeux pour faire de la vraie Science, Fiction et Science-Fiction.
District 9 : 4.25 / 5 pour le cote visuel et la realisation (ce qui en ferait peut-etre l’actioner de l’annee—avec un an de decallage ici
), cote histoire, euh 3.75 anyone ?

Avis positif, mais neanmoins mitige quelque part...

D’abord les attentes ; les commentaires et critiques (officielles) laissaient sous-entendre un playdoyer contre l’Apartheid...que je n’ai pas trop retrouve dans le metrage. Je ne suis pas trop sur non plus sur la « comm’ » autour du metrage a l’etranger (hors-Japon, quoi), mais ici on a insiste surtout sur le cote « humain » et « social » du film, alors que, essentiellement c’est un actioner de SF ou de la SF-action


Si on a souvent qualifie a l’epoque Children of Man (2006) de « film d’action pour public qui reflechit », D9 est plutot un « film d’action avec une tres bonne idee, mais qui ne necessite pas trop de reflexion » a mon sens.

Depuis le debut du metrage et via le cote « newsflash » et camera filmant a « l’arrachee », on est DANS le metrage



Autres points « forts » du film ; les sfx qui sont



Ben, l’intrigue est « light » au final. Le concept de depart, a une epoque ou les « migrations de peuples » ont de plus en plus lieues suites a des conflits, desastres ou changements climatiques (pour ces derniers on prevoit quand meme quelques centaines de millions de « deplaces » a venir !

Dans un premier temps, les « aliens » sont on ne peut plus antipathiques ; ils jouent, fricotent avec les putes(humaines !), se droguent, ont tous des flingues chez eux, ne bossent pas et semblent se complaire dans la crasse et la misere...Si on commence a tirer un lien vers l’Apartheid, c’est quand meme aux « blacks » des townships qu’on fait reference la, et la, ca a quand meme un tantinet la main lourde.
Passees les cinq premieres minutes, a aucun moment, on ne semble reellement considerer ou sous-entendre qu’ils sont d’une facon ou d’une autre « victimes » de leur « status » de refugies, pour plutot les faire passer pour des « enf... de sdf intergalactiques ». Franchement, manque plus que la musique rap dans le District 9 et le tableau « zonard » ou South Central-style est complet.

Le seul « alien » frequentable sera donc « Christopher », mais tellement frequentable, qu’il n’en parait plus trop « realiste » compare a ses congeneres.


La ou ca s’ameliore, c’est que les humains, n’ont pas le joli role non-plus (ca contre-balance) ; le hero est nunuche, egoiste, prone a la violence anti-extraterrestre (les « avortements » au lance-flammes sont



Pas trop sur non plus de l’amalgame(?) fait ou sous-entendus entre le MNU (Multi-National United) et l’ONU (?) (Organisation des Nations Unies), si cette derniere est connue pour etre une organisation LOIN d’etre efficace, mais quand meme « legale », la MNU, semble corporatiste, se f... royalement des lois et est TRES dangereuse au final.
Quelque part, apres vision de D9 je re-evalue a la hausse Alien Nation (1988), que j’ai toujours trouve tres basique (buddy-cop-movie en mode « alien »), mais qui au passage marque mieux le terrain au niveau « social », meme si le contexte est donc plus « classique » (look des aliens, problemes et leurs traitement, gentils pourchasses, etc).
Au niveau film de sf / action avec une reflection poussee jusqu’au bout, Children of Men (2006) reste la meilleur addresse pour bibi.
Un tres bon point pour le film est la performance de Sharlto Copley dans le role du (anti-)hero. Il confirme l’impression donnee par une interview a la tele nipponne ou il s’etait prete au jeu de « vendre le film comme si sa vie en dependait » (en pretendant qu’il avait ete kidnappe et etait retenu dans une chambre d’hotel). La performance etait



Un point mitige reste l’idee de ne pas « devoiler » trop du pourquoi du comment des « refugies ». Ca laisse la porte ouverte a beaucoup de choses, mais au final ne fait pas avancer le schmilblic pour un poil. On se demande alors ; effet « voulu » ou « facilite » ?
Plein d’autres elements assez zarbis, le personnage principal comprend la langue « alien » mais ne la parle pas. Les aliens semblent faire l’inverse (m’enfin c’est peut-etre voulu). Bizarrement aussi, en vingt annees, personne n’a retrouve la navette de secours echouee, personne n’a compris quoi faire du vaisseau et a en tirer quelque chose. Les « aliens » eux-memes ne semblent pas savoir l’utiliser... ?
Spoiler : :






Bluesoul, lui, suggererait plutot Cry Freedom (1987), ou Invictus (2009), sur le creneau Apartheid (et en plus dans le dernier il y a Eastwood inside, alors !

Definitivement un film de serie B a voir, mais a remettre en perspective et a son niveau a mon sens.. « Top » en tant qu’actioner, mais qui manque de details et d’enjeux pour faire de la vraie Science, Fiction et Science-Fiction.
District 9 : 4.25 / 5 pour le cote visuel et la realisation (ce qui en ferait peut-etre l’actioner de l’annee—avec un an de decallage ici

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Futur Immédiat...et, son océan 100% acide nitrique! !!!
D'ailleurs, dans les derniers opus, je trouvais les sfx de toute beauté! !!!!

D'ailleurs, dans les derniers opus, je trouvais les sfx de toute beauté! !!!!

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- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Quoiquoi? Il y en a eu d'autres?D'ailleurs, dans les derniers opus, je trouvais les sfx de toute beauté! !!!!

Petite question HS, dans AN, les aliens buvaient quoi deja pour se bourrer la g...Du lait? Je me rappelle plus...
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
J'ai 2 dvd dont un datant de 97...Du lait fermenté! !! 

Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
le "héros" est vraiment lourdingue
. quel neuneu et boulet. mais avec un fond d'enfoiré de "corporatif". heureusement il s'améliore et devient plus intelligent, et ça devient plus "humain" et appréciable, à croire qu'il lui fallait cette mutation...
c'est visuellement très réussi niveau intégration décors/aliens. mais la première partie reportage avec caméra qui met la gerbe, il était temps que ça se stabilise !!
y'a quand même bien des trucs bizarres... comment le vaisseau pourrait repartir en fait ?! ou pouvait t'il dès le début repartir ? pour cette histoire de fluide, qu'ils ont mis 20ans à trouver... et qui en fait venait d'un morceau de débris tombé de l'appareil ?! ça laisse perplexe, y'a vraiment des trucs pas logiques dans le scénario...
,
ah bluesoul a pensé idem que moi, tu me rassures, on serait 2 sur 1,8 millions alors à se demander

c'est visuellement très réussi niveau intégration décors/aliens. mais la première partie reportage avec caméra qui met la gerbe, il était temps que ça se stabilise !!
y'a quand même bien des trucs bizarres... comment le vaisseau pourrait repartir en fait ?! ou pouvait t'il dès le début repartir ? pour cette histoire de fluide, qu'ils ont mis 20ans à trouver... et qui en fait venait d'un morceau de débris tombé de l'appareil ?! ça laisse perplexe, y'a vraiment des trucs pas logiques dans le scénario...

ah bluesoul a pensé idem que moi, tu me rassures, on serait 2 sur 1,8 millions alors à se demander

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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
C'est un peu l'idée principale du film ça tombe bien.fiend41 a écrit :le "héros" est vraiment lourdingue. quel neuneu et boulet. mais avec un fond d'enfoiré de "corporatif". heureusement il s'améliore et devient plus intelligent, et ça devient plus "humain" et appréciable, à croire qu'il lui fallait cette mutation..

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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
fiend41: le fluide c'est quand même l'essence du vaisseau.
Pas de fluide => pas d'énergie => pas de départ.
C'est pourtant simple non?
Pas de fluide => pas d'énergie => pas de départ.
C'est pourtant simple non?
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
il aura fallu 28ans pour qu'enfin tombe un peu du fluide. ...donc 28ans plutôt aucun n'était assez "ingénieur" pour sauver le vaisseau et trouver le fluide ?!
. pourtant pour fabriquer des armes... était-ce le même ingénieur uniquement qui bricolait ?! ou les ouvriers ont t'ils gardé ce talent ? ...
on ne nous commente pas non plus comment ils s'y sont pris rapidement pour "cacher" le gros morceau qui était tombé...lequel aura eu ses 10secondes de gloire à l'écran
bon ceci n'est qu'un film

on ne nous commente pas non plus comment ils s'y sont pris rapidement pour "cacher" le gros morceau qui était tombé...lequel aura eu ses 10secondes de gloire à l'écran

bon ceci n'est qu'un film

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Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
Ha oui mais fiend41 si tu ne suis pas le film... faut tout vous expliquer avec District 9 c'est fou 
Très tôt on nous explique qu'il cherche dans les détritus les restes de leur technologie afin de recueillir justement, goutte après goutte, le précieux liquide. Il est pas tombé sur un réservoir directement.

Très tôt on nous explique qu'il cherche dans les détritus les restes de leur technologie afin de recueillir justement, goutte après goutte, le précieux liquide. Il est pas tombé sur un réservoir directement.
Re: District 9 - Neill Blomkamp (2009)
J’avoue avoir franchement trainé des pieds pour le voir : La caution Peter Jackson, le buzz autour de la sortie, ça ne m’inspirait rien de bon ... ou du moins rien qui ne puisse me plaire.
Au final, j’ai passé un bon moment. En fait, District 9 m’a eu un peu par surprise. Je m’attendais à un film de SF des plus sérieux – ce que laisse d’ailleurs entendre le début – et je me suis rapidement retrouvé dans une bande bis bien fun, extrêmement généreuse en action, très eighties dans l’âme, rappelant des trucs comme La Mouche version Cronenberg (la mutation du héros) ou Robocop (le gus qui se retourne progressivement contre le système pourri qu’il a servi et devient une machine de guerre). Bref, ça défouraille méchamment, c’est gore, les décors semblent sortir tout droit de chez Pyun, le méchant en chef aurait pu jouer dans Rambo III et le scénario ne donne pas dans le compliqué.
Pour moi, pas un grand film, mais je serais malhonnête si je ne reconnaissais pas y avoir trouvé mon compte 110 minutes durant …
Au final, j’ai passé un bon moment. En fait, District 9 m’a eu un peu par surprise. Je m’attendais à un film de SF des plus sérieux – ce que laisse d’ailleurs entendre le début – et je me suis rapidement retrouvé dans une bande bis bien fun, extrêmement généreuse en action, très eighties dans l’âme, rappelant des trucs comme La Mouche version Cronenberg (la mutation du héros) ou Robocop (le gus qui se retourne progressivement contre le système pourri qu’il a servi et devient une machine de guerre). Bref, ça défouraille méchamment, c’est gore, les décors semblent sortir tout droit de chez Pyun, le méchant en chef aurait pu jouer dans Rambo III et le scénario ne donne pas dans le compliqué.
Pour moi, pas un grand film, mais je serais malhonnête si je ne reconnaissais pas y avoir trouvé mon compte 110 minutes durant …