On gratte les couches de sang et on apercoit le néant du film, truffé d'invraisemblances et d'incohérences sans oublier les anachronismes fort droles au demeurant.
On nous annonce une préquelle et donc les origines de Leatherface.. de celui on ne voit qu'un bébé abandonné dans une poubelle recueilli par notre bonne famille en guise de pré-générique. C'est rapide comme le fait de le retrouver dans son abattoir avant qu'il n'assassine son patron en trois coups de cuiller à pot car Liebesman s'interesse avant tout à étaler son gore.. le reste lui importe peu surtout la logique et la psychologie. Il aurait interessant de s'attarder u tant soit peu sur l'enfance de Leatherface et son parcours.
Suit donc un film d'horreur traditionnel sans surprise aucune, presque ennuyeux où Liebesman tente de créer un climat craspec, lourd, étouffant, tentant de renouer avec l'original dont il reprend d'ailleurs des plans complets, couplés a une tonitruante bande-son. Bien lui en soit loué car ca marche à certaines occasions!
Malheureusement entre chaque eclat de sang, on rit, on pouffe et on soupire tant le tout devient prévisible et surtout manque de rigueur et de logique.
Un Leatherface oeuvrant en toute liberté dans la region où tout le monde le connait, des policiers venus de nulle part, des bikers ridicules naviguant seuls

Que penser de ces jeans taille basse raie du cul pas vraiment 60s ou ses tatoos egalement, la pouffiasse blonde siliconée en lingerie tres 2006 pour la désormais indispensable et gratuite séquence polissonne.. ses personnages caricaturaux et jamais crédibles surtout.. on a bien du mal à croire que nos deux bellatres hollywoodiens, bimbo boys pour magazines specialisés, partent au Vietnam mais la petite touche guerre du Vietnam fait tres epoque

Tant qu'à faire une préquelle, choisir des comédiens physiquement credibles seraient la moindre des choses... ce que déjà le remake n'avait pas compris avec sa cohorte de jeunes premiers et bimbos sex.
Leatherface malgré ses efforts et sa cruauté manque serieusement de crédibilité et de sa puissance, faute à un scénario qui l'abandonne quelque peu.
Reste donc un film qu'on qualifiera d'honnête, le genre de chose qu'on regarde pour passer le temps sans jamais essayer de penser à l'original surtout, simple jeu de cache-cache dans la ferme, arrosé de barbarie.
On saluera le scénariste de nous avoir épargné surtout une fin aussi ridicule et pitoyable que celle du remake cette fois même si son illogisme en choquera plus d'un. Et la Brewster beaucoup plus crédible que la charolaise Biel.
Soyons heureux pour Hooper qui au moins recueille de beaux billets verts et gardons en tête le modéle originel.