
I, Robot - Alex Proyas (2004)
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Naaaan ! Nan, nan, nan ! Je reste calme.
M'enfin, 'vaut mieux 10 The Crow qu'un Daredevil !! Et Dark City, mamamia, c'est du bon. Même si je ne m'attend pas non plus à un chef d'oeuvre vu que c'est un blockbuster bourré de tune qui doit être rentable. M'enfin, l'attente va bientôt finir...

She's alive !
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Une interview de Will Smith, paru dans le Monde aujourd'hui, avec de gros morceaux de "I Robot" et de "Ali" dedans....
ENTRETIEN
L'ultime sauvetage du monde de Will Smith
LE MONDE | 27.07.04 | 13h57
L'acteur américain confie au "Monde" qu'il aime surprendre ses fans par ses choix de rôles.
Vous êtes à l'affiche d'I, robot, d'Alex Proyas, un film inspiré du recueil de nouvelles d'Isaac Asimov. L'un de vos plus grands succès est la série des Men in Black de Barry Sonnenfeld. Avez-vous un goût particulier pour la science-fiction ?
Quand j'étais enfant, j'avais une passion pour les maths et les sciences, et j'ai toujours très bien su raconter les histoires. .. Mon esprit a toujours été à son meilleur dans ces deux domaines. La science-fiction est le mélange de tout ça, c'est donc un genre qui me convient bien ! Et puis je suis de la génération de La Guerre des étoiles. Quand la première trilogie est sortie, j'étais un vrai passionné, très impressionné par le fait qu'on puisse imaginer tout ça. Adolescent, ma principale ambition était de parvenir à un tel niveau de créativité. Mais je me voyais plutôt comme celui qui crée le robot que comme celui qui joue dans un film avec un robot !
De plus en plus souvent depuis Independence Day (1996), vous sauvez le monde...
Après I, Robot, mon fils m'a dit : "J'ai 6 ans, et tu as déjà sauvé le monde quatre fois. Ne sauve plus le monde s'il te plaît." Il donne des conseils très avisés. Je ne vais plus sauver le monde d'ici un certain temps.
Votre particularité est d'être un héros infaillible qui a un aspect comique.
Il n'y avait pas spécialement d'humour dans le scénario. C'était à moi de rendre certaines répliques drôles. Je suis habitué à glisser sur des peaux de banane devant des extra-terrestres pour faire rire ! Mais ici le personnage devait être drôle sans faire de plaisanteries. Pour moi, c'était difficile. Il s'agissait d'être drôle sans recourir à mes outils comiques : pas de grimaces ni de chutes... Le défi était intéressant.
Vous êtes à l'origine de tous vos projets : vous êtes producteur, à un niveau de célébrité qui vous garantit l'indépendance. Vous donnez l'impression de contrôler totalement votre carrière.
J'aime être responsable de ma vie et de ma mort. Si un film a du succès, je veux que ce soit grâce à moi, et si c'est un échec, je veux que ce soit de ma faute ! Le pire, c'est d'être la victime des erreurs des autres, j'ai horreur de ça. Comme acteur, j'aime pouvoir me défouler, faire des choses impossibles dans la vie. Hurler : "Casse-toi !", c'est jouissif.
Le public vous accepterait-il en méchant ?
J'aime les projets qui suscitent la méfiance des fans. Quand Michael Mann m'a choisi pour Ali, le public était plus que sceptique. C'était l'idéal : les gens sont entrés dans la salle sans savoir comment j'allais être. Après Ali, tous les films ont été plus durs. On m'avait vu différent, pas le bouffon de d'habitude, les attentes étaient autres. Pour continuer à surprendre, il faudra que je joue un méchant, c'est sûr.
Quelle importance a I, Robot dans votre carrière ?
J'ai une vision très précise des films que je fais et de ce que je veux accomplir. I, Robotremplit un de mes buts : c'est une grosse machine, avec un petit film artistique à l'intérieur. Il y a des effets spéciaux, des explosions, des poursuites en voiture, et un questionnement philosophique sur la nature de l'humanité. I, Robot et Ennemi d'Etat (Tony Scott, 1998) sont deux de mes films qui ont cette double nature. Je cherche à faire des films qui sont à la fois du pur divertissement et de bonne qualité - où les acteurs sont excellents et le contenu intéressant. Des films du samedi soir.
Vous avez été nommé à l'Oscar pour Ali (2001), de Michael Mann, un film ambitieux et politique, très différent de ceux que vous évoquiez. Espériez-vous qu'il rencontre davantage de succès public ?
Je n'ai pas été surpris. Ali est difficile à vendre : il dure deux heures quarante... c'est déjà un pari. Et surtout, c'était un film sur un musulman militant, juste après le 11-Septembre. C'est déjà bien qu'il ait fait des entrées ! De toute façon, je n'avais jamais pensé qu'Ali ferait les entrées de Men in Black. Je suis très réaliste sur les attentes du public, ce qui permet de prévoir à peu près les résultats au box office.
Pour vous préparer à interpréter Mohammed Ali, vous aviez étudié le Coran pendant plus d'un an. Que pensez-vous du regard que l'opinion publique américaine pose sur l'islam ?
Aux Etats-Unis, les gens ne comprennent pas grand-chose aux grandes religions du monde. Dès que l'on sort du christianisme, ils sont prisonniers de préjugés et de fausses idées. C'est vrai de l'islam, mais aussi du judaïsme et du bouddhisme. Je suis terrorisé par les gens persuadés de détenir la vérité. J'ai lu la Bible, la Torah et le Coran, mais je n'ai guère de certitudes. Par contre, il m'est impossible de comprendre comment certains justifient leurs actes avec ces textes sacrés. Je sais qu'ils les trahissent sans cesse. Le fondamentalisme est le véritable problème. Plus exactement, le fondamentalisme combiné à l'apathie est un mélange fort dangereux, et c'est celui qui prévaut aujourd'hui. Le terreau est idéal pour transmettre des haines de génération en génération.
Mohammed Ali refusa de partir se battre au Vietnam en disant cette célèbre phrase : "Aucun Vietnamien ne m'a traité de nègre." Il paya cher cette décision, puisque sa carrière fut gravement compromise. Y a-t-il un écho pour vous entre cette période et la situation en Irak aujourd'hui ?
Hier comme aujourd'hui, le problème est que les individus se retrouvent dans un engrenage qui les dépasse. Je suis un citoyen américain, je ne suis jamais allé en Irak, je ne connais aucun Irakien... A vrai dire, je ne connais même personne qui connaisse un Irakien ! Comment puis-je avoir la moindre idée de ce qui est bon pour les Irakiens ? Il est impossible pour moi, Will Smith, d'avoir un avis. Donc je me tourne vers les hommes politiques, et j'écoute ce qu'ils ont à dire, car je suppose qu'ils en savent plus que moi. En tant qu'Américain, je dois subir les conséquences de leurs actes, alors qu'il m'est impossible de les juger. Aujourd'hui, j'ai une certitude : George W. Bush a menti. Il a prétendu avoir des informations qu'il n'avait pas pour justifier la guerre. C'est le tout premier fait dont je dispose et sur lequel je peux m'appuyer pour agir. Je peux donc décider de ne pas voter pour lui.
Propos recueillis par Florence Colombani
ENTRETIEN
L'ultime sauvetage du monde de Will Smith
LE MONDE | 27.07.04 | 13h57
L'acteur américain confie au "Monde" qu'il aime surprendre ses fans par ses choix de rôles.
Vous êtes à l'affiche d'I, robot, d'Alex Proyas, un film inspiré du recueil de nouvelles d'Isaac Asimov. L'un de vos plus grands succès est la série des Men in Black de Barry Sonnenfeld. Avez-vous un goût particulier pour la science-fiction ?
Quand j'étais enfant, j'avais une passion pour les maths et les sciences, et j'ai toujours très bien su raconter les histoires. .. Mon esprit a toujours été à son meilleur dans ces deux domaines. La science-fiction est le mélange de tout ça, c'est donc un genre qui me convient bien ! Et puis je suis de la génération de La Guerre des étoiles. Quand la première trilogie est sortie, j'étais un vrai passionné, très impressionné par le fait qu'on puisse imaginer tout ça. Adolescent, ma principale ambition était de parvenir à un tel niveau de créativité. Mais je me voyais plutôt comme celui qui crée le robot que comme celui qui joue dans un film avec un robot !
De plus en plus souvent depuis Independence Day (1996), vous sauvez le monde...
Après I, Robot, mon fils m'a dit : "J'ai 6 ans, et tu as déjà sauvé le monde quatre fois. Ne sauve plus le monde s'il te plaît." Il donne des conseils très avisés. Je ne vais plus sauver le monde d'ici un certain temps.
Votre particularité est d'être un héros infaillible qui a un aspect comique.
Il n'y avait pas spécialement d'humour dans le scénario. C'était à moi de rendre certaines répliques drôles. Je suis habitué à glisser sur des peaux de banane devant des extra-terrestres pour faire rire ! Mais ici le personnage devait être drôle sans faire de plaisanteries. Pour moi, c'était difficile. Il s'agissait d'être drôle sans recourir à mes outils comiques : pas de grimaces ni de chutes... Le défi était intéressant.
Vous êtes à l'origine de tous vos projets : vous êtes producteur, à un niveau de célébrité qui vous garantit l'indépendance. Vous donnez l'impression de contrôler totalement votre carrière.
J'aime être responsable de ma vie et de ma mort. Si un film a du succès, je veux que ce soit grâce à moi, et si c'est un échec, je veux que ce soit de ma faute ! Le pire, c'est d'être la victime des erreurs des autres, j'ai horreur de ça. Comme acteur, j'aime pouvoir me défouler, faire des choses impossibles dans la vie. Hurler : "Casse-toi !", c'est jouissif.
Le public vous accepterait-il en méchant ?
J'aime les projets qui suscitent la méfiance des fans. Quand Michael Mann m'a choisi pour Ali, le public était plus que sceptique. C'était l'idéal : les gens sont entrés dans la salle sans savoir comment j'allais être. Après Ali, tous les films ont été plus durs. On m'avait vu différent, pas le bouffon de d'habitude, les attentes étaient autres. Pour continuer à surprendre, il faudra que je joue un méchant, c'est sûr.
Quelle importance a I, Robot dans votre carrière ?
J'ai une vision très précise des films que je fais et de ce que je veux accomplir. I, Robotremplit un de mes buts : c'est une grosse machine, avec un petit film artistique à l'intérieur. Il y a des effets spéciaux, des explosions, des poursuites en voiture, et un questionnement philosophique sur la nature de l'humanité. I, Robot et Ennemi d'Etat (Tony Scott, 1998) sont deux de mes films qui ont cette double nature. Je cherche à faire des films qui sont à la fois du pur divertissement et de bonne qualité - où les acteurs sont excellents et le contenu intéressant. Des films du samedi soir.
Vous avez été nommé à l'Oscar pour Ali (2001), de Michael Mann, un film ambitieux et politique, très différent de ceux que vous évoquiez. Espériez-vous qu'il rencontre davantage de succès public ?
Je n'ai pas été surpris. Ali est difficile à vendre : il dure deux heures quarante... c'est déjà un pari. Et surtout, c'était un film sur un musulman militant, juste après le 11-Septembre. C'est déjà bien qu'il ait fait des entrées ! De toute façon, je n'avais jamais pensé qu'Ali ferait les entrées de Men in Black. Je suis très réaliste sur les attentes du public, ce qui permet de prévoir à peu près les résultats au box office.
Pour vous préparer à interpréter Mohammed Ali, vous aviez étudié le Coran pendant plus d'un an. Que pensez-vous du regard que l'opinion publique américaine pose sur l'islam ?
Aux Etats-Unis, les gens ne comprennent pas grand-chose aux grandes religions du monde. Dès que l'on sort du christianisme, ils sont prisonniers de préjugés et de fausses idées. C'est vrai de l'islam, mais aussi du judaïsme et du bouddhisme. Je suis terrorisé par les gens persuadés de détenir la vérité. J'ai lu la Bible, la Torah et le Coran, mais je n'ai guère de certitudes. Par contre, il m'est impossible de comprendre comment certains justifient leurs actes avec ces textes sacrés. Je sais qu'ils les trahissent sans cesse. Le fondamentalisme est le véritable problème. Plus exactement, le fondamentalisme combiné à l'apathie est un mélange fort dangereux, et c'est celui qui prévaut aujourd'hui. Le terreau est idéal pour transmettre des haines de génération en génération.
Mohammed Ali refusa de partir se battre au Vietnam en disant cette célèbre phrase : "Aucun Vietnamien ne m'a traité de nègre." Il paya cher cette décision, puisque sa carrière fut gravement compromise. Y a-t-il un écho pour vous entre cette période et la situation en Irak aujourd'hui ?
Hier comme aujourd'hui, le problème est que les individus se retrouvent dans un engrenage qui les dépasse. Je suis un citoyen américain, je ne suis jamais allé en Irak, je ne connais aucun Irakien... A vrai dire, je ne connais même personne qui connaisse un Irakien ! Comment puis-je avoir la moindre idée de ce qui est bon pour les Irakiens ? Il est impossible pour moi, Will Smith, d'avoir un avis. Donc je me tourne vers les hommes politiques, et j'écoute ce qu'ils ont à dire, car je suppose qu'ils en savent plus que moi. En tant qu'Américain, je dois subir les conséquences de leurs actes, alors qu'il m'est impossible de les juger. Aujourd'hui, j'ai une certitude : George W. Bush a menti. Il a prétendu avoir des informations qu'il n'avait pas pour justifier la guerre. C'est le tout premier fait dont je dispose et sur lequel je peux m'appuyer pour agir. Je peux donc décider de ne pas voter pour lui.
Propos recueillis par Florence Colombani
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Garage Days est tout de même une sombre mer**Kerozene a écrit :Ouais, il a du bol, parcequ'il avait très mal commencé avec son film de justicier sous prozacDuke Oliver a écrit :Vivement demain soir, j'me le fais, ce I, Robot. Un Alex Proyas, ça se loupe pas !(provoc gratuite... je sors)


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White Snake a écrit :Garage Days est tout de même une sombre mer**Kerozene a écrit :Ouais, il a du bol, parcequ'il avait très mal commencé avec son film de justicier sous prozacDuke Oliver a écrit :Vivement demain soir, j'me le fais, ce I, Robot. Un Alex Proyas, ça se loupe pas !(provoc gratuite... je sors)
(acteurs insipide, scénario à peine digne d'un épisode de la Star Academy, musique horrible, le comble pour un film sur un groupe)
Pas vu, mais un forumeur m'en disait disait pas mal de bien encore tout récemment....
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Donc vu hier soir ce I, robot. Je m'attendais tellement à un truc loupé, vu la BA, que j'ai vraiment passé un très bon moment : l'ensemble est suffisamment original, bien rythmé et maitrisé. La dernière scène d'action est méchamment efficasse et vaut vraiment le coup d'oeil.
reste quand même beaucoup de points qui m'ont dérouté :
- les CGI sont très moche sauf pour les tete des robots, c'est a dire, les décors et arrières plans, les véhicules, les incrustrations, les explosions...
- grosse erreur de casting, le meilleur acteur du film est pour moi le robot. Will Smith est beaucoup trop dans sa cool's attitude avec sa démarche d'jeune où il se dandine à chaque pas. Je n'aime pas l'héroïne Bridget Moynahan, je sais pas pourquoi mais elle me tape sur les nerfs. Bon ca c'est pas de sa faute mais ca n'a pas aidé...
- La musique est lourde de classicisme, au bout de 15 min, elle devient vraiment pompeuse.
Je ne peux m'empecher de comparer ca à minority report que j'ai trouvé "beau et chiant" alors que celui-ci ce serait plus "interressant mais moche"
La filmo de proyas n'est pas très longue mais je pense que ca restera un de ses films mineurs même si il est loin d'etre mauvais.

reste quand même beaucoup de points qui m'ont dérouté :
- les CGI sont très moche sauf pour les tete des robots, c'est a dire, les décors et arrières plans, les véhicules, les incrustrations, les explosions...
- grosse erreur de casting, le meilleur acteur du film est pour moi le robot. Will Smith est beaucoup trop dans sa cool's attitude avec sa démarche d'jeune où il se dandine à chaque pas. Je n'aime pas l'héroïne Bridget Moynahan, je sais pas pourquoi mais elle me tape sur les nerfs. Bon ca c'est pas de sa faute mais ca n'a pas aidé...
- La musique est lourde de classicisme, au bout de 15 min, elle devient vraiment pompeuse.
Je ne peux m'empecher de comparer ca à minority report que j'ai trouvé "beau et chiant" alors que celui-ci ce serait plus "interressant mais moche"
La filmo de proyas n'est pas très longue mais je pense que ca restera un de ses films mineurs même si il est loin d'etre mauvais.

"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.
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J'l'ai aussi vu hier soir. J'vais hâte, puisque j'adore The Crow et Dark City de Proyas. Ben... j'ai été deçu.
Déjà, Will Smith ne me semble pas un très bon choix pour ce film. Il lance des blagues qui n'ont pas leur place, mais sinon, ça peu aller...
Le scénario est au final sympa mais pas bien compliqué, blockbuster estival oblige !
C'est vrai que les décors numériques pourraient être mieux. Par contre les robots, eux, sont parfaits.
La BA nous promettait un affrontement homme/machine apocalyptique... Ouai, 'faut l'dire vite.
Puis les nombreux ralentis et autres caméras qui ne cessent de virevolter sont vite lassant.
C'est dommage, je m'attendait à un p...tain de bon film. Ce n'est qu'un film moyen, agréable sans plus.
Déjà, Will Smith ne me semble pas un très bon choix pour ce film. Il lance des blagues qui n'ont pas leur place, mais sinon, ça peu aller...
Le scénario est au final sympa mais pas bien compliqué, blockbuster estival oblige !
C'est vrai que les décors numériques pourraient être mieux. Par contre les robots, eux, sont parfaits.
La BA nous promettait un affrontement homme/machine apocalyptique... Ouai, 'faut l'dire vite.
Puis les nombreux ralentis et autres caméras qui ne cessent de virevolter sont vite lassant.
C'est dommage, je m'attendait à un p...tain de bon film. Ce n'est qu'un film moyen, agréable sans plus.

She's alive !
Pas désagréable, même si on était en mesure d'en attendre un peu plus.
Niveau visuel, rien de bien neuf. Le film a l'inconvénient de passer après minority report, et dans une moindre mesure, de paycheck. Alors bon, cette unviers futuristo-high-tech-glacial ca sent un peu le deja vu, et ca gene un peu.
Le scénario est assez habile, mais ne tient pas vraiment la route des qu'il essaie de s'intellectualiser. Il faut dire que tout les thèmes développé dans le film l'ont deja été fait de manière beaucoup plus apprfondie dans d'autres films ou livres, donc finalement ce n'est pas si mal que les explications soient réduites au strict minimum.
Par contre les scènes d'actions sont vraiment excitantes et surprenantes, opas grand choses a redire de ce coté la, c'est maitrisé et ca fait du bien (même si on aurait fait sans quleques tics matrixiens).
Will smith, pourtant capable de mieux, est toalement nul. Il passe son temps a lancer des vannes foireuses, qui ne font rire personne, et a un jeu assez médiocre. La fille est bien fadasse.
Bon, au final on a un film assez loin de la passionante reflexion qu'il aurait pu être, mais u bon divertissement d'action.
Niveau visuel, rien de bien neuf. Le film a l'inconvénient de passer après minority report, et dans une moindre mesure, de paycheck. Alors bon, cette unviers futuristo-high-tech-glacial ca sent un peu le deja vu, et ca gene un peu.
Le scénario est assez habile, mais ne tient pas vraiment la route des qu'il essaie de s'intellectualiser. Il faut dire que tout les thèmes développé dans le film l'ont deja été fait de manière beaucoup plus apprfondie dans d'autres films ou livres, donc finalement ce n'est pas si mal que les explications soient réduites au strict minimum.
Par contre les scènes d'actions sont vraiment excitantes et surprenantes, opas grand choses a redire de ce coté la, c'est maitrisé et ca fait du bien (même si on aurait fait sans quleques tics matrixiens).
Will smith, pourtant capable de mieux, est toalement nul. Il passe son temps a lancer des vannes foireuses, qui ne font rire personne, et a un jeu assez médiocre. La fille est bien fadasse.
Bon, au final on a un film assez loin de la passionante reflexion qu'il aurait pu être, mais u bon divertissement d'action.
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- Localisation : après le Crash de Devildead
Film totalement démodé, que ce soit dans ses propos que dans sa forme (on passe le film à se demander dans quel genre on est vraiment)... On se croirait replongé dans le scénar d'un Michael Chrichton des années 70, sauf qu'à l'époque c'était original, plus maintenant
Alex Proyas n'est que l'ombre de lui-même (je sauve tout au plus deux plans dans tout le film), les placements de produit au début du film sont scandaleux, les punchlines de Will Smith son datées et l'humour dans tout son ensemble est tout sauf bien géré (ah ce gag à peine éculé de la fille qui tire à l'aveugle et qui tire dans le mille...), les prétentions écologiques et humanistes du scénar sont galvaudées et on les voit venir à 10 bornes, et je passe sur les trop nombreuses incohérences qui ne sont finalement que le moindre des défauts de ce film hybride filmé à partir d'une première version de scénario jamais retouchée. Asimov doit se retourner dans sa tombe.
Bref, une bien bonne bouse comme on aimerait en voir moins souvent !

Alex Proyas n'est que l'ombre de lui-même (je sauve tout au plus deux plans dans tout le film), les placements de produit au début du film sont scandaleux, les punchlines de Will Smith son datées et l'humour dans tout son ensemble est tout sauf bien géré (ah ce gag à peine éculé de la fille qui tire à l'aveugle et qui tire dans le mille...), les prétentions écologiques et humanistes du scénar sont galvaudées et on les voit venir à 10 bornes, et je passe sur les trop nombreuses incohérences qui ne sont finalement que le moindre des défauts de ce film hybride filmé à partir d'une première version de scénario jamais retouchée. Asimov doit se retourner dans sa tombe.

Bref, une bien bonne bouse comme on aimerait en voir moins souvent !

"Hey terrorist ! Terrorize this !"
Plutôt agréable dans l'ensemble, même si "I, robot" laisse une certaine impression de gachis. On apprécie le monde futuriste plutôt réussi, et une ambiance qui m'a aussi fait penser aux thrillers futuristes de Crichton... et c'est pour moi une qualité.
Par contre, le film est trop longtemps centré sur Will Smith, alors que son personnage n'est pas le plus intéressant du film (et ne parlons même pas de la scientifique, sans aucun intérêt non plus). On suit donc une enquête laborieuse, qui sert avant tout de prétexte à des scènes d'action mettant en valeur la vedette. Sans doute cette histoire aurait été plus réussie si elle s'était centrée sur Sonny et ses créateurs. Amusant, fait correctement et pas ennuyeux. C'est déjà pas mal.
Par contre, le film est trop longtemps centré sur Will Smith, alors que son personnage n'est pas le plus intéressant du film (et ne parlons même pas de la scientifique, sans aucun intérêt non plus). On suit donc une enquête laborieuse, qui sert avant tout de prétexte à des scènes d'action mettant en valeur la vedette. Sans doute cette histoire aurait été plus réussie si elle s'était centrée sur Sonny et ses créateurs. Amusant, fait correctement et pas ennuyeux. C'est déjà pas mal.
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J'ai trouvé ça assez mauvais... Déjà le scénario, même s'il se laisse suivre, fait clairement pitié comparé aux nombreux anime Japonais sur le même sujet... Là c'est vraiment basique comme réflexion, non que je veuille de la prise de tête à tout prix, mais on a l'impression d'avoir déjà vu ça 100 fois en mieux....
Ensuite Will Smith est INSUPPORTABLE et totalement hors-sujet par rapport au film. Il flingue la plupart des scènes où il apparaît sans problème, c'est très fort! Il n'est battu dans l'horreur que par son faire-valoir comique, un ado atroce de connerie, qui n'apparaît que deux fois mais c'est deux fois de trop... Il va sans dire que Sonny le robot est de très loin le meilleur personnage du film.
Maintenant l'univers est crédible et les scènes d'action bien menées. A part ça je retiendrais deux scènes: la "mise à mort" de Sonny et le plan final qui nous ramène à la nouvelle d'Asimov, malheureusement un poil trop tard...
2/6
PS: Je ne comptais pas spécialement acheter de Converses, mais là c'est sûr que je ne mettrai jamais ces pompes de merde
Ensuite Will Smith est INSUPPORTABLE et totalement hors-sujet par rapport au film. Il flingue la plupart des scènes où il apparaît sans problème, c'est très fort! Il n'est battu dans l'horreur que par son faire-valoir comique, un ado atroce de connerie, qui n'apparaît que deux fois mais c'est deux fois de trop... Il va sans dire que Sonny le robot est de très loin le meilleur personnage du film.
Maintenant l'univers est crédible et les scènes d'action bien menées. A part ça je retiendrais deux scènes: la "mise à mort" de Sonny et le plan final qui nous ramène à la nouvelle d'Asimov, malheureusement un poil trop tard...
2/6
PS: Je ne comptais pas spécialement acheter de Converses, mais là c'est sûr que je ne mettrai jamais ces pompes de merde

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C’est dingue ça, I, Robot me refait le même coup que Le Jour d’après. C’était un film dont je n’attendais pas grand chose (bande-annonce peut attractive, rumeur de départ de Proyas du projet) et qui finalement s’avère être une belle réussite en matière de divertissement mais aussi en tant qu’œuvre de SF intelligente. Même si le thème de la révolution des machines est éculé depuis longtemps maintenant (Terminator, Matrix et une bonne partie de la jap’anim), Alex Proyas, en véritable auteur (ce mec est définitivement un génie), nous livre encore une fois un film marquant. Techniquement I, Robot est exceptionnel. Que ce soit au niveau des FX numériques (les robots sont bluffants) ou du design futuriste crédible du Chicago 2035, le film est au top. Sonny est tellement bien fait (et bien interprété) qu’on se demande jusqu’à où va aller cette évolution en matière d’acteur virtuel. C’est presque le meilleur comédien de tout long-métrage 8O. Oui j’avoue, j’ai été ému par certaines scènes, jamais une machine n’a distillé un comportement aussi humain.
Will Smith quand à lui nous livre une performance à la limite de la schizophrénie. D’un côté on a le Will Smith blagueur, genre “je me la pète” ou “je me crois encore dans Le Prince à Bel-Air” et de l’autre, on a le Will Smith, véritable comédien, à 100 % dans son rôle (limite facho dans certaines scènes 8O). Ali, La Légende de Bagger Vance et Ennemi d’Etat nous le prouve, c’est dans le domaine dramatique que Will Smith est le meilleur. Dans I, Robot, Will Smith est à la fois le héros et le sidekick. Mais la véritable star du film reste pour moi Alex Proyas, qui nous livre des scènes d’action dantesques. Je pense à celle avec le robot de destruction et son look de mécha tout droit sorti d’un animé. Je pense aussi à la scène sur l’autoroute et surtout au final qui récèle des plans hallucinants (hop un travelling circulaire à la Kitamura par là, un effet à la Matrix par ici). Pourtant Proyas n’est pas un spécialiste des actionner...
Evidemment question adaptation, je ne peu juger, n’ayant point lu le livre d’Asimov.
5/6
Will Smith quand à lui nous livre une performance à la limite de la schizophrénie. D’un côté on a le Will Smith blagueur, genre “je me la pète” ou “je me crois encore dans Le Prince à Bel-Air” et de l’autre, on a le Will Smith, véritable comédien, à 100 % dans son rôle (limite facho dans certaines scènes 8O). Ali, La Légende de Bagger Vance et Ennemi d’Etat nous le prouve, c’est dans le domaine dramatique que Will Smith est le meilleur. Dans I, Robot, Will Smith est à la fois le héros et le sidekick. Mais la véritable star du film reste pour moi Alex Proyas, qui nous livre des scènes d’action dantesques. Je pense à celle avec le robot de destruction et son look de mécha tout droit sorti d’un animé. Je pense aussi à la scène sur l’autoroute et surtout au final qui récèle des plans hallucinants (hop un travelling circulaire à la Kitamura par là, un effet à la Matrix par ici). Pourtant Proyas n’est pas un spécialiste des actionner...
Evidemment question adaptation, je ne peu juger, n’ayant point lu le livre d’Asimov.
5/6

Distrayant, mené à un rythme de croisière soutenu, récréatif comme on lui demande, le film laisse quand même un sentiment mitigé à l'arrivée.
La faute à un ton impersonnel, une direction artistique super réglée nickel chrome avec un bien beau pôt d'échappement qui brille et qui renvoie à une certaine imagerie SF industrielle récente mais sans le supplément d'âme qui transforme l'essai blockbuster en une oeuvre vraiment singulière, ce qu'on serait quand même en droit d'attendre d'Alex Proyas. Excès d'humilité ?
Beaucoup reproche le choix de Will Smith, je le trouve au contraire solide et plutôt convaincant. Il fait ce qu'on attends de lui en tant qu'icône populaire, on sait d'avance si on est public ou pas du bonhomme. Moi j'en suis, j'ai donc eu ma dose.
L'actrice, en revanche houlala. Niveau de jeu catastrophique qui pourrait rivaliser avec celui de Claire Forlani, alors que même cette dernière a plus de présence qu'un cendrier en inox.
Les robots sont eux réussis en diable, de leur look à leur gestuelle, pas de trahison majeure dans leur représentation.
Un film pop corn énorme et honnête dans sa prestation de service mais question univers perso on repassera. Mieux vaut opter pour SPIDER-MAN 2 si on veut jouir des deux facettes d'un spectacle de ce calibre en un tout plein festif !
4/6
La faute à un ton impersonnel, une direction artistique super réglée nickel chrome avec un bien beau pôt d'échappement qui brille et qui renvoie à une certaine imagerie SF industrielle récente mais sans le supplément d'âme qui transforme l'essai blockbuster en une oeuvre vraiment singulière, ce qu'on serait quand même en droit d'attendre d'Alex Proyas. Excès d'humilité ?
Beaucoup reproche le choix de Will Smith, je le trouve au contraire solide et plutôt convaincant. Il fait ce qu'on attends de lui en tant qu'icône populaire, on sait d'avance si on est public ou pas du bonhomme. Moi j'en suis, j'ai donc eu ma dose.
L'actrice, en revanche houlala. Niveau de jeu catastrophique qui pourrait rivaliser avec celui de Claire Forlani, alors que même cette dernière a plus de présence qu'un cendrier en inox.
Les robots sont eux réussis en diable, de leur look à leur gestuelle, pas de trahison majeure dans leur représentation.
Un film pop corn énorme et honnête dans sa prestation de service mais question univers perso on repassera. Mieux vaut opter pour SPIDER-MAN 2 si on veut jouir des deux facettes d'un spectacle de ce calibre en un tout plein festif !
4/6
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- Enregistré le : ven. juin 18, 2004 10:29 pm
Ca commence avec une bonne demi douzaine de placements de produits, ça se poursuit avec des vannes plus ou moins vaseuses (à la base, je n’ai rien contre Will Smith mais là, y’a quand même un peu trop de punchlines ! Et cette démarche cool à deux balles ), des scènes en Full 3D à faire rougir une PS2 (la scène de l'autoroute) et ça se termine en pétard mouillé (la révélation). L’intérêt devait se trouver dans l’aspect futuriste clinique crédible mais comme papa Spielby est passé avant... Le traitement sur l’intelligence artificielle est loin d’être novateur (Mondwest, A.I., Matrix, Existenz, Ghost in the shell...). C’est un film assez impersonnel, vite vu, vite oublié (un comble pour un projet de ce calibre) dont l’intrigue prévisible est trop linéaire. Les personnages sont creux. Reste le fabuleux design des robots du grand Tatopoulos et un film tout juste regardable un samedi soir, ce qui est indigne d’un réa qui a pondu deux bijoux comme « dark city » et « the crow ».
Bon allez, j'retourne voir Spider Man 2, ça va me calmer.
Bon allez, j'retourne voir Spider Man 2, ça va me calmer.