Miami Vice : The Movie - Michael Mann (2006)

[Fatalis rex]

Un avion qui cale sa trajectoire sous celle d'un autre avion pour échapper au contrôle radar ? Ben voyons !

Dans un reportage sur le tournage dans le Première de l'été, Mann explique justement qu'il s'est inspiré de faits réels pour ces histoires d'avions qui se cachent derrière un autre.
Donc si Mann farait bien de mieux se renseigner avant de faire des films, d'autres ferait bien de faire de même avant de dire n'importe quoi...
A commencer par voir les différentes petites featurettes dispo sur le net.

Ah ben alors, si c'est dans Première, tout de suite... Maintenant je n'ai plus aucun mal à croire qu'un vulgaire flic de Miami puisse caler sa vitesse à celle d'un autre avion, sans que bien sûr son pilote ne se doute de quoi que ce soit. Je ne doute pas non plus du fait que les douaniers, qui doivent connaître par coeur le subterfuge, après avoir vu 2 signaux sur le radar puis un seul, dans un pays connu pour ses imports de drogue, ne se posent pas plus de questions. Puisque c'est Mann, ça peut pas être bidon.

[Maxcrom]

L'histoire d'amour, c'est justement ça que j'ai beaucoup apprécié ... bien plus que l'histoire de trafic de drogue.

Michael Mann a peut être voulu plus s'intéresser à ces jolis moment ?

Dans mes bras Plis....nicole , j'ai bien perçu le film comme ça aussi, Mann au début nous présente des persos archétypaux dont on peut aisement s'imaginer le background, tant-ils sont représentatifs du flics US iconiques. Sur ce point , ça ne me géne pas du tout qu'il ne les présente pas avec les codes usuels du genre. Tout au long, ses persos fictionnels vont s'humaniser, avec coups de regards, d'atmosphére, de non-dits ; encore une fois, j'y ai plus vu une tentative de faire dans l'intime ; et l'histoire d'amour s'inscrit pour moi bien dans ce même projet.

[dario carpenter]

Tout au long, ses persos fictionnels vont s'humaniser, avec coups de regards, d'atmosphére, de non-dits ; encore une fois, j'y ai plus vu une tentative de faire dans l'intime ; et l'histoire d'amour s'inscrit pour moi bien dans ce même projet.

le coeur du film,c'est un peu l'histoire de ces deux couples...

[the masqué]

y a quelques trucs un peu gros (le passage de grosses quantités de drogues là ou d'autres ont échoués avant eux) mais au niveau du récit , ca passe quand meme.

Euh je me souviens plus parfaitement mais , justement , ils s'arrangent pas avec leur boss pour pouvoir faire entrer la came aux Etats-Unis?
Il me semblait que y'avait un truc comme ça.....

[Sutter Cane]

Ouais ben bof... Pas top ce film. Comme cela a été dit plusieurs fois : bourré de cliché, histoire bateau, intrigue confuse, image parfois bien dégueulasse (vive le turbo gain à 72dB ).

Ca se regarde d'un oeil, comme une sorte d'Hollywood night friqué mais je trouve le resultat bien déceuvant de la part de Mann qui est capable de beaucoup mieux dans la gestion d'une intrigue, dans la direction d'acteurs (Colin Farell, sosi improbable de Roland Magdane avec sa moustache et son look de Gino du dimanche, en fait des caisses).

[Ferris Bueller]

y a quelques trucs un peu gros (le passage de grosses quantités de drogues là ou d'autres ont échoués avant eux) mais au niveau du récit , ca passe quand meme.

Euh je me souviens plus parfaitement mais , justement , ils s'arrangent pas avec leur boss pour pouvoir faire entrer la came aux Etats-Unis?
Il me semblait que y'avait un truc comme ça.....

oui, dans mon souvenir, ils font un deal ou quelque chose comme ca pour pouvoir laisser passer la came et etre crédible vis-à-vis des traficants de drogue.

[Dragonball]

Vu.

Attention spoiler.

A vrai dire, je pense qu'il est encore trop tôt pour dire si j'ai vraiment aimé ce film ou pas. Je m'interroge aussi sur Michael Mann, que j'aime par ailleurs beaucoup.

Ce mec est il est un esthète de talent, pouvant s'affranchir des règles minimale régissant les genres qu'il aborde (ici le polar) ou bien gros prétentieux se foutant de la gueule du public ?

A la vision de "Miami Vice", difficle de répondre.

Le film est extrement soigné, et la réalisation de Mann, précise, variée et inventive est un vrai bonheur.

Malheureusement, à part ça, pas grand chose.

Le scénario est extrement banal et les personnages, bien que le film soit assez long, caractérisé de façon plus que sommaire, un réel handicap pour un film reposant autant sur ses personnages (Heureusement, les acteurs sont excellents et le films regorge de sacré guele de cinéma !).

En effet, non seulement les méchants sont totalement inexistant (d'ailleurs, que devient le super Bad guy à la fin du film ? ), mais même les 2 personnages principaux (Sonny Crokett et ...... sa copine (ben ouai, Ricardo Tobbs, Mann s'enfout un peu quand même ! ) sont peu developpé, ce qui rend leur relation totalement artificielle et enlève pas mal de sa force au final du film.

Un comble, vu que Heat, lui, excellait justement dans la caractérisation des divers personnages, arrivant à rendre ceux ci, des seconds couteaux aux supers stars du film, particulièrement attachant en quelques séquences seulement. Celà faisait d'ailleurs qu'on pardonnait volontier à ce dernier une certaine lenteur et un certain manque d'action, celui ci se posant plus comme un film sur les rapports humains que comme un polar bourrin. Il n'empèche que les 2 principales scènes d'action de Heat étaient très réussit, le gunfigth final étant carrément anthologique.

Malheureusement, ici, non seulement les personnages sont vides, mais en plus l'action se fait encore plus rare que dans "Heat", et lorsque celle ci arrive enfin, elle s'avère moins impréssionnante que dans ce dernier. L'assault de la maison des nazis et surtout le Gunfigth final sont certes des sympathique moments de bravoure, mais bon, on a déjà vu mieux. Dans ....... "Heat" par exemple !

Pire, certaines séquences semblent tout droit sortie d'une pub pour la carte Visa ("Allez à Cuba en Off Short, pour boire des Mojito avec une belle fille, ça n'a pas de prix !" ).

Enfin, le final de "Miami Vice" me laisse aussi assez perplexe. En gros, quand on est un vilain traffiquant de drogue colombien, on mérite de se faire plomber au Shotgun. Pas contre, lorsqu'on est un jolie traffiquant de drogue, là, ça va, on mérite de s'échapper tranquillement !

Intéréssant comme morale !

Evidement, cet acte extrement grâve de Sonny Crokett (aider un trafficant de drogue à se barrer, pour un filc, ce n'est quand même pas rien !) est uniquement motivé par l'amour. Mais bon, le manque de caractérisation des personnages, encore une fois, ne nous permet pas d'être touché par cet acte. On ne vit pas cette scène, on se contente de la voir, de façon totalement extérieur et pratiquement sans aucune implication émotionelle.

Dommage.


Bref, un très brillant excercice de style malheureusement mis au service d'un récit creu, voir un peu crétin.

Dommage (Bis)


Et pourtant je crois que je l'aime bien quand même !

[Fatalis rex]

SPOILER

Enfin, le final de "Miami Vice" me laisse aussi assez perplexe. En gros, quand on est un vilain traffiquant de drogue colombien, on mérite de se faire plomber au Shotgun. Pas contre, lorsqu'on est un jolie traffiquant de drogue, là, ça va, on mérite de s'échapper tranquillement !

Intéréssant comme morale !

Là je vais un peu prendre la défense du film, parce que Monsieur-gros-sourcils s'en tire aussi. D'ailleurs ça n'était pas eux l'objectif des 2 flics amis-amis, c'était les méchants nazis (ceux qu'on voit dans 3 plans dans tout le film, on les reconnait au crâne rasé).

Le final est dans la même lignée que celui de HEAT : dois-je partir avec ma belle loin de toute cette merde ? Dans HEAT, De Niro la laisse sur place, ici Sonny l'emmène.

[dario carpenter]

Le scénario est extrement banal[/b]

certes,la trame est basique,mais c'était déjà le cas d'un "thief" ou
d'un "heat"...

les personnages, bien que le film soit assez long, caractérisé de façon plus que sommaire

parce que Mann met en avant leur boulot (les personnages sont presque toujours sur le terrain,aux aguets),et ce comme jamais dans sa carrière...les personnages sont quasiment des zombies,assujettis à leur profession.

que devient le super Bad guy à la fin du film ? )

on s'en fout un peu (comme de l'identité de la taupe! )
faut-il que Mann réponde scolairement à toutes les questions soulevées par son scénario??

Snny Crokett et ...... sa copine sont peu developpé, ce qui rend leur relation totalement artificielle

on peut trouver cette relation artificielle dans le sens où elle est initialement ambigue (le business qui prend le pas sur les sentiments: la scène devant le miroir,la confession d'Isabella à Montoya) et surtout les deux personnages ont conscience très vite que cette relation ne les mènera nulle part,est éphémère...

le, vu que Heat, lui, excellait justement dans la caractérisation des divers personnages, arrivant à rendre ceux ci, des seconds couteaux aux supers stars du film, particulièrement attachant en quelques séquences seulement.

c'est vrai,mais Mann ici en prend en quelque sorte le contre-pied
dans sa narration,d'un certaine façon il ne dilue pas les scènes (et les personnages qui vont avec...) comme c'était le cas dans la plupart de ses autres films.

on se fait encore plus rare que dans "Heat", et lorsque celle ci arrive enfin, elle s'avère moins impréssionnante que dans ce dernier. L'assault de la maison des nazis et surtout le Gunfigth final sont certes des sympathique moments de bravoure, mais bon, on a déjà vu mieux. Dans ....... "Heat" par exemple !

j'y vois un refus de la bête surenchère,Mann a déjà largement donné dans le genre,les scènes d'action sont donc expéditives (mais pas complaisantes)
c'est encore,je pense,cette volonté d'épure...

enfin, le final de "Miami Vice" me laisse aussi assez perplexe. En gros, quand on est un vilain traffiquant de drogue colombien, on mérite de se faire plomber au Shotgun. Pas contre, lorsqu'on est un jolie traffiquant de drogue, là, ça va, on mérite de s'échapper tranquillement !

t'oublies de préciser que l'exil d'Isabella est peut être pire que son arrestation (suffit de voir son visage à la fin...) et que Montoya,le grand salaud,s'en sort (comme il l'avait d'ailleurs suggéré aux deux flics lors de leur très courte entrevue...)!
bref,la mélancolie l'emporte comme toujours chez Mann (il n'y a pas
de vainqueurs),même si cette fois teintée d'une lueur d'espoir (le plan final)
.

[DPG]

Ben moi je me range sans problème ds les gros défenseurs du film.

Je suis allé le voir le lundi precedant sa sortie dans une avant première de mon ciné. Je dois vous dire que c'était sans problème le film que j'attendais le plus de l'année. Et à la sortie de la salle, je ne savais pas trop quoi penser.

J'avais adoré certains trucs, la forme bien sur, avec cette superbe HD, ces paysages magnifiques, ces ambiances nocturnes typiquement Manniennes, ces scènes d'action au parti pris ultra realistes, ce travail bluffant sur le son, cette histoire d'amour impossible qui m'a scotché, les acteurs tous impeccables et impeccablement castés (premiers comme seconds roles), le coté frime palmiers Ferrari assumé à 200% (ben voui, c "Miami Vice" bordel !). Enfin bref, largement de quoi me mettre sous la dent.

A coté de ça, j'avais qques reserves. On sentait un peu les coupes (je veux la poursuite en off shore !!!!!!!!!), le scenario était qd meme très basique, le personnage de Rico un peu trop en retrait.

Puis, les jours ont passé, et plus le film murissait ds ma tête, et plus j'avais envie de le revoir. Je pense aussi que vu à quel point je l'attendais, je ne pouvais qu'être un minimum déçu à ma première vision. Et donc je suis retourné le voir, et là je l'ai adoré. Les quelques temps morts qu'il m'avait semblé voir à la 1ere vision ne m'ont plus marqué, j'étais toujours aussi pris par ce que j'aimais, le scenario finalement tient la route, après tout, un polar en 2006, que faire de neuf j'ai envie de dire ? Et puis bon, c'est tout à fait ds l'esprit de la série sur ce plan. Certains parlent d'absence de background des persos, etc... mais je m'en fous un peu. Après tout, un James Bond par ex. que sait on de lui ou de son passé qd on voit les films ? Pas gd chose, il vient, c un pro, c aquis pr tous, et on le regarde faire son taf comme un pro. Pareil ici pour Rico et Sonny. On comprend qu'ils donnent tout pour ce taf, notamment (et c le plus lourd à payer) leur vie privée ou plutot l'impossibilité d'en avoir vraiment une.

Au jour d'aujourd'hui, j'ai envie d'y retourner une 3e fois en salle, c plutot bon signe.

[Fatalis rex]

Ouais mais bon James Bond c'est James Bond, quoi. Il s'impose par lui-même, par sa seule aura. Là, à côté, Pipo et Bimbo ils rament un peu pour s'imposer.

[DPG]

Question de point de vue. Puis bon, on leur demande pas de faire les mêmes trucs non plus. C'était juste une comparaison pour parler de l'absence de background.

[Milou]

Si on aime les armes a feux les belles voitures et les films sans histoires alors Miami vice est reussi !
Pour ma part j'ai trouve le film long et ennuyeux et surtout bruyant non pas à cause de la bo que perso je trouve pas mal mais a cuase des fusillades incessantes.
Au final je suis ressortie de la salle decue et avec un bon mal de crane!

[Fatalis rex]

non pas à cause de la bo que perso je trouve pas mal mais a cuase des fusillades incessantes.

Bordel dis-nous dans quelle salle tu l'as vu, ça doit être une version longue

[Manolito]

Bon, Fatalis, on a compris que tu n'as pas aimé, c'est bon, passe à autre chose maintenant...