Enfin vu ce saint Graal,
Une première impression qui me laisse sur le cul tellement le film est réussi pour moi, et c'est d'autant plus dommage qu'on a droit seulement a cette courte introduction dans cette univers. Au revoir donc les deux autres suites à venir qui devaient nous faire vivre pleinement le reste de cette histoire. le réalisateur nous avait promis les Juges morts (Death, Mortis, Fear et Fire) dans un prochain film qui ne vera jamais le jours..
Alors certes le film a bien quelques défauts, mais j'y verrais plus les qualités dans ces défauts. Jamais Dredd n'est dépendant de son coté commercial. Chose qui caractérisait sérieusement le métrage de 1995, une approche de son lieu tellement proche du fantaisiste, que l'on jugerait que c'était juste un ersatz du Gotham de Tim Burton, pareil pour son personnage qui s'effaçait au profil de sa vedette principale. On voit bien que la façon d'adapter le comics pour les américains, était complètement à la ramasse. Il y avait bien un peu d'humour, une satyre du système. Mais cela finissait par écraser tous le reste du récit. Bon bref je ne suis pas là non plus pour faire le procès du film de Danny Cannon qui avec l'arrivée de celui-ci risque encore d'être un peu plus obsolète.
Et pour mettre fin aux rumeurs concernant: où est-ce qu'est passé l'argent investi, on le voit bien pourtant.
Malgré son manque d'ambition, la maigreur de son scénario, du lieu où se déroule son action. On en oublie que ce film a été tourné en 3 D, avec des caméras de la taille d'un transpalette électrique et pas facile à manier à moins d'avoir, l'expérience d'un Paulo Anderson, ou le génie technologique d'un James Cameron. Et surtout un gros paquet d'oseille
Cela montre bien aussi les limites d'avoir fait un film en relief, un tournage qui s'effectuera en major partie en studio sur des fonds verts.
Le choix des caméras numériques Phantom permettant des ralentie monstrueux a plus de 4000 images/secondes offrent par contre une résolution d'une qualité stupéfiante, une image un peu brute par moments quasi-documentaire. Beaucoup de passage dans l'ombre souffre d'un léger grain. Mais il faut bien reconnaitre que le directeur photo Anthony Dod Mantle s'en sort comme un chef et a fait un travail incroyable, les séquences de plane lorsque les junkies s'envoient en l'air son d'une beauté renversante, surtout sur la version 3 D, pareil pour ses nombreux ralentis et vision d'Anderson lorsqu'elle rentre dans la tête des personnages. Le relief prend un tout autre sens. c'est l'un des principaux atouts de métrage, expliquer au sepctateur pourquoi cette drogue est aussi prisée et que sa sera l'enjeux principale du film.
Bien qu'il y est des similitudes entre Dredd et The Raid (tiens en plus sa rime

), les deux films n'ont pas la même approche sur le papier. Dredd est plus un remake en bonnet du forme de la série des Inspecteur Harry, on a un personnage principale manichéen, affublé d'une jeune recrue qui passe son examen. On est très loin des délires fantastiques du comic, il y en a bien un peu à travers ce qui est dit sur ces terres dévastées et irradié au-delà du mur, mais se sera bien le seul moment.
S'est surtout à travers le personnage d'Anderson, qu'on aura droit à cette récréation. Un personnage de téléphate directement issu du comic et qui va introduire de fort belle manière, après une première poursuite à moto, le personnage principal du juge Dredd.
Donc d'un côté nous avons Dredd parfait représentant de cette loi, une parfaite machine à tuer qui ferait passer ce pauvre Robocop pour un vendeur de shampoing.
De l'autre les dealers qui se sont créé leurs petits royaumes en haut des tours avec leurs règles, les limites de leurs ghetto faisaient office de zones hors des lois. D'ailleurs Dredd nous explique que seulement 6% des délits graves sont résolus. On imagine bien la galère de cette vision sombre de l'avenir. Des millions de personnes entassé dans des megas structures bétonnés, les restants du genre humain pourrisant dans d'immense cités.
Bref avec sa vision pessimiste de ce futur incertain, ce film est traversé par des moments de graces et a ce titre la fin de Mama touche au sublime

Tout comme cette musique électronique qui fait corps avec son sujet. Un choix judicieux, même si elle peut paraître assourdissante par instants, elle se révèle au final l'un des gros points forts du film
Le morceau du générique de fin qui tourne en boucle sur le menu du DVD/BR et a ce titre fameux, que je conseille vivement au formeur du site.
Vu en 3D sur l'édition triple disque éditer par Metropolitan, rien à signaler sinon que je me suis régalé. Et pour bien faire, j'ai voulu aussi essayer la version DVD qui se révèle tout aussi percutante et cela quoique se soient mixé dans un simple DD 5.1 sa déménage sévère preuve que ce format audio reste encore a la page, il suffit juste que le travail soit fait par des gens sérieux a ce niveau-là.
Pour moi clairement l'un des tout premier hit de l'année
