.. autant dire wow ça motive 
)cardona, dépeint avec une certaine cruauté la vie essentiellement en guyane avec point de départ, une dernière grande messe du guru sur ses fidèles enfants... cruelle vie, car pour mériter Dieu et Jones, il faut souffrir, et l'image n'épargne pas grand chose entre le suicide massif diligenté guidé et forçé et notamment une scène assez choc de torture électrique sur un gamin nu, dénonciations familiales, parano galopante,
plus film que l'autre point de vue, s'il n'y en avait qu'un, je dirais que c'est vraiment bien fichu malgré des tas de doutes, mais les drogues ont eu raison de la volonté de beaucoup de ses disciples c'est l'explication avec des années d'endoctrinement
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le téléfilm de Graham lui pèse...3h20 ! une fresque inimaginable sur m6 le dimanche apresmidi
, avec un casting remarquable (brad dourif, randy quaid, meg foster 
, ed lauter en père pas très rassurant, ned beatty, irene cara en grosses lettres sur la jaquette dvd alors qu'elle apparait 10mn) et l'impressionnant Powers boothe (qui aura gagné un Emmy award pour son rôle), il délivre là une performance épatante dans la 1ere partie, puissant, motivant, défenseur des noirs et pauvres, énergique et enthousiaste en lutte contre les démons américains et oeuvrant pour un vrai idéal... jusqu'à ce que convaincu de ses pouvoirs sur ses fidèles, se prenne pour un dieu et pète complètement les plombs (drogue, sexualité délirante, megalomanie, phobies, prophéties nucléaires, ...)c'est sans compter sur la minute de présence de James Earl jones qui transcende le film, vous vous rappelez bien sûr de Conan le barbare, je parie lourd que sa prestation ici lui aura permis d'être choisi pour endosser le rôle de Thulsa futur guru serpent, la scène est intense et toute en retenue il explique calmement au révérend jones comment devenir un dieu (en plus powers a un faciès digne de Schwarzy d'époque ce qui fait presque une scène cliché entre celui qui a refusé la parole du demi-dieu et celui qui a suivi son père spirituel)
le téléfilm est moins impressionnant et violent sur la partie en guyane, en somme les 2 se compléteraient bien, car Graham délivre bien 1h50 sur l'évolution depuis gamin du jim jones jusqu'à sa déchéance
différence sur le destin de Jones, chez Cardona il se suicide 1an après Jonestown, chez Graham il est tué par un inconnu après le suicide de groupe
niveau visuel par contre, le film est vieux, un trip cinéma de quartier 70's pire que le déjà pas reluisant Cardona
vous avez possiblement lu des choses sur ce mini génocide, si c'est un sujet qui m'intéresse c'est bien en cinéphagie et psychologie humaine (l'horreur parfois c'est pas la gore qui crève de ketchup) que je ne refuse rien à voir (vivement que je me commande Heaven's gate portal
) et que je me suis toujours demandé pourquoi une prof nous avait fait travailler longuement sur un texte relatant ce massacre