Scénario, arbalète et petite culotte
Après une petite intro rapide nous permettant de voir nos 2 héroïnes (Donna et Taryn, encore elles…) mettre les menottes à des trafiquants d'ananas blindés de drogues, celles-ci prennent l'avion et, pour d'obscures raisons, le font armées (fusil d'assaut, arbalète, lance-flamme), de nuit et durant une tempête...
Fort logiquement, l'avion bat de l'aile et les armes ne servent à rien. Les demoiselles avisées attendent toutefois qu'il fasse beau et jour pour se crasher lamentablement (conditions idéales pour un crash) sur une île paumée comme il faut.
Le trip "Seul au monde" peut commencer, mais à deux. Ca permet de moins s'ennuyer quand on court nue sur la plage ou qu'on chasse le bulot au harpon.
Mais bien vite, nos chères bimbos se rendent compte qu'elles ne sont pas seules sur cette île... En effet, on y trouve aussi des poulets, des araignées à 4 pattes et surtout un mec tout ridé, armé d'un sabre et donc forcément inquiétant. De fait, les filles sortent le maquillage et les armes (enfin elles servent!), prêtent à défendre leur peau, même contre d'abjects truands venus cherchés l'or des Japonais, perdu durant la seconde guerre mondiale. Et encore, si ce n'était que ça ! Mais les truands en attirent d'autres, bien plus féroces encore, à tel point que l'île semble devenir un véritable lieu de villégiature pour salauds en quête de thunes. Les altercations s'intensifient, les morts s'entassent et, comme il se doit, les explosions retentissent sur l'île mystérieuse...
Critique, ananas et TNT
Voici donc le 3eme volet des aventures de Donna, Taryn et par extension, de l’équipe des gentils qui ne portent pas de nom (pas pratique pour rédiger une critique…).
Cette nouvelle aventure débute comme une banale histoire de drogue mais bien sûr, comme tout Sidaris qui se respecte, on passe du coq à l’âne aussi sec avec un réel souci d’incohérence constante pour se retrouver au final avec une chasse au trésor assez incompréhensible (qui sont les bons ? Qui sont les méchants ? Pourquoi tout le monde arnaque tout le monde ?). Un scénario similaire sera du reste réutilisé pour le très sympathique « Enemy Gold » avec Julie Strain.
Toujours au chapitre du recyclage, je passe sur les lieux et les véhicules pour en revenir encore à Rodrigo Obregón, véritable poulain de l’écurie Sidaris que l’on retrouve cette fois-ci avec une fausse moustache (c’est pourtant pas compliqué de se faire pousser la stache ! Pourquoi en coller des vilaines pas crédibles !!) dans le rôle du gentil/pas gentil/traitre/naif/gentil quand même Martinez. On retrouve aussi une idée choc, celle de cacher la drogue dans des fruits et légumes. Véritable manie de trafiquant, il semble que cette fois-ci, l’ananas soit la meilleurs option pour cacher des sachets que personne ne trouvera, sauf si on prend soin bien sûr de regarder les ananas qui ont quand même été salement charcutés pour l’occasion…
Oh comme je te vois aimable lecteur et comme je sens la lassitude monter en toi. Oui, les Sidaris se suivent et se ressemble, oui, l’intérêt s’amoindrit forcément au fil des critiques et encore oui, on a droit à des explosions de pacotille. Mais ce volet ce détache pourtant des autres. A la fois fun et agréable, il apporte un petit je-ne-sais-quoi de plus qui lui donne du charme. Est-ce le fait que les filles flics sont obligées de fouiller dans leur culotte pour trouver leur plaque d’agent spéciale ? Est-ce à ce mec qui se fait transpercer le ventre à la machette et qui pourtant saigne du front que l’on doit ce sursaut de bonne humeur ? Oui, sans doute. Mais c’est un tout et il faut se rendre à l’évidence : « Malibu Beach » est un Andy bon cru avec tout ce qu’il faut là où il faut.
La preuve avec la Sidaris jauge :
1 douches/bains avec 4 filles en même temps
11 séquences nichons
5 plans fesses
2 plans biceps et tablettes de chocolat
3 explosions à l'arbalète
1 explosions télécommandées
4 plans "couché de soleil"
100% de silicone
Soit un total de 6 Sidaris sur 10 pour ce film qui part un peu dans tous les sens sans jamais vraiment trouver sa voie. Mention spéciale au pauvre Samouraï qui ajoute une touche de grotesque à l’ensemble. Merci à toi ami Japonais…
Quelques répliques intéressantes :
"On t'as jamais dit que tu ressemble à Christophe Lambert ?"
"Prévenez vos potes qu'on est des amazones d'élite"
"- Cette flèche contient une charge explosive qui explose 3 secondes après l'impact. Elle ne peut servir qu'une seule fois.
- C'est son problème..."
"- On fait quoi maintenant ?
- Reste plus qu'à repérer un p'tit coin où on pourra se crasher dès l'aube"
La jaquette du DVD
