

L'immense succes de Street Fighter 2 et sa déclinaison en de multiples suites à un peu fait oublier ce fameux Beat'em all, lui aussi signé Capcom.
Pourtant, Final Fight reste encore aujourd'hui le Beat'em all ultime, souvent copié (et parfois brillament) mais jamais égaler, que se soit en Arcade ou sur console.
De plus, son histoire, à travers ses différrentes adaptations, se révèle plus passionnante, même si peut être un peu moins complexe (quoique ....) que celle de la série des Street Fighter.
Tout commence avec l'apparition de Final Fight en Arcade, quelques temps avant que ne déboule Street Fighter 2.
Le pitch du jeu, ont s'en doute, est assez classique. La fille d'Haggar, maire d'une grande ville américaine, c'est fait kidnapper par la mafia. Pour la sécourir, celui ci, ancien catcheur, fait appelle à Cody, le petit ami de sa fille et à Guy, un de ses copains.
Chaque personnages à évidement des capacité particulière. Haggar est un gros bourrin qui détruit ses adversères à coup de prise de catch, Cody est combats de façon assez classique et Guy est un karatéka émérite, rapide et aux coups de poings très éfficaces.
Une des grandes force du jeux réside dans le charsime de ces 3 personnages, très différrents et extrement agréable à manipuler. La jouabilité, en effet, est un model du genre.
Aussi, les bad guy sont loin d'être en reste. Ils sont extrement travaillés et leurs look pas possible fait qu'ils auraient tout à fait leur place dans n'importe quel film Bis du style des "Guerriers de la nuit", "New York 1997" ou même un post Nuke des familles !

Le premier boss, une énorme rasta ultra baraqué, aura sans doute marqué de nombreux esprits, de même qu'Andor et ses copains, sorte d'armoires à glace au look très village people et assez coriace à combattre. Sans oublier Sodom


Les personnages secondaires, qu'on retrouve tout le long du jeu, ne sont pas en reste, avec des punks, des voyous tout en cuir, et surtout d'énorme chinois fonçant tête baissée sur leurs adversaire (nous quoi !


Il était inévitable qu'un tel jeu soit adapté sur console de jeux vidéos, et ce sera bien évidement le cas, et c'est la que l'histoire ce complique sensiblement !
Final Fight, ainsi que Ghost'n Goblins, sera un des premiers jeux annoncé sur la Super Famicom, les captures d'écran paru dans les magasines de l'époque laissant augurer d'une véritable bombe !

Et ce sera le cas !
Graphismes magnifiques et jouablité exemplaire, l'adaptation de Final Fight est une grande réussite !
Malheureusement, lors de son passage sur la console de Nintendo, le jeu de Capcom a perdu rien de moins qu'un personnage (Guy), 2 niveaux et l'opion 2 joueurs !

La pillule est dure à avaler, mais la qualité hallucinante du jeu fait que finalement on passe outre ses quelques défauts, malgré tout assez problématiques, il faut bien l'avouer.
A cette même époque sort "Street of rage", rip off de "Final fight", sur la grande concurrente de la Super Famicom, la Mégadrive.
Le jeu est lui aussi sublime, ultra jouable, assez orignale malgé sa source d'inspiration évidemente et, à vrai dire, présente de nombreuses options (le jeu a 2, la coopération entre les joueurs, les fins multiple) qui en font un jeu plus intéréssant, voir plus fun que Final figth. Mais les graphismes sont évidenent très inférieurs à celui du jeu de Capcom, les personnages moins charsimatiques et surtout, il n'a pas ce cachet Arcade (et l'aura que celui ci procure) de Final Figth.
Final Fight déboule logiquement sur la console de Nintendo lorsque celle ci débarque en France, et là, patatra, de nouvelles complications arrivent.
Le jeu est en effet censuré, les putes de la version japonaise ayant fait place dans la version française à des punks pas franchement mauvais mais tout de même moins joussif à éclater !

De nombreux jeux seront victimes de cette politique débile, dont, bien plus tard, "Street of Rage 3", qui verra le boss de son premier niveau, une sorte de travestie, remplacé par un boss plus politiquement correcte.
Bref, pour les fans du jeu de Capcom, la version français est une petite déception.
Mais bon, on sait bien que les vrais joueurs préfèrent de toute façon toujours les versions japonaises !

Un jour, sans crier gare, déboule dans les magasines de Jeux Vidéo l'info qui tue : Capcom, qui aime beaucoup ses fans (et qui aime encore plus l'argent !


Cependant, Cody ne sera plus de la partie et le jeu restera le même mise à part l'arrivé de charsimatique karatéka.
Mais tout de même celà reste une très bonne nouvelle et les geeks du monde entiers commencent à fantasmer comme des malades !

Le jeu sera de plus livré avec un mini CD reprennant les musiques du jeu.
Malheureusement, le jeu sera très peu distribué en France et évidement vendu à un prix astronomique.
Perso, je n'arriverais qu'a le choppé que bien plus tard, à un prix que je dirais pas tellement j'en ai honte ! Disons qu'aujourd'hui, ça serais l'équivalant de plusieurs centaines de DVDR (pas acheté à la FNAC quand même !

Mais bon, c'est un achats que je ne regrette pas.

Dernier acte important de la saga des adaptations de Final Fight, et pas des moindres, son arrivé sur le Mega CD. Cette adaptation arrive un peu après la bataille, mais nul doute que l'annonce de celle ci a probablement motivé l'achat du Méga CD par de nombreux fans, le jeu étant enfin annoncé complet, avec les 3 persos, tout les niveaux et le jeu a 2.
A l'arrivé, cette encore une fois une adaptation extrement réussie. Mais, Mégadrive oblige, les graphismes sont moins bons que ceux de la Nintendo.
En particulier, la taille des sprites est plus petites. La version Nintendo, malgré tout ses défauts, reste donc tout de même la plus joussive !

Final Fight fera l'objet d'une suite, toujours sur Super famicom et d'une version 3D, sur Saturn, qui pas sa rarété provoquera des crises d'angoisse chez tout les fans de la Saga !

Enfin, Final Fight connaitra une ultime adaptation, cette fois ci sur Gameboy Adavance. Une adaptation à priori sympathique (j'y ai assez peu joué), mais bon, les émulateurs sont passé par là et la version Arcade est alors disponible depuis longtemps.
Mais bon, un tel chef d'oeuvre doit avant tout être découvert sur une borne d'Arcade ou sur une console de jeux, ne serait ce que par respect pour celui, et peut être aussi pour ceux, qui comme nous, avons vibré durant de nombreuses années en découvrant ses multiples adaptations.


