(Bon, le gars qui a pondu le résumé ci-dessus n’a à priori pas dû voir le film ... ou - mais j'ai du mal à le croire - il ne l'a pas compris. Disons en gros que ça parle de gugusses qui essayent de récupérer le magot d’un détournement de fonds au milieu d’une forêt en feu)Dans une immense forêt dévastée par un incendie, un camion blindé est prisonnier des flammes. Il ne s'agit pas d'un accident. Le pompier Jonas, et George, le pilote d'hélicoptère découvrent que ce camion volé renferme un butin. Alors que le feu est hors de contrôle, le gang de voyous psychotiques emmené par Wolf cherche à s'échapper coûte que coûte. Une dangereuse poursuite commence entre les pompiers et les voleurs. Chaque camp ne veut pas s'avouer vaincu à moins que l'ouragan de feu n'engloutisse tout le monde...

Il y a quasiment un an maintenant un estimable membre de ce forum posait dans l'indifférence générale une question très pertinente à laquelle je me permet de répondre aujourd'hui en ouvrant ce thread (et le dédiant par la même occas' à cette personne).
Aux commandes de ce DTV canadien tourné à la fois en Colombie britannique et – j’ai pas tout pigé à ce sujet – en Australie et produit par Roger Corman, Paul Ziller, le réalisateur du très correct Snakehead terror, qui nous prouve cette fois encore qu’il sait gérer un petit budget. Ca ne traîne pas du côté de l’histoire, le montage est nerveux et il ne s'en faudrait pas de beaucoup par moment pour que ce soit tendu, les scènes de feux de forêt, qui mélangent adroitement stock-shots de véritables incendies et CGI (malheureusement plus ou moins convaincants quant à eux), étant plutôt efficaces.
Evidemment, il n’y a pas que du bon là dedans. Plusieurs rebondissements bien crétins, quelques personnages méchamment typés, un Stephen Baldwin totalement transparent en bad guy et un final un rien bazardé viennent à ce niveau relativiser le petit plaisir que l’on peut prendre à la vision de ce Piège en forêt (titre français). Mais, face par exemple à un Firestorm (bon, Ok, la barre n'est pas très haute), je n'ai pas trouvé ça déshonorant du tout.